MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

www.lemil.org


Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page

*****

VI­GILANCE & AC­TION - N° 339  JUIN-JUILLET 2016


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

PRIMAIRE DES RÉPUBLICAINS :

LE M.I.L CONFIRME SON ENGAGEMENT CONTRE LA GAUCHE

Communication du MIL du 30 mai 2016

Repère : La primaire des Républicains a comme objectif d’arriver à ce qu’il n’y ait qu’un seul candidat de la droite et du centre lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2017. Ainsi ce candidat aura toutes les chances de faire un bon score, voire d’arriver en tête dès le premier tour. Tous les candidats de la primaire s’engageront par écrit, lors du dépôt de leur candidature en septembre, à soutenir le vainqueur des primaires. 

Il s’agit d’un mécanisme proposé en 1989 par Charles Pasqua, Alain Peyrefitte, Gérard Longuet, Philippe Mestre, les professeurs Denise Flouzat, François Goguel, Roland Drago, Dominique La Tournerie. C’est ainsi que fut créé l’association «Primaires à la Française pour l’Élection Présidentielle». Cela a aboutit à la signature d’une charte pour les primaires par de très nombreuses personnalités dont notamment Jacques Chirac, Valérie Giscard D’Estaing, Philippe Séguin, Alain Juppé, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie lors d’un bureau politique de l’Union Pour la France (il s’agit de l’union du RPR et de l’UDF) le 10 avril 1991. Les socialistes n’ont fait que reprendre l’idée en 2011.

Même si le principe de la primaire est contraire à l’esprit de la Vème République, elle présente des éléments positifs structurants permettant d’aboutir au choix d’un seul candidat avant l’élection et de réduire le nombre de candidatures de témoignage comme cela a eu lieu en 1981. Voici ces éléments :

-Une pré-mobilisation électorale avant la campagne de 2017, 

-la mise en place de divers réseaux qui pourront tous être mobilisés pour la campagne de l’élection présidentielle proprement dite,

-la mise en évidence de la multiplicité des talents. Les Républicains affichent une diversité de profils politiques nationaux,

-une forte convergence des pré-programmes des candidats, même s’il demeure des nuances et quelques différences au niveau du calendrier d’exécution des mesures. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) adopte quant à cette primaire une position claire et nette.

L’objectif du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est de défendre les valeurs gaullistes, civiques et patriotiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) entend combattre sur tous les terrains la gauche et ses alliés et permettre l’alternance avec une droite républicaine.

Pour atteindre ces buts, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne soutient aucun candidat à la primaire. Il ne s’agit pas d’une neutralité mais d’un choix pour la France et contre la gauche. Car demain, il faudra rassembler toute la droite et le centre afin de mener la véritable bataille de la présidentielle qui aura lieu en 2017.

En conséquence, pour la période jusqu’en novembre 2016, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) aidera, dans la primaire, tous les candidats crédibles qui demandent son aide, notamment lors des réunions publiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) répondra présent dans la mesure du possible à la condition que cela soit sous ses couleurs (avec une croix de lorraine et le slogan «fiers d’être gaullistes»), que ses militants soient disponibles et que cela n’entraine aucune dépense pour eux.

De même, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle tous ses adhérents, ses militants et ses sympathisants à être présents dans toutes les réunions de tous les candidats avec son insigne avec croix de lorraine (que chaque adhérent peut commander auprès du siège national) afin de montrer que partout il y a des gaullistes, que le gaullisme n’a pas disparu du terrain politique et civique et que le gaullisme n’a pas été tué par certains politiques.

Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engage, en fonction de ses moyens financiers, à participer au succès de la primaire par une campagne en faveur de la participation d’un maximum de citoyens à ce scrutin inédit. Il s’agit de faire participer des personnes de droite en dehors du rang des partis.

Dans tous les cas, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutiendra le vainqueur du second tour de la primaire de la droite et du centre et engagera toutes ses forces militantes dans la bataille contre la gauche en 2017 et pour empêcher la réélection de François Hollande. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) militera pour rassembler les militants des concurrents de la primaire afin de démontrer qu’en décembre 2016, comme maintenant et hier, l’adversaire est la gauche et qu’il faut faire battre François Hollande.


ÉTAT PS, LE POUVOIR ACCAPARÉ

Communication du MIL du 31 mai 2016

François Hollande, dès sa victoire en 2012, a choisi de constituer un gouvernement composé uniquement de membres du Parti socialiste, à l’exception de quelques rares postes secondaires accordés à des radicaux de ‎gauche et à des écologistes. Les gouvernements successifs ont été composés selon le même principe avec des membres du Parti socialiste, sans ouverture à des experts ou des personnalités de la société civile. C’est pourquoi ces gouvernements ont légitimement pu être désignés comme des «gouvernements socialistes».

A un second niveau, le Premier ministre, comme les ministres du gouvernement socialiste, ont procédé à des nominations, aux postes de responsabilité, de hauts fonctionnaires ou de personnalités appartenant exclusivement à leur courant politique PS, ou réputées très proches de celui-ci, à de très rares exceptions près. De trop nombreux hauts fonctionnaires, non marqués à gauche, ont été mis en retraite ou dans des placards.

Au terme de plus de quatre années de ce quinquennat, l’appareil d’État de la France est occupé par une population homogène de membres du PS et de proches de celui-ci ainsi que d’une proportion importante d’anciens de la promotion Voltaire à l’ENA, celle de François Hollande.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que François Hollande a mis en place un État PS pour pouvoir tout contrôler.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le président de la République n’a pas tenu ses promesses concernant le contrôle sur la nomination des hauts fonctionnaires et des responsables des organismes dépendant de l’État.

En effet, lors de la campagne de l’élection présidentielle de 2012, le candidat François Hollande dans «Mes 60 engagements pour la France» annonçait : «Je veux une république exemplaire». Il affirmait notamment : «J’augmenterai les pouvoirs d’initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables». (Mesure 48) et plus loin «La désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État ou du gouvernement» (Mesure 51).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le scandale du passage, trop fréquent, de hauts fonctionnaires de l’État PS à la tête d’entreprises publiques comme à la direction d’entreprises privées. La persistance de cette pratique conduit évidemment à de possibles conflits d’intérêts. Aucun frein n’a été mis en place pour éviter ces risques majeurs et respecter l’éthique de la fonction publique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère, qu’en cas d’alternance politique en 2017, compte tenu des excès intervenus dans les nominations, l’État PS devra être démantelé.


DANS LE PRIMAIRE, APPRENONS AUX ENFANTS LE FRANçAIS PLUTôT QUE L’ARABE

Communication du MIL du 1er juin 2016

Repères : Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation, a déclaré sur BFMTV : «L'enseignement de l'arabe se fera dès le CP, dès qu'on aura les moyens pour le faire».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la déclaration de Najat Vallaud-Belkacem, car elle laisse supposer que, sous réserve de moyens humains nécessaires (mais non existants), des classes de langue arabe pourraient voir le jour dans les écoles primaires.

Dans le contexte actuel de la société française, cette initiative, si elle voyait le jour, conduirait automatiquement au renforcement d’un communautarisme musulman dans les écoles, dès l’enfance. Elle déboucherait sur le regroupement d’enfants issus de familles de tradition musulmane dans les écoles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, dans les écoles, la priorité doit être accordée à l’enseignement du français pour atteindre en fin de cycle un niveau indispensable dans la maitrise de l’oral, de la lecture et de l’écrit. Les résultats des évaluations prouvent que ce n’est pas aujourd’hui le cas pour un nombre important des élèves à leur entrée au collège en sixième. Cette priorité vaut pour tous les jeunes Français, comme pour les étrangers scolarisés en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l’intention affichée par le ministère de mettre progressivement un terme à l’«enseignement de langues et de cultures des communautés d'origine» (Elco). Il s’agit d’un dispositif né dans les années 70 qui concerne essentiellement l’enseignement de l’arabe et du turc. Il permet à des intervenants étrangers, désignés et rémunérés par leur ambassade d’origine (notamment l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie), d’intervenir auprès des élèves du primaire pour leur enseigner «leur langue et leur culture d’origine». Il est apparu que certains de ces enseignements se transforment souvent en «catéchisme islamique». Ce dispositif est scandaleux et il faut le supprimer rapidement ainsi que le principe des «langues des pays d’origine» dans le cadre de l’éducation nationale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il est illusoire de vouloir diversifier les enseignements dans les écoles, et que compte tenu des objectifs à atteindre (inscrits aux programmes) et des effectifs enseignants disponibles, il est nécessaire de se concentrer sur les fondamentaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues étrangères doit prioriser l’anglais, compte tenu de l’importance internationale de cette langue. Il ne s’agit pas là d’un choix, mais d’un constat de la réalité actuelle où des secteurs entiers, du numérique à la santé, imposent la pratique professionnelle de cette langue sans même parler des activités à l’international.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues classiques (latin, grec), des langues étrangères (principalement l’allemand, l’espagnol et l’italien, c’est-à-dire des langues frontalières) ou des langues régionales à vocation à débuter au niveau du collège ou du lycée en fonction des personnels disponibles. Les autres langues étrangères (telles que le russe, le chinois, l’arabe ou des langues plus rares) sont du ressort de l’enseignement supérieur, sauf exceptions, comme le proposent déjà les universités.

HOLLANDE RESTE UN CANDIDAT POUVANT GAGNER EN 2017

 Communication du MIL du 2 mai 2016

Malgré les récents sondages (avec moins de 20% des intentions de vote), François Hollande reste un candidat sérieux ‎pour la présidentielle de 2017. 

Il regroupe autour de lui, à ce jour du moins, le plus gros bloc de gauche avec la majorité du Parti socialiste et ses quelques alliés «divers gauche». 

La gauche de la gauche n'a pas trouvé de dynamique en vue d'une union et d'une candidature commune après une primaire. Maintenant, un tel scénario est très peu probable. Jean-Pierre Mélenchon et Cécile Duflot d'EELV (ou Noël Mamère) vont se présenter concurremment à gauche contre François Hollande, à cela s’ajouteront les différents candidats trotskystes.  

L'hypothèse d'une candidature de succession de Valls ou Macron semble très improbable dans le contexte actuel. Leurs ambitions passent par la création d'un nouveau parti avec un objectif à 2022.  

Le candidat de droite reste à désigner à l'issue de la primaire des Républicains. Les effets de cette procédure nouvelle sur l'électorat sont difficiles à prévoir. 

De plus, rien n'empêche d'imaginer la présence d'une candidature parasite à droite ou au centre.  

Les résultats de la candidate du Front national au premier tour de la présidentielle restent à confirmer dans les urnes. Ils ne sont pas acquis par le miracle des sondages. En particulier, les positions économiques et sociales du Front national peuvent jouer le rôle de repoussoir vis-à-vis d'un électorat qui lui semble acquis. Globalement, le passage de la posture de contestation du système politique aux propositions concrètes de gouvernement que devra porter la candidate sera évidemment un exercice difficile. Jean-Marie Le Pen n'avait pas su le faire entre les deux tours de 2002. 

S’il y a un face à face entre la droite et le FN au second tour de la présidentielle, il peut s’en suivre une victoire de la droite républicaine, mais ce n'est qu'une hypothèse.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à la plus grande prudence sur la prise en compte des pronostics politiques des journalistes et «experts» en sondage à un an de l'élection présidentielle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère comme prioritaire de renforcer des campagnes militantes, bien argumentées, d'opposition à la gestion du gouvernement socialiste et aux décisions de François Hollande. Il faut faire apparaître clairement les mauvais choix politiques des socialistes et leur incapacité à apporter des solutions pour la France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le candidat à battre en 2017 est et reste François Hollande. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme que sa priorité c’est la lutte contre la gauche pour aboutir à sa défaite en 2017.


LA CGT PREND EN OTAGE LES FRANÇAIS

Communication du MIL du 26 mai 2016

Le syndicat CGT, qui avait appelé à voter pour Hollande en 2012, a engagé une opération de publicité en organisant le blocage du pays par des grèves dans les transports, par le blocage de la production ou de la distribution du carburant. Il constitue une préparation à un potentiel appel à la grève générale reconductible. En effet, comme le prouvent les récents débats internes à la CGT, la grève générale reste le fantasme d'insurrection ‎de la gauche révolutionnaire depuis plus d’un siècle.

Ce mouvement syndical contre la loi travail est engagé par la CGT suivie par «Solidaires» et par certains syndicats Force Ouvrière. La CGT a fait le choix de durcir le conflit en mobilisant toutes ses forces dans cette bataille. Même devenue minoritaire, cette organisation syndicale reste, avec ses fédérations, la plus puissante et la plus organisée de France. Elle montre ses forces pour tenter d’enrayer son déclin progressif engagé depuis très longtemps. Pour cela, elle s’appuie sur les secteurs où elle a conservé des positions dominantes (notamment l’énergie, les transports, les ports et docks, la chimie). Ce mouvement syndical est soutenu par les partis de gauche : Parti communiste, Parti de gauche, Nouveau Parti Anticapitaliste.

Il demeure en France un bloc syndical et politique d'extrême gauche ‎avec la CGT ayant un poids réel sur des secteurs économiques clés. Les syndicats majoritaires dans le secteur privé lors des élections professionnelles (CFDT, CFTC et CFE-CGC) ne participent pas à ces mouvements de contestation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le durcissement des actions de la CGT contribue à creuser le fossé entre le gouvernement socialiste et la majorité du PS d'une part et la gauche de la gauche, d'autre part. Le gouvernement socialiste se trouve en difficulté pour gérer le mouvement engagé par la CGT alors qu’il ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale et que le débat au sein même du Parti socialiste se durcit progressivement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que l'équilibre au sein de la gauche ‎de la gauche bascule en faveur de la mouvance communiste et, plus particulièrement de la CGT et du PCF. Le Parti de gauche, EELV et la gauche du PS se trouvent marginalisés depuis le recours au 49.3 pour l'adoption de la loi travail en première lecture à l'Assemblée nationale. L'opposition à la loi passe par des actions syndicales de terrain dont la CGT assure la conduite. 

En cas d'alternance de 2017, il faudra que la droite républicaine soit forte et décidée pour prévenir et empêcher des actions de la CGT et de ses alliés. Tous les moyens utiles devront être mis en œuvre pour établir un rapport de force permettant de conduire les réformes en surmontant les blocages annoncés : disposer du soutien de l'opinion, gérer un rapport diplomatique avec les syndicats, mettre en place rapidement les mesures annoncées lors de la campagne, assurer une réaction immédiate aux actions illégales menées par des syndicalistes et «dire avant ce qu’on va faire et faire ce qu’on a dit».

Les événements actuels préfigurent les réactions face aux réformes à venir. Celles-ci doivent être anticipées. Il faudra que les responsables politiques aient la volonté de parvenir à surmonter les actions de blocage menées par les organisations syndicales d’extrême gauche contre les mesures de remise en marche de l’économie de la France.


LA GAUCHE EXTRÊME CONTRE LA LIBERTÉ DE TRAVAIL

Communication du MIL du 3 juin 2016

Des actions illégales se multiplient actuellement dans le monde du travail. Le droit de grève est reconnu en France avec les limites imposées par les règles applicables au service minimum. La liberté de manifester existe aussi. Ces droits ne peuvent être mis en cause.

Au-delà de l’exercice du droit de grève, il existe la liberté du travail pour les non-grévistes qui doit être respectée. De même, les droits des usagers doivent être respectés, en particulier dans le secteur des transports : route, rail, aviation… Ceux-ci ne doivent pas être pris en otage par des actions de grève comme c’est aujourd’hui trop souvent le cas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la multiplication des recours à la force par les meneurs d’extrême gauche, sous couvert de syndicalisme, dans les périodes de grève, qui débouchent sur des violences inacceptables.

Notamment : des piquets de grève pour empêcher l’accès aux entreprises des non-grévistes, des blocages d’instal­lations industrielles par des salariés d’autres entreprises afin d’imposer l’arrêt du fonctionnement normal des entreprises (dépôts de carburants). L’établissement des barrages physiques (par exemple avec des tas de pneus en flamme), l’occupation physique de locaux stratégiques (occupation d’un poste de contrôle d’une gare SNCF), des coupures d’électricité ciblées et organisées (Loire-Atlantique), des blocages des voies ferroviaires par une présence sur les voies ferroviaires (gare de Lyon), des blocages de voies routières ou les barrages filtrants routiers, des agressions physiques contre des responsables du personnel (cadres d’Air France) ou la séquestration de personnes dans l’entreprise lors de négociations sociales, des actes de sabotage sur l’outil de travail.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces pratiques extra syndicales ne sont pas nouvelles. Elles sont issues d’une idéologie marxiste débouchant sur des pratiques à caractère insurrectionnel. Mais la situation a profondément changé dans la mesure où ces pratiques sont devenues de plus en plus minoritaires.

Demain, les réformes structurelles indispensables à la remise en marche du pays, bien au-delà de la loi travail, risquent de conduire à des situations de blocage par des groupes politiques de gauche qui se sont rodés et qui sont déjà en ordre de bataille. Ce rapport de force prévisible entre pouvoir légal et groupes violents de gauche devra être anticipé s’il y a alternance en 2017 par une stricte application des textes en vigueur car il faudra rapidement mettre en œuvre une nouvelle politique. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’absence d’action et de réaction du gouvernement socialiste face à ces violences sociales de gauche. Il estime qu’il est impératif pour la puissance publique de faire respecter les droits des non-grévistes à travailler et des usagers de services publics à circuler.

Il faut que le gouvernement prenne des sanctions contre ces militants «syndicaux» très minoritaires menant des actions violentes sur le lieu de leur travail ou sur la voie publique. Les textes existants doivent être appliqués pour que les droits de grève et de manifestation ne soient pas détournés comme cela apparait trop souvent le cas par une minorité de militants d’extrême gauche menant des actions plus politiques que syndicales. Force doit rester à la loi.


PRÉVENTION DE LA RADICALISATION :

IDENTIFIER ET ISOLER LES ISLAMISTES

Communication du MIL du 6 juin 2016

Repères : le gouvernement a lancé une politique de «prévention de la radicalisation» islamiste au travers de réunions d'informations et de formations d'acteurs de terrain, notamment : enseignants, animateurs, travailleurs sociaux. ‎Il tente de mettre en œuvre des programmes de «déradicalisation» des personnes signalées. 

Le combat contre l'idéologie islamiste totalitaire concerne des publics divers tels que :

-De simples «admirateurs» du groupe État islamique (les fans). Ces jeunes ont besoin de retrouver des repères au travers de leur famille, de l’éducation, d’une information pertinente destinée à leur rééducation. Ils peuvent simplement afficher dans leur chambre un drapeau de Daech. Ils peuvent avoir cherché et visionné ‎des vidéos de massacres et de décapitations (par curiosité très malsaine) sans s'être engagés dans un projet ou avoir des contacts avec les réseaux islamistes.

-Des personnes adoptant des comportements islamistes révélateurs, comme le refus de l'égalité homme-femme, le refus qu’un homme serre la main d'une femme, le port de tenues caricaturales, l’attitude de femmes astreintes à marcher rigoureusement derrière «son» homme.

-Des individus ayant été recrutés par le «groupe État islamique» pour combattre, ou ayant combattu, à l'étranger (Syrie, Irak…) dans les brigades internationales de l'organisation islamiste. Ceux-ci relèvent évidemment d'autres mesures.

Certaines de ces personnes ont été signalées, repérées et sont traitées d'une manière ou d'une autre notamment par les services de renseignement, de police, de gendarmerie, des douanes. D'autres ne le sont pas encore. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que ces différentes catégories d’islamistes posent un problème global dans la mesure où leur engagement est progressif. Le basculement dans un projet terroriste et une complicité directe ou indirecte sont toujours possibles. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’insuffisance de la politique de «prévention» du gouvernement socialiste qui est inefficace et ne répond pas à la gravité de certaines situations.

Par exemple, dans plusieurs villes de périphéries urbaines (à forte population de tradition ou de confession musulmane), certains animateurs intervenant dans les établissements scolaires, de sport ou de loisirs‎ ont été recrutés sans contrôle de leur sympathie ou de leur adhésion à l'idéologie islamiste intégriste et totalitaire. Le développement des activités périscolaires (dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires) ‎conjugué à l'opportunité des emplois aidés, a conduit à des recrutements importants présentant des risques d’infiltration d’islamistes militants. De même, des élus (de gauche, du centre et de droite) ont choisi d'acheter la paix locale par le recrutement d'une part des petits chefs de quartier, ou de leurs proches et d’autre part de subventionner et de prêter des salles à des salafistes intégristes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le refus ostentatoire de l'égalité entre hommes et femmes apparaît comme un révélateur socialement assumé de la part des membres de la mouvance islamiste, contrairement à d'autres convictions ou comportements qu’ils parviennent à camoufler. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réclame que l’État mette tout en œuvre afin d’identifier les personnels «islamistes» exerçant des activités dans le domaine éducatif, du sport ou du loisir. Il faut qu’après identification des islamistes intégristes, ces personnes ne puissent plus avoir de contrats dans des postes d'encadrement de la jeunesse.