Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LE 18 JUIN, JOURNÉE NATIONALE COMMÉMORATIVE DE L’APPEL DU GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE


 


SAUVER LE BAC POUR ASSURER L’ÉGALITÉ ENTRE LES JEUNES


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Repère : Le baccalauréat 2019 a été entaché par une affaire de fraude et troublé par une grève d'enseignants hostiles à la réforme du lycée, qui ont décidé d'une rétention des copies dans certaines académies. Des dysfonctionnements importants ont pu être constatés.


Les résultats du bac ont bien été rendus publics pour les 743.000 candidats, mais, pour y parvenir, le ministre de l'Education nationale, Blanquer, a mobilisé des moyens considérables et contestables, notamment la remise de notes provisoires (notes de contrôle continu faute de remise des copies notées), la saisie de notes sans respecter l’anonymat, la tenue de jurys illégaux. Ce déroulement du bac donne une image négative de l’examen. Cette situation appelle de notre part des commentaires de plusieurs ordres.


Il faut dénoncer le sabotage du baccalauréat 2019 par des syndicats enseignants principalement d’extrême gauche (Snes-FSU, SUD-Education, CGT…). Ce mouvement de grève a conduit des professeurs à conserver les copies de l’examen et à ne pas transmettre les notes du bac. Sans commenter ici la réforme des lycées, qui est critiquable, la mise en cause du déroulement du bac est une action inacceptable.


Il faut condamner le choix de Macron et de Blanquer de passer en force, avec tous les moyens possibles, uniquement pour des raisons de communication politique. Il aurait fallu attendre le rendu des copies et une tenue normale des jurys pour proclamer les résultats du bac. Blanquer a choisi de minorer l’impact de l’action syndicale (réduisant le nombre des enseignants engagés dans l’action à 400 !) et a laissé se produire des dysfonctionnements inacceptables pour les lycéens, leur famille et l’image du bac.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son attachement profond au baccalauréat, c’est-à-dire à un examen, ouvert à tous, qui permet d’établir le mérite personnel de chacun dans le cadre d’une épreuve de qualité pour assurer l’égalité entre les jeunes. Historiquement, nous avons été hostiles à la formule de «80% des jeunes au niveau Bac», pour ses nombreux défauts (prolongation inutile d’études). Mais il n’est pas question de revenir sur la situation présente, à condition de bien vouloir reconnaitre qu’il existe plusieurs séries de Bac différents et de mentions qui conduisent à une forme de hiérarchie des résultats obtenus au Bac, attestée par les résultats ultérieurs.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) revendique que les résultats du bac soient pris en compte pour l’accès à l’enseignement supérieur. La procédure Parcoursup ne les prend actuellement pas en compte. Or, les notes du bac mettent tous les lycéens à égalité, elles ont une valeur supérieure aux notes de contrôle continu, qui dépendent de l’établissement, des enseignants et de son mode de notation. Cette prise en compte des résultats du bac est indispensable.