Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA GAUCHE EXTRÊME CONTRE LA LIBERTÉ DE TRAVAIL


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Des actions illégales se multiplient actuellement dans le monde du travail. Le droit de grève est reconnu en France avec les limites imposées par les règles applicables au service minimum. La liberté de manifester existe aussi. Ces droits ne peuvent être mis en cause.


Au-delà de l’exercice du droit de grève, il existe la liberté du travail pour les non-grévistes qui doit être respectée. De même, les droits des usagers doivent être respectés, en particulier dans le secteur des transports : route, rail, aviation… Ceux-ci ne doivent pas être pris en otage par des actions de grève comme c’est aujourd’hui trop souvent le cas.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la multiplication des recours à la force par les meneurs d’extrême gauche, sous couvert de syndicalisme, dans les périodes de grève, qui débouchent sur des violences inacceptables.


Notamment : des piquets de grève pour empêcher l’accès aux entreprises des non-grévistes, des blocages d’installations industrielles par des salariés d’autres entreprises afin d’imposer l’arrêt du fonctionnement normal des entreprises (dépôts de carburants). L’établissement des barrages physiques (par exemple avec des tas de pneus en flamme), l’occupation physique de locaux stratégiques (occupation d’un poste de contrôle d’une gare SNCF), des coupures d’électricité ciblées et organisées (Loire-Atlantique), des blocages des voies ferroviaires par une présence sur les voies ferroviaires (gare de Lyon), des blocages de voies routières ou les barrages filtrants routiers, des agressions physiques contre des responsables du personnel (cadres d’Air France) ou la séquestration de personnes dans l’entreprise lors de négociations sociales, des actes de sabotage sur l’outil de travail.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces pratiques extra syndicales ne sont pas nouvelles. Elles sont issues d’une idéologie marxiste débouchant sur des pratiques à caractère insurrectionnel. Mais la situation a profondément changé dans la mesure où ces pratiques sont devenues de plus en plus minoritaires.


Demain, les réformes structurelles indispensables à la remise en marche du pays, bien au-delà de la loi travail, risquent de conduire à des situations de blocage par des groupes politiques de gauche qui se sont rodés et qui sont déjà en ordre de bataille. Ce rapport de force prévisible entre pouvoir légal et groupes violents de gauche devra être anticipé s’il y a alternance en 2017 par une stricte application des textes en vigueur car il faudra rapidement mettre en œuvre une nouvelle politique. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’absence d’action et de réaction du gouvernement socialiste face à ces violences sociales de gauche. Il estime qu’il est impératif pour la puissance publique de faire respecter les droits des non-grévistes à travailler et des usagers de services publics à circuler.


Il faut que le gouvernement prenne des sanctions contre ces militants «syndicaux» très minoritaires menant des actions violentes sur le lieu de leur travail ou sur la voie publique. Les textes existants doivent être appliqués pour que les droits de grève et de manifestation ne soient pas détournés comme cela apparait trop souvent le cas par une minorité de militants d’extrême gauche menant des actions plus politiques que syndicales. Force doit rester à la loi.