Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

VICTOIRE DE LA DROITE AUX SÉNATORIALES


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Près de la moitié des sièges du Sénat étaient à renouveler. La droite républicaine sort renforcée de ce scrutin du 27 septembre 2020. Le groupe «Les Républicains (LR)» consolide sa position au Sénat avec 150 sièges (+6). Le groupe «Union centriste (UC)» monte à 53 sièges (+2). Ces bons résultats traduisent l’ancrage territorial de la droite et du centre. Cela avait déjà été largement confirmé lors des récentes élections municipales. La crise sanitaire actuelle, les inquiétudes économiques et la tension sociale à venir n’ont pas modifié le rapport de force politique.


LR et l’Union centriste (UC) constituent une majorité claire au Sénat avec 60% des élus. Cette majorité au Sénat est acquise pour les trois ans à venir. Le Sénat conserve sa capacité à être un contre-pouvoir face à la majorité de Macron. Depuis le début du quinquennat, le Sénat a été en mesure de bloquer certaines réformes gouvernementales, dont la réforme constitutionnelle souhaitée par Emmanuel Macron.


Au Centre, deux autres petits groupes restent a priori en course «Les Indépendants» avec 10 membres et le groupe «Rassemblement démocratique et social européen (RDSE)» avec 12 élus.

Gérard Larcher (LR) vient d’être réélu président du Sénat avec une forte majorité (231 voix sur 348). Une majorité composée de la droite républicaine et du centre (LR, Union centriste, Les Indépendants et RDSE). Nous le félicitons pour la qualité de ses actions. Il a annoncé son ambition de poursuivre l’action dynamique et constructive du Sénat. Ce gaulliste de conviction reste donc le second personnage de l’État.


Par ailleurs, les résultats des sénatoriales illustrent bien les divisions de la gauche.


La gauche sociale-démocrate, La République en Marche (LREM), conserve un petit groupe de 19 sénateurs (-4 sièges) constitué pour l’essentiel de transfuges socialistes et présidé par François Patriat (ex-sénateur PS). Cet échec de l’implantation de LREM aux municipales, puis aux sénatoriales est confirmé par l’échec dès le premier tour de ses candidats aux 6 législatives partielles de septembre 2020. Faute d’avoir des élus, ce parti se concentre sur la prédation au sein des autres partis à gauche, au centre ou à droite. Le groupe devrait d’ailleurs abandonner son nom LREM pour devenir «Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI)» en vue d’accueillir quelques sénateurs apparentés.


Le groupe socialiste reste la seconde formation du Sénat avec 65 élus mais il perd six élus au profit d’EELV. Le Parti communiste (PCF) conserve un groupe de 15 sénateurs sur ses fiefs historiques. Il bénéficie au Sénat de l’absence de La France Insoumise (LFI).


Enfin, six nouveaux sénateurs Europe Ecologie-Les Verts (EELV) sont élus suite à des victoires aux municipales dans quelques métropoles. Ils rejoignent les cinq sénateurs écologistes déjà élus en 2017. Ce qui permet de reformer (avec Génération.s) le groupe de 12 élus qui existait entre 2012 et 2017 et qu’ils avaient perdu suite à des défections.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) salue le travail des sénateurs qui, en commission et en séance, font un énorme travail pour défendre les valeurs de la droite républicaine ainsi que pour formuler des propositions politiques originales.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite de ce résultat électoral et souhaite que les élections départementales de 2021 aillent dans le même sens, ce qui semble tout à fait possible pour les candidats de la Droite et du Centre.


L’incertitude des résultats des élections régionales de 2021 demeure plus forte, compte tenu du mode de scrutin à la proportionnelle et la possibilité de la fusion des listes entre les deux tours. Compte tenu de la tendance actuelle, il est impératif que la droite républicaine mène une campagne dynamique pour prévenir de possibles victoires de listes d’«Union de la gauche» (PS et supplétifs, EELV et Génération.s ou PCF et LFI) au second tour avec des têtes de liste soit écologistes radicaux, soit socialistes, selon les cas.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) entend participer à ces combats importants qui prépareront les élections présidentielles de 2022.