Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

MACRON CONTRE LA JEUNESSE


Télécharger la communication du MIL du 22 novembre 2019

Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page


Repère : Macron, son gouvernement et son administration s’imposent des contraintes budgétaires sans prévoir les effets sur le plan économique et social. Ils provoquent progressivement un rejet général.


Ainsi, la politique menée par Macron et ses projets en cours sont marqués par une suite de mesures très défavorables aux jeunes dans différents domaines.


Sur le plan de l’emploi, un ciblage exclusif sur les jeunes sans qualification (Missions locales) a été mis en place. Les jeunes en échec universitaire et les diplômés sans perspective sont abandonnés par les politiques publiques. Exemple : le financement des entreprises n’est pas accordé pour l’apprentissage des diplômes supérieurs au bac. La fin de la politique en faveur de l'emploi pour les jeunes, depuis 2017, a été marquée par la disparition de centaines de milliers de contrats aidés (dont bénéficiaient des jeunes en difficulté) ainsi que la disparition de  la prime versée aux TPE/PME pour leurs embauches. 


L’évolution des formations initiales n’a pas été suffisamment engagée pour répondre aux besoins du marché du travail. À chaque fois que Macron ou Philippe parlent de «pénuries de personnels», cela veut dire que la gestion des formations initiales nécessaires n’a pas été organisée en amont par le gouvernement. Il manque des formations sélectives et professionnelles pour répondre aux besoins.


L'accès à l'assurance chômage des jeunes qui débutent sera plus long depuis le 1er novembre 2019. Il faut désormais avoir travaillé 6 mois durant les 24 derniers mois pour prétendre à une indemnisation chômage. Cette mesure touche tous les jeunes qui débutent avec des contrats courts. Elle annule les dispositions antérieures négociées avec l’ensemble des organisations étudiantes.


Beaucoup de jeunes, qui débutent, ne toucheront plus les APL à partir du 1er janvier 2020. Car les APL seront calculées sur les revenus de l’année en cours et non sur l’année n-2. Seuls les jeunes ayant de faibles revenus conserveront l’APL. Elle annule là aussi les dispositions antérieures obtenues par l’ensemble des organisations étudiantes.


Le projet de réforme des retraites semble évoluer pour ne s’appliquer qu’aux nouveaux salariés, c’est-à-dire aux jeunes, lors de leur premier emploi. Les jeunes auraient une retraite comptabilisée en points dont la valeur du point pourra fluctuer à la hausse ou à la baisse. 

 

Le projet de Revenu Universel d'Activité (RUA), qui doit fusionner l’ensemble des aides sociales (RSA, prime d’activité, ASS, etc.), menace le devenir des bourses d'études des étudiants. Elles pourraient être absorbées par le RUA. Plus globalement, le RUA menace certaines familles et certains jeunes.


L’expérimentation du Service National Universel (SNU) apparait comme un échec, or c’est l’unique nouveauté, depuis 2017, de la politique de la jeunesse. Cette expérimentation est gérée par l'éducation nationale pour une présence en collectivité de quelques semaines de quelques milliers de jeunes volontaires ayant environ 16 ans. Cela ne constitue pas, comme annoncé par Macron, le rétablissement d'un service militaire ou d’un service national !


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique de Macron qui porte atteinte aux intérêts de la jeunesse et juge que cette politique offre un cadre à une mobilisation de certains jeunes, conduite par l’extrême gauche étudiante. Ce mouvement va se joindre à l’ensemble des contestations contre Macron. Il débutera dès le 5 décembre avec une suite imprévisible.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite une vraie politique de la famille et de la jeunesse qui puisse donner une chance à tous les jeunes et qui favorise l’accès à l'entrée dans l'emploi en dépassant les freins actuels. Il faudra que la droite républicaine élabore et propose une politique nouvelle en faveur des jeunes de 15 à 29 ans.