Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

VICTOIRE DE LA DROITE RÉPUBLICAINE ET DU CENTRE AU SÉNAT


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Lors des élections sénatoriales de septembre, la majorité de droite vient de gagner des sièges et sort renforcée. La droite et le centre disposent d'une large majorité au Sénat. C'est la traduction concrète des victoires de la droite aux élections locales des dernières années. L’implantation territoriale joue naturellement son rôle pour les élections sénatoriales. 171 candidats ont été élus avec une étiquette Les Républicains, Union de la droite ou «divers droite», tandis que 41 élus appartiennent, a priori, au groupe Union centriste.


Tous les groupes parlementaires de gauche (communiste, socialiste, en marche, radical) au Sénat perdent des élus. Le groupe écologiste confirme sa disparition. Le MoDem ne dispose que de trois sénateurs, rattachés au groupe En Marche. La République En Marche (LREM) ne parvient pas à percer : ni auprès des grands électeurs socialistes, ni auprès des élus locaux «divers droite» ou «divers gauche», ni auprès d’élus LR ou UDI. Il dispose de 24 élus (au lieu de 29 antérieurement) pour la plupart d’ex-socialistes. Contrairement aux commentaires de journalistes, LREM avait un réel potentiel électoral auprès d'élus locaux non encartés ou socialistes. L'échec de LREM provient des choix politiques de Macron : suppression des emplois aidés, fin du financement des collectivités locales par la taxe d'habitation, réduction budgétaire de 13 milliards d’euros, réduction des APL et mise en cause des offices locaux d’HLM. Ces décisions politiques de Macron ont clairement été rejetées par les grands électeurs. Autre illustration de cette tension entre collectivités locales et exécutif : les Présidents des Conseils régionaux (de toutes tendances) viennent de se retirer des négociations avec le gouvernement.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se réjouit de la victoire des candidats de droite aux élections sénatoriales. Cet évènement politique remet un peu d’ordre dans la vie politique après l’élection par défaut de Macron à la Présidence de la République (contre Le Pen) et sa conséquence législative.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite de la réélection, à l’unanimité, à la présidence du groupe sénatorial des Républicains, de Bruno Retailleau, qui a abandonné la présidence de la Région Pays de Loire pour se consacrer au Sénat. Tout comme Christian Jacob, président du groupe des députés Républicains à l’Assemblée nationale, Retailleau se positionne sur une ligne d’opposition claire et ferme à Macron.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la réélection de Gérard Larcher (LR) à la présidence du Sénat, avec 223 voix, complète le dispositif. Le Sénat pourra jouer tout son rôle dans le débat parlementaire sur les projets de loi à venir, après la parenthèse des ordonnances sur la loi Travail2. Il pourra en particulier proposer des modifications au projet de loi de finances 2018.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron ne dispose pas, à ce jour, et de loin (manque 180 voix) d’une majorité des 3/5ème au Parlement pour faire adopter la réforme constitutionnelle dont il avait exposé le projet, consistant à limiter le cumul des mandats des parlementaires dans le temps, à supprimer la Cour de justice de la République, à réformer le Conseil supérieur de la magistrature... Macron ne semble pas pouvoir davantage avoir recours à la voie du référendum, ayant trop peu de chances de l’emporter face à la convergence probable des oppositions. Quel Président jouerait d’ailleurs son avenir sur une réforme du Conseil supérieur de la magistrature ?

  

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