Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

L’HISTOIRE DE FRANCE, UNE BASE DE L’IDENTITÉ FRANÇAISE


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Repères : Des évènements anciens (émeutes dans les quartiers, etc.) comme des faits récents (attentats terroristes islamistes, etc.) font état de la faiblesse ou de l’absence d’appropriation de l’identité française par une fraction de la population. Ils rappellent que l’acquisition d’une connaissance suffisante de l’histoire de France est indispensable pour l’ensemble de la jeunesse et, plus généralement, pour tous les Français.


L’Histoire de France se trouve en effet au centre de nombreux éléments : le territoire national, la langue française, nos ascendants, un patrimoine (monuments, œuvres d’art, une littérature, un cinéma, etc.), des symboles (le drapeau, la Marseillaise, le soldat inconnu, etc.), des traditions régionales et nationales, etc. Ils forment un ensemble dont les éléments sont étroitement liés et interdépendants. La France est un pays ancien comme l’Espagne ou la Grande-Bretagne, ce qui n’est pas le cas pour tous les pays à travers le monde. Son identité nationale n’en est que plus forte et plus fournie.


Apprendre l’Histoire de France constitue un préalable indispensable à la connaissance dans la plupart des disciplines. Le choix d’un apprentissage chronologique est naturel pour décrire ce qui constitue un enchaînement historique de faits et de personnalités. En tout premier lieu, les aspects généraux dominent avec le fonctionnement de l’État et ses dirigeants (rois, empereurs, présidents, etc.), l’évolution des idées, les «grands hommes et femmes», etc. Cette approche prioritaire de l’enseignement de l’Histoire de France ne signifie pas que l’histoire d’autres pays, voisins ou lointains (par exemple l’histoire de la Chine), ou bien la description de la vie rurale berrichonne au XVIe siècle n’aient pas d’intérêt, tout au contraire, ils en ont. Mais il faut établir des priorités et, en France pour les Français, c’est l’Histoire de France qui doit être apprise dans les écoles, les collèges et les lycées dans les cours d’histoire.


Apprendre la science historique comme discipline (les méthodes de recherche, etc.) commence dans l’enseignement supérieur et conduit à des carrières d’enseignant, de chercheur ou d’autres métiers. Les études portent alors sur l’histoire en général (sans entrer ici davantage dans le détail). Cette démarche universitaire générale d’historien ne peut pas être proposée de manière pertinente aux écoliers, collégiens ou lycéens, comme c’est aujourd’hui souvent l’ambition dans les programmes.


Enfin, apprendre l’Histoire de France ne doit pas être l’occasion de jugements idéologiques ou moraux formulés, de manière implicite ou explicite, par une partie des enseignants et par certains manuels insistant sur les «pages noires de notre histoire» et sur une repentance devenue quasi pathologique. De même, l’enseignement ne doit pas donner l’occasion d’un tri des bonnes ou mauvaises périodes historiques avec «une histoire à trous». Il semble indispensable de prôner un effort permanent d’objectivité (par exemple sur un sujet comme la Révolution française).


Il faut une refonte des programmes des cours et des manuels actuels afin que l’enseignement de l’Histoire de France fasse l’objet d’une présentation complète et chronologique tout au long de la scolarité en liaison avec les autres disciplines à commencer par la littérature française. Une fois ces connaissances de base acquises sur l’Histoire de France, la porte s’ouvre à d’autres facettes de l’histoire et à celles d’autres pays…


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’histoire de France est un élément indispensable de l’identité des Français ainsi qu’à tous ceux qui sont installés en France. Elle donne aussi le cadre nécessaire pour apprendre à connaître les institutions et les lois actuelles de la République. C’est-à-dire à assurer l’éducation du futur citoyen.