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Une communication du MIL

MÉLENCHON REGROUPE L’EXTRÊME GAUCHE MARXISTE


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L'extrême gauche marxiste s’est recomposée autour de Jean-Luc Mélenchon et de son parti (La France Insoumise ou LFI). Il dispose d’une légitimité obtenue au travers de son score à l'élection présidentielle où il a obtenu 7 millions de voix, soit près de 20% des suffrages exprimés. C'est un record qui rappelle l’époque historique du Parti communiste dans les années 60-70. A la présidentielle de 1969, Jacques Duclos, candidat du Parti communiste français, avait recueilli 4,8 millions de voix, soit plus de 21 % des suffrages exprimés. Mélenchon a ainsi conquis la position de leader de l'extrême-gauche française.


Suite aux législatives, la France Insoumise dispose d'un groupe parlementaire, parallèlement à celui des communistes. Ils disposent ensemble d'une trentaine de députés. Alliés à la «Nouvelle gauche» (les quelques députés survivants du Parti socialiste), ils franchissent la barre des 60 députés leur permettant de peser à l'Assemblée nationale.


Mélenchon incarne l’opposition de gauche à Macron. Il est accompagné, de près ou de loin, par les responsables du PCF, du «Mouvement du 1er juillet (M1717)» de Hamon et de différents groupuscules de la gauche socialiste (Ensemble!...) ou trotskystes (Lambertistes, NPA...). Le Parti Communiste Français (PCF) joue un rôle réduit, dans la phase actuelle, même s'il conserve un réel potentiel (voir la tenue de la «fête de l'Huma» en 2017). De plus, le Parti communiste dispose d’une proximité avec des responsables de la CGT comme de la FSU. La France Insoumise (LFI) n'a pas présenté de candidats aux sénatoriales pour permettre la réélection de sénateurs communistes et le maintien d’un groupe communiste au Sénat. Au niveau syndical, l’Union syndicale Solidaires (issue de l’aile d’extrême-gauche de la CFDT) se joint également à la dynamique de «La France Insoumise (LFI)» lors des manifestations.


La mouvance d'extrême-gauche exploite la critique des ordonnances relatives au Code du travail pour mobiliser en dépassant les enjeux objectifs. Elle profite d'un traitement favorable de la part de journalistes de gauche proche de cette sensibilité politique. Cet état de fait explique en partie l'impact sur l'opinion. Elle met en œuvre une dynamique de terrain efficace (manifestations syndicales, grèves, blocages, manifestations politiques) sans avoir eu besoin de formaliser une nouvelle «union de la gauche» faute d'échéances électorales proches. Sa proximité avec l'ultra gauche est attestée par le soutien de membres des Insoumis aux criminels ayant incendié un véhicule de police. Lors de la manifestation des «insoumis» du 23 septembre, les «blacks blocs» ont défilé en tête sans que le service d'ordre les en empêche. La convergence de fait avec les autonomes et les militants anarchistes est apparue clairement.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le renforcement de la mouvance d'extrême gauche, sur la base de la critique radicale du quinquennat Hollande et du début de celui de Macron. La rupture entre la gauche de gouvernement de Macron («La République en Marche») et l'extrême gauche est définitivement actée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’inquiète de l’audience obtenue par Mélenchon et estime qu’elle pose un problème de fond à la France. Son discours marxiste s'oriente progressivement vers une rhétorique antidémocratique, violente, voire insurrectionnelle, à caractère révolutionnaire au sens propre. Ses propos laissent craindre une perspective qui pourrait devenir celle d’affrontements physiques sur tous les terrains.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se positionne très clairement « contre Macron et contre Mélenchon », pour défendre la ligne politique de la droite républicaine.

  

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