Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

IL FAUT STOPPER LA GAUCHE ULTRA INSURRECTIONNELLE


Télécharger la communication du MIL du 29 avril 2016

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La rupture entre le PS et la gauche de la gauche (Gauche du PS, PCF, Parti de gauche, EELV, NPA)  est désormais consommée. Elle se double aujourd'hui d'une fracture entre les organisations de gauche et de l'ultra gauche. 


Le retour à des actions révolutionnaires conduites par des militants de la gauche ultra s'intensifie, notamment : violences contre les forces de l'ordre, vandalisme et vols contre les commerces, voitures brûlées, blocage des établissements d'enseignement par la force, responsables d'établissements agressés. Des actions de type insurrectionnel sont engagées par cette nébuleuse : marche sur le domicile de Manuel Valls ou vers l'Élysée, tentatives de blocage des moyens de transports, occupation de bâtiments (comme le théâtre de l'Odéon), volonté d'imposer une grève générale insurrectionnelle.


Dans le camp des opposants à la loi travail, on constate une rupture progressive, mais devenue définitive, d'une part, entre l'UNEF et la gauche extrême étudiante et, d'autre part, entre les syndicats (CGT et FO) et la nébuleuse gauchiste de la #nuitdebout. 


Les organisations traditionnelles restent dans une logique de grèves et de manifestations ayant pour objectif des négociations sur la loi travail débouchant au mieux pour eux sur un compromis. ‎Ils ont déjà obtenu de réelles concessions par rapport à la version initiale du projet de loi et espèrent en obtenir davantage. Elles restent principalement sur la demande du retrait du projet de loi travail.


Les militants de la gauche ultra s'inscrivent dans un processus révolutionnaires que l'on peut qualifier de classique. Ils rêvent de refaire «68» et adoptent une stratégie de violence et de guérilla. ‎Leurs débats et mots d'ordre dépassent très largement le débat sur la loi travail pour s'en prendre de manière globale à notre société. Autour des noyaux connus (anarchistes et autres nébuleuses altermondialistes) se greffe une nouvelle génération de «combattants». Le recrutement effectif de nouveaux jeunes par cette mouvance explique la recrudescence des actions violentes sur plusieurs villes.  


Les forces de l'ordre se trouvent confrontées à des situations de plus en plus dangereuses tant pour les policiers et gendarmes que pour leurs assaillants. 


L'objectif des stratèges gauchistes est que la tension débouche sur des blessés graves ou plus,  ce qui leur permettrait d'élargir leurs base en mobilisant plus largement des militants de la gauche de la gauche sur le thème habituel de la «solidarité avec les victimes». 


Par exemple, l'UNEF (proche de la gauche du PS) qui appelle à la réduction des moyens des forces de l'ordre (interdiction des flashball)‎ est déjà entraînée dans le piège gauchiste. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde les citoyens contre les pratiques des gauchistes et appelle le gouvernement socialiste à prendre toutes les mesures politiques de prévention pour éviter de tomber dans les pièges tendus par les casseurs gauchistes de créer des situations échappant à tous contrôles.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à l'arrestation des ‎meneurs casseurs, à la dissolution des groupes violents, à l'interdiction des rassemblements à risques, à des réactions rapides face aux occupations de sites et bâtiments publics, au respect de la liberté des études et de la sécurité publique devant les lycées et les universités. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que soit donner l’ordre aux forces de l’ordre d’intervenir le plus tôt possible.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que toute défaillance du gouvernement socialiste pour assurer l'ordre public fait courir des risques graves tant aux citoyens et qu'à la République et qu'il convient d'agir pour arrêter la montée en puissance du mouvement des hors la loi gauchistes.