Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

FACE AU RISQUE D’ECHEC, HOLLANDE JETTE LE GANT


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Repères : François Hollande a annoncé le 1er décembre 2016 au soir qu'il renonçait à se représenter pour un second mandat à la présidence de la République.


‎Après avoir présenté un rapide bilan «positif» de son action pour tenter de convaincre sur la réussite de son mandat, François Hollande a reconnu qu'il avait perdu la confiance de ses électeurs et des Français, que les divisions de la gauche étaient profondes. Pour ces raisons, il a annoncé qu’il ne se représenterait pas. 


Cette décision constitue une véritable rupture avec son projet de candidature construit depuis des mois avec le soutien de son équipe, et l’appui initial du Parti socialiste.


La mise en œuvre de la primaire de la gauche, la candidature d'Emmanuel Macron et les déclarations successives de Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Claude Bartolone et Manuel Valls ont contribué à remettre en cause la détermination de François Hollande à se représenter. 


Au-delà de la gauche de la gauche, nombre des membres de son camp l'ont abandonné les uns après les autres. Il en a tiré les conséquences en respectant les délais nécessaires pour permettre une candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche.  


Le nouvel équilibre des forces à gauche reste désormais à déterminer.


Dans un premier temps, à l’occasion de la primaire de la gauche fin janvier 2017, vont s'affronter Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Manuel Valls. Tous trois sont liés à la politique menée durant le quinquennat Hollande.


Puis, dans un second temps, lors de la campagne présidentielle, le candidat socialiste se retrouvera face à Emmanuel Macron («En marche !»), Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon («La France insoumise»). 


L'issue de ces deux matchs reste incertaine.


Les sondages actuels ne peuvent pas apporter une réponse à ces questions. Ils ne permettent pas de juger du rapport de force qui va forcément évoluer en fonction des campagnes et du talent des compétiteurs. Le jeu reste totalement ouvert. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la décision de François Hollande constitue la reconnaissance publique de l'échec global de la politique socialiste qu’il a menée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que son retrait pourrait redonner à la gauche l'occasion de refaire son unité afin de créer les conditions pour remporter l'élection présidentielle, d’abord en étant présente au second tour puis en gagnant la présidentielle par des reports de voix d’origines diverses.


Le combat politique qui s'engage ne doit pas être sous-estimé par une croyance dans les sondages. Il va être difficile et il devra nécessiter de gros efforts. Toute la droite républicaine doit se mobiliser derrière le candidat choisi par les primaires de la droite et du centre, François Fillon. Il faut, qu’à son tour, il rassemble aussi toute la droite.