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Une communication du MIL

MACRON VEUT CONTINUER LE SOCIALISME À LA HOLLANDE


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Macron a présenté ‎dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) le calendrier des mesures qu'il comptait prendre dans le cas où il serait élu à la Présidence de la République. Il s’agit clairement d’organiser une continuité de la politique menée par Hollande.


Macron ne prévoit pas de loi de finances rectificative en 2017. S’il est élu, il annonce qu’Il ne changera rien quant à la politique en cours pour cette année. Il promet un audit financier dans lequel il sera à la fois juge et partie. Il ne sera pas négatif car Macron est à l’origine du programme socialiste de 2012 et des grandes orientations de la politique économique de Hollande.


Macron prévoit publiquement la mise au pas de la haute administration. Les 250 directeurs ou sous-directeurs de l'administration centrale (ministères) devront partager ses orientations ou bien ils seront remplacés. Macron envisage, avant même les législatives, l'élaboration d'un projet de loi sur la moralisation de la vie politique, ‎texte qui sera, a priori, consensuel. Mais ce texte ne s'appliquera pas aux parlementaires élus en juin 2017. Le second texte présenté en urgence concerne la simplification des normes. Macron fait passer en premier des textes non clivants et mais surtout non urgents.


La seconde urgence évoquée par Macron, à traiter durant l'été, repose sur l'adoption des mesures écartées de la loi travail lors du débat parlementaire afin de «finir le travail».


Macron se fixe, dans le même temps, l'objectif de travailler à un accord avec les pays de la zone euro pour définir un budget supranational, soumis à une autorité ‎supranationale à créer. Il s'agit d'un pas de plus dans la voie du fédéralisme européen.  


Macron confirme qu'il envisage l'introduction du scrutin proportionnel ainsi que la diminution d'un tiers du nombre des parlementaires. Si le second point n'est pas déterminant, l'introduction de la proportionnelle revient de fait à un changement de régime. ‎Une fois la loi adoptée, il a la liberté de dissoudre l'Assemblée nationale dès qu'il rencontre une quelconque opposition. La seule majorité dont il aura besoin à l'Assemblée est celle en faveur de la proportionnelle pour changer les règles du jeu pour son quinquennat.


Macron renvoie à 2018, d'une part, la nationalisation de l'assurance chômage et, d'autre part, une réforme en profondeur de la formation professionnelle.


Macron ne prévoit aucune mesure en faveur notamment des familles, de la baisse des impôts, de la lutte contre l'immigration clandestine, de la création d'emplois, de la sécurité des personnes et des biens et de la lutte contre la délinquance.


Macron renvoie de nombreux sujets à des conférences à venir sans mettre en place de nouvelles dispositions. Il précise même qu'il entend diminuer le nombre des lois adoptées. Une fois de plus, la forme et la méthode prime sur le fond d'une politique sans projet ni ambition.


Macron a, malgré tout, un éclair de lucidité lorsqu'il déclare que le choix de son premier ministre dépendra du résultat des élections législatives. Sa majorité restera à inventer.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l'annonce par Macron de son projet confirme clairement sa volonté de poursuivre la politique du quinquennat Hollande. Il atteste de l'absence de tout grand projet et entérine la perspective d'une stagnation économique et sociale dans les cinq ans qui viennent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le projet politique d'un Hollande Saison 2 et appelle à s'y opposer en votant pour le candidat de la droite républicaine et du centre, François Fillon, seul capable de mener l'indispensable alternance politique pour redresser la France.  

  

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