Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

HOLLANDE ENCOURAGE L’IMMIGRATION ILLÉGALE


Télécharger la communication du MIL du 8 juillet 2016

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Repères : Selon une récente instruction aux préfets, l’État compte créer 3.000 places d’hébergement supplémentaires, au plus tard fin septembre 2016, pour des étrangers en situation irrégulière, dans le cadre de Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Elles vont héberger des migrants clandestins évacués de Paris (dont l’expulsion récente dans le XVIIIème arrondissement de 1.139 clandestins vers 70 centres d’hébergement, à Paris et en banlieue), de Calais, de Dunkerque, etc. Elles leur proposeraient les conditions «leur permettant de réfléchir à une demande d’asile» !


Le projet concernant les migrants clandestins est beaucoup plus vaste, l’instruction aux préfets précise que : «L’objectif est de créer un volume complémentaire d’environ 3.000 places pour atteindre un parc total de 5.000 places de CAO réparties sur tout le territoire». «Il semble indispensable que chaque préfet de région s’engage à créer 400 places».


Il est prévu en plus «la création de 5.000 places» supplémentaires au titre de l’accueil temporaire-service de l’asile (ATSA), dont les modalités «seront précisées ultérieurement».


Il s’agit de «substituer aux structures créées dans l’urgence un dispositif davantage structuré» et donc d’officialiser sur l’ensemble du territoire un accueil de stockage permanent de 10.000 clandestins en amont même de leur éventuelle demande d’asile. Ainsi, un campement de 500 à 1.000 places devrait être installé dans le nord de Paris par Anne Hidalgo.


Parallèlement, se développent les Centres de Rétention Administrative (C.R.A.) où séjournent en moyenne plus de 47.500 des étrangers clandestins faisant l'objet d'une ou de plusieurs des mesures d'éloignement. La rétention prend fin «par le renvoi de l'étranger ou la décision du juge d'assigner à résidence l'étranger ou de le remettre en liberté, ou la libération de l'étranger à la fin des 45 jours maximum de rétention, faute pour l'administration d'avoir pu le renvoyer, ou l'annulation par le juge administratif de la mesure de rétention ou d'éloignement». Les expulsions sont très rares (voir Communication du MIL du 20 octobre 2015 - Droit d’asile des étrangers : la politique socialiste condamnée par la Cour des Comptes).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note, d’une part, que l’augmentation du flux migratoire des étrangers vers les pays européens, dont la France, est croissante (voir Communication du MIL du 12 juin 2016 - Clandestins migrants : plus de place en France), d’autre part, le rejet par une large majorité de l’opinion publique de l’installation en France de populations issues de cette immigration illégale et, enfin, le soutien apporté à ces «sans papier» à la fois par des organisations politiques et syndicales d’extrême et d’ultra gauche et par des associations «humanitaires» dont l’existence même se nourrit de la présence sur le territoire de ces populations en difficulté et des subventions de l’État.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le gouvernement socialiste encourage ces situations. Le développement de Centres d’Accueil et d’Orientation et de Centres de Rétention Administrative (C.R.A.) ne sert qu’à dissimuler les problèmes posés par les campements «sauvages», sans prévenir ni résoudre les problèmes de fond posés par l’immigration illégale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, dans le cadre de la préparation de la présidentielle de 2017, un débat existe concernant les mesures pour limiter le nombre des arrivées de clandestins (par un contrôle aux frontières de l’Union européenne et par défaut aux frontières nationales, par des accords avec les pays d’origine, par une communication claire sur ce sujet), assurer l’instruction rapide et humaine de leur situation, accorder l’asile et sinon parvenir à des expulsions effectives du territoire (charters). Pour y parvenir, il faut choisir de mobiliser les moyens humains et matériels nécessaires, c’est-à-dire un budget à hauteur de ces enjeux. Les réponses proposées aux électeurs par la droite républicaine seront un enjeu majeur de l’élection présidentielle de 2017.