Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

TENTATIVE D’ASSASSINAT ET QUARTIERS, ENCORE UN EFFET DU SOCIALISME


Télécharger la communication du MIL du 15 octobre 2016

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Repères : Le 1er octobre, à Viry-Châtillon (Essonne), deux policiers effectuaient une mission de surveillance dans la cité de la Grande Borne, à un feu rouge, où ont eu lieu des vols à la portière avec violences. Une dizaine d'individus ont jeté des cocktails Molotov sur leur voiture de police. Les deux policiers ont été grièvement brûlés. Deux autres policiers, appelés pour leur porter secours, ont été la cible eux aussi de jets de cocktails Molotov et ont été également blessés.


La permanence des problèmes de sécurité publique rencontrés dans certains quartiers à la périphérie des villes est confirmée par une série d'événements récents. Le gouvernement socialiste a procédé, depuis le début du quinquennat, à une baisse du niveau d'interventions des politiques publiques visant spécifiquement les quartiers concernés. Des initiatives en cours ont été abandonnées. De nombreux quartiers en difficulté ont été rayés de la liste des quartiers (Politique de la ville). Le gouvernement socialiste a agi ainsi pour des raisons budgétaires (sous la pression de Bercy), mais aussi pour des motifs idéologiques et de basse politique. C’est-à-dire que l’enjeu principal du gouvernement a été de produire un calme apparent dans ces quartiers, quitte à abandonner le terrain.


Le gouvernement socialiste a contribué à laisser se renforcer les problèmes déjà existants. Les moyens manquent, les compétences sont éclatées, les mairies écartées des décisions, les ministères agissent séparément, etc. Des quartiers des périphéries urbaines restent, en partie, abandonnés par l'État à des réseaux criminels, des groupes communautaristes, des bandes violentes, etc. ‎Les risques d'émeutes locales ou plus générales restent plus présents que jamais.


La haine «anti flic» se développe dans diverses circonstances de la part de certains membres d’organisations criminelles (trafics de drogue, prostitution, objets volés, etc.), de gangs souhaitant «contrôler des territoires» dans les quartiers, de casseurs en fin de manifestation, sur les «zones à défendre», lors des manifestations pro clandestins à Calais, de terroristes islamistes... (voir la Communication du MIL du 2 novembre 2015 : «L’extrême gauche attaque la police pour relancer les violences dans les quartiers»). Les auteurs des violences sont fréquemment des jeunes, dont une forte proportion de mineurs.


Par ailleurs, on constate une croissance du niveau de la violence ‎développé contre les membres des forces de l'ordre et des services de l'État (pompiers, services de santé : SAMU, médecins, etc.). Un nombre croissant de policiers ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions. Il apparaît que l'objectif de certains auteurs de violences est clairement de s’attaquer et d’assassiner des policiers ou des gendarmes, au-delà d'affrontements de rue qui restent violents. Il est clair et net qu’il y a intention criminelle et  préméditation des actions : personnes cagoulées et équipées d’armes, regroupements organisés, stratégie de terrain, etc.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique menée par François Hollande et le gouvernement socialiste dans les quartiers «politique de la ville» depuis 2012.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) exprime à nouveau sa pleine solidarité et son soutien avec l'ensemble des membres des forces de l'ordre et en particulier avec les blessés victimes des attaques criminelles et appelle tous les citoyens à exprimer leur solidarité à l'égard des ‎policiers et gendarmes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les effectifs et les moyens matériels engagés dans la sécurité intérieure doivent être réellement augmentés. Les carrières doivent être améliorées comme les rémunérations. L'identification des auteurs de ces actions violentes reste une priorité, des condamnations exemplaires une nécessité. ‎La puissance de la réaction publique à toute agression contre ses représentants doit contribuer à rétablir un rapport de force favorable à la sécurité des citoyens.