Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

MICHEL ANFROL NOUS A QUITTÉS


Télécharger la communication du MIL du 24 mai 2019

Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page


A 84 ans, brutalement, Michel ANFROL nous a quittés. Il était un vieux et vrai gaulliste de toujours. Avec lui, disparaît un de ceux, de plus en plus rares, qui était un grand témoin et un acteur du Gaullisme. A 19 ans, en 1954, il avait pris la responsabilité des jeunes du RPF.


En 1958, il a agi au moment du retour du Général et de l’avènement de la V° République. Journaliste, d’abord dans la presse écrite ensuite à la RTF, en France et à l’étranger, Michel Anfrol faisait partie, dans cette profession, de la «garde gaulliste».


En témoigne un billet manuscrit du Général sur lequel ce dernier avait listé quelques amis journalistes. Michel m’avait donné une copie de ce billet à l’intérieur duquel il était cité – en compagnie de mon père, Michel HABIB-DELONCLE.


En 1968, Michel, avec quelques autres fidèles, tint la Maison ORTF. Et, le 28 Avril 1969, c’est lui qui annonça au Journal Télévisé la démission du Général. Vieux militant, comme bien d’autres, il était en larmes. Son image, ce soir-là, restera gravée dans les yeux des gaullistes qui le virent.


Toujours actif, Michel ANFROL resta jusqu’au bout au service du Gaullisme. Il devint un des piliers de la Fondation Charles de GAULLE en prenant en charge la création et l’animation des «Amis» de la Fondation. Sans relâche, il organisait, avec dévouement et désintéressement des débats notamment pour rappeler les épopées du Gaullisme et des gaullistes : la France Libre, la Résistance, les dix premières années du Gaullisme, la victoire de Mai 68. Ces dernières semaines encore, il militait pour l’Europe des Nations du Général de GAULLE.


Encore un des nôtres qui va nous manquer ! Il faut s’incliner devant notre compagnon, Michel ANFROL. Il faut, dans notre grande famille, lui dire Merci.


Il nous faut partager la peine de sa merveilleuse épouse Madeleine et lui témoigner notre amitié gaulliste.


Pierre HABIB-DELONCLE