MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 345 DECEMBRE 2016


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

 

APRES LA PRIMAIRE, LE CHEMIN DE LA RECONQUETE

Communication du MIL du 29 novembre 2016

Repère : Le second tour de la primaire de la droite et du centre a été marqué par la victoire de François Fillon avec 65,5% des voix (2.919.874). Alain Juppé a recueilli pour sa part 33,5% des suffrages (1.471.898).

Après ce second tour des primaires et conformément à la position annoncée depuis le début (Communication du 30 mai 2016 : Primaire des républicains : le M.I.L confirme son engagement contre la gauche et Communication  du 15 novembre 2016 : Battre la gauche en 2017, c’est se mobiliser pour voter à la primaire de la droite et du centre), le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engage dans la bataille de la présidentielle, sous son insigne de la croix de Lorraine, pour contribuer à faire battre la gauche et défendre les valeurs gaullistes.


Pour cela nous allons soutenir le candidat choisi par notre famille politique, François Fillon. Nous tenons à féliciter et à remercier tous nos militants et tous nos cadres qui, grâce à une mobilisation importante, ont pu permettre le bon déroulement des réunions de tous les candidats chaque fois qu’ils nous en avaient fait la demande.

Les primaires de la droite et du centre ont été marquées par une forte dynamique politique traduite par une participation record avec plus de 4,3 millions de votants, un déroulement du scrutin sans anicroche, la désignation d’un candidat légitime à l’élection présidentielle de 2017, François Fillon, une acceptation générale des résultats du scrutin par les Républicains, une grande satisfaction quant à l’élan donné à une alternance politique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prévoit d’organiser des campagnes militantes de terrain en fonction des moyens financiers qu’il pourra mobiliser et la participation active de ses militants afin de permettre un bon déroulement des réunions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’une première condition nécessaire à l’alternance en faveur de la droite républicaine est acquise. Mais que le résultat de l’élection présidentielle reste incertain, quels que soient les actuels sondages et les commentaires des journalistes. La relativité de ces «prédictions» a été mise en évidence et il reste une période assez longue avant l’échéance.


Les forces de gauche apparaissent aujourd’hui divisées, mais la situation va se clarifier progressivement. La peur d’une absence de la gauche au second tour de l’élection présidentielle, comme en 2002, devrait conduire à un resserrement de l’offre politique de gauche en janvier 2017, au terme de la primaire de la gauche organisée par le Parti socialiste. Il y aura un candidat de gauche central à la présidentielle (en plus du tandem Macron - Mélenchon).


Les attaques des dirigeants de gauche contre les grandes lignes du programme de la droite républicaine se sont multipliées. Les menaces du dirigeant de la CGT contre les réformes prévues préfigurent les mouvements sociaux à venir. Il faudra se préparer à faire face à un mouvement de blocage des réformes par une minorité activiste, soutenu par la plupart des journalistes et des sondeurs.


En conséquence, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que rien n’est acquis, que le combat politique à mener pour arriver à une alternance en 2017 va être rude et qu’il faut s’y préparer avec détermination et s’en donner les moyens.


De la même manière, il semble indispensable de s’attacher à maintenir et développer, dès maintenant, les forces militantes civiques capables de soutenir, demain, la mise en œuvre des réformes sur le terrain (lycées, universités, entreprises, villes, etc.) si la droite républicaine l’emporte en 2017.



HOLLANDE-VALLS : UN BILAN CALAMITEUX

Communication du MIL du 5 décembre 2016

Repères : Lors de son discours du 1er décembre 2016, François Hollande a choisi de présenter lui-même un pré-bilan de son quinquennat avant d’annoncer sa décision de ne pas briguer un second mandat car il ne se considère plus en capacité de rassembler les forces de gauche.

François Hollande a présenté sa lecture du bilan de son action sans se remettre en perspective par rapport à ses promesses de candidat en 2012. Face à une opinion publique qui ne lui accorde plus sa confiance, il a préféré formaliser lui-même le bilan de son action. Il se déclare satisfait et ne reconnaît qu’un seul regret : sa proposition de déchéance de la nationalité pour les terroristes islamistes. Tout cela est bien peu face à la réalité de sa politique.

Il présente les résultats de la politique qu’il a menée avec son premier ministre Manuel Valls afin d’assurer sa défense et pour prendre date afin de réduire la portée de son bilan catastrophique, notamment lors de l’élection présidentielle.

Il présente des affirmations diverses : des formules creuses et mensongères comme «la dette du pays a été préservée», «j’ai également aidé les embauches», «j’ai placé la France au premier rang de la lutte contre le réchauffement climatique», «j’ai également régulé la finance et le système bancaire», … ; des affirmations complètement fausses comme les «comptes publics assainis», «sécurité sociale à l’équilibre», «fait baisser le chômage», «maintenu la cohésion nationale», «réussi la réforme de la formation professionnelle», «contrôle de l’accueil des réfugiés», «augmentation des effectifs des armées», «au niveau européen, j’ai agi pour que l’austérité puisse être enfin terminée», … ; des réformes très contestées comme «le mariage pour tous» ou «la loi travail».

Il faudrait surtout ajouter à cette énumération, tout ce qu’il aurait convenu de faire pour la France et qui ne l’a pas été durant les cinq années écoulées. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le bilan de la politique menée depuis 2012 est désastreux. Cet échec multiforme est visible et ressenti par une très grande majorité des citoyens.

Le tandem Hollande / Valls est indissociable. Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes, ne parviendra pas à échapper au poids de ce bilan, pas plus que les autres ministres, ou anciens ministres, s’ils venaient à l’emporter lors de ce scrutin.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le vrai bilan du quinquennat reste à établir au-delà de la version d’Hollande. Ce bilan engagera tous ceux qui ont œuvré avec lui, que cela soit dans son équipe gouvernementale (ministres, conseillers,..) ou parmi les parlementaires socialistes.

L’ouverture de la campagne présidentielle ne peut en aucun cas remettre les compteurs à zéro comme le souhaiteraient les socialistes sans assumer leurs responsabilités. Notre devoir est de rappeler ce qui a été fait et ce qui a échoué pour que ça ne se reproduise plus à l’avenir et qu’une véritable politique d’alternance soit appliquée par le candidat de la droite républicaine en cas de victoire.



FACE AU RISQUE D’ECHEC, HOLLANDE JETTE LE GANT

Communication du MIL du 2 décembre 2016

Repères : François Hollande a annoncé le 1er décembre 2016 au soir qu'il renonçait à se représenter pour un second mandat à la présidence de la République.

‎Après avoir présenté un rapide bilan «positif» de son action pour tenter de convaincre sur la réussite de son mandat, François Hollande a reconnu qu'il avait perdu la confiance de ses électeurs et des Français, que les divisions de la gauche étaient profondes. Pour ces raisons, il a annoncé qu’il ne se représenterait pas. 

Cette décision constitue une véritable rupture avec son projet de candidature construit depuis des mois avec le soutien de son équipe, et l’appui initial du Parti socialiste.

La mise en œuvre de la primaire de la gauche, la candidature d'Emmanuel Macron et les déclarations successives de Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Claude Bartolone et Manuel Valls ont contribué à remettre en cause la détermination de François Hollande à se représenter. 

Au-delà de la gauche de la gauche, nombre des membres de son camp l'ont abandonné les uns après les autres. Il en a tiré les conséquences en respectant les délais nécessaires pour permettre une candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche.  

Le nouvel équilibre des forces à gauche reste désormais à déterminer.

Dans un premier temps, à l’occasion de la primaire de la gauche fin janvier 2017, vont s'affronter Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Manuel Valls. Tous trois sont liés à la politique menée durant le quinquennat Hollande.

Puis, dans un second temps, lors de la campagne présidentielle, le candidat socialiste se retrouvera face à Emmanuel Macron («En marche !»), Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon («La France insoumise»). 

L'issue de ces deux matchs reste incertaine.

Les sondages actuels ne peuvent pas apporter une réponse à ces questions. Ils ne permettent pas de juger du rapport de force qui va forcément évoluer en fonction des campagnes et du talent des compétiteurs. Le jeu reste totalement ouvert. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la décision de François Hollande constitue la reconnaissance publique de l'échec global de la politique socialiste qu’il a menée.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que son retrait pourrait redonner à la gauche l'occasion de refaire son unité afin de créer les conditions pour remporter l'élection présidentielle, d’abord en étant présente au second tour puis en gagnant la présidentielle par des reports de voix d’origines diverses.

Le combat politique qui s'engage ne doit pas être sous-estimé par une croyance dans les sondages. Il va être difficile et il devra nécessiter de gros efforts. Toute la droite républicaine doit se mobiliser derrière le candidat choisi par les primaires de la droite et du centre, François Fillon. Il faut, qu’à son tour, il rassemble aussi toute la droite.



CASTRO : UN DICTATEUR COMMUNISTE EN MOINS DANS LE MONDE

Communication du MIL du 30 novembre 2016

Repères : Fidel Castro est mort à l’âge de 90 ans. Après 47 années d'un pouvoir sans partage depuis 1959, il a laissé la direction de Cuba à son frère Raul Castro afin de maintenir un régime communiste.

Rappelons que la réalité du régime cubain se caractérise toujours aujourd’hui par un régime de parti unique, le Parti communiste de Cuba (PCC). Les libertés publiques n’existent pas. Il règne une police politique qui quadrille complètement l’île. La répression de toute activité d'opposition est constante avec notamment l’arrestation des opposants et des emprisonnements sans jugement (plus de 10.000 en 2015), la censure, la pratique des tortures, et des exécutions sommaires. Le culte de la personnalité du dictateur Castro avec des portraits des héros de la révolution omniprésents (dont Castro et Che Guevara), des manifestations publiques organisées régulièrement par le régime, la diffusion de littératures et de films «révolutionnaires». Les détracteurs du régime sont toujours «victimes de manœuvres de harcèlement, d’actes de répudiation (manifestations organisées par des partisans du régime avec le concours d’agents des services de sécurité), ainsi que de poursuites pénales motivées par des considérations politiques ». Les autorités continuent de «contrôler l’accès à Internet, bloquant et filtrant certains sites, ce qui restreint l’accès à l’information et les critiques antigouvernementales».

Compte tenu de cette réalité indiscutable, sur laquelle les témoignages abondent, les propos de la part de nombreux journalistes célébrant Fidel Castro apparaissent comme scandaleux : comme les déclarations de certains «intellectuels» comme Jack Lang ou Bernard Kouchner, et celles de nombreux hommes politiques. La ministre socialiste de l’environnement, Ségolène Royal, a salué la mémoire de Fidel Castro comme «un monument de l’histoire», rejetant les accusations de violations des droits de l’homme à son encontre. Elle a dénoncé la «désinformation» et souligné au contraire l’existence sur l’île d’«une liberté religieuse» et d’«une liberté de conscience». «Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange», a-t-elle ajouté, estimant que «la France n’a pas à donner de leçon» à Cuba.

Le procès du communisme totalitaire n’a pas eu lieu sous la pression de tous ceux qui s’étaient compromis avec lui durant la période de la guerre froide alors qu’il perdure actuellement : Chine, Vietnam, Corée du Nord, Cuba …

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Fidel Castro est avant tout un dictateur communiste qui a installé un régime totalitaire depuis son arrivée au pouvoir jusqu’à aujourd’hui. Il est mort dans son lit sans avoir été jugé pour ses crimes contre l’humanité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l'apologie du dictateur communiste Fidel Castro célébré par des journalistes et dénonce la permanence des positions du Parti Communiste Français, de Jean-Luc Mélenchon et d'autres ‎personnalités de la mouvance communiste en faveur de régimes communistes totalitaires. Le quotidien communiste «l’Humanité» vient de consacrer un numéro de 16 pages entièrement à la gloire du dictateur communiste Fidel Castro. Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent, a déclaré que Fidel Castro «restera dans l’Histoire» comme «l’un des dirigeants du mouvement d’émancipation humaine».

Ces dirigeants politiques doivent être dénoncés pour leur grande proximité avec les régimes totalitaires, qu’ils continuent à défendre depuis la mort de Staline et la chute du mur de Berlin…

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) espère que cet évènement va créer les conditions favorables à d’un changement rapide de régime avec la libération des prisonniers politiques, l’instauration de libertés publiques, le jugement des criminels communistes ayant tué et/ou torturé et l’organisation d’élections libres pour que les Cubains fassent librement leurs choix à l’avenir.



POUR BATTRE LA GAUCHE EN 2017, IL FAUT AUSSI AVOIR RECOURS AUX MILITANTS ET À L’ACTION MILITANTE

Communication du MIL du 6 décembre 2016

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) constate le succès de la primaire de la droite et du centre avec le choix de François Fillon ainsi que la mise en ordre de bataille du parti «Les Républicains». Mais la victoire aux échéances électorales de 2017 n’est pas assurée automatiquement. Un affrontement politique difficile contre la gauche et le FN va s’engager pour remporter l’élection présidentielle de 2017. Il ne faut en aucun cas se laisser bercer par les sondages d’opinion actuels mais se préparer à un match serré.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) estime que la communication virtuelle est évidemment incontournable (Facebook, réseaux sociaux, etc.), mais qu’elle n’est pas suffisante. Elle ne constitue qu’un étage dans la construction d’une communication politique. Il faut aussi notamment être en mesure de mobiliser des militants bénévoles pour assurer une présence physique sur le terrain pour des tractages, des boîtages, l’organisation et la gestion pratique des réunions, des affichages, du porte-à-porte…

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) persiste à penser que la communication politique repose d’abord et avant tout sur les idées et les valeurs défendues, puis, sur leur expression par un(e) orateur(trice) de talent ; d’abord au niveau national, puis au niveau local, pour donner confiance aux citoyens et les convaincre de voter. A ce titre, la primaire de la droite et du centre de novembre 2016 a donné lieu à un véritable débat sur les idées et les méthodes, dont il faut en tirer tous les bénéfices.

Le Mouvement Initiative et Liberte (M.I.L), dont l’insigne représentant une croix de Lorraine, apportera à la future campagne politique présidentielle la participation de ses équipes de bénévoles. Ces bénévoles donnent de leurs temps et de leur personne. Il s’agit d’actes patriotiques et civiques ayant comme seule ambition de servir leur pays en défendant le meilleur choix pour celui-ci. La présence de stands du Mouvement Initiative et Liberte (M.I.L) doit être un plus dans l’expression des valeurs gaullistes. Pour cela les organisateurs des campagnes électorales à venir doivent avoir à cœur d’intégrer les militants du Mouvement Initiative et Liberte (M.I.L) dans le dispositif général pour disposer de leur efficace soutien. Cette position a toujours été défendue notamment en novembre 2013 ou le Mouvement Initiative et Liberte (MIL) avait choisi comme thème de sa XXIIIème Convention nationale «Sans militants de droite, pas de reconquête de la France».

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) sait que, dès début 2017, il conviendra d’assurer la totale activation d’une organisation militante efficace pour les campagnes de la présidentielle et des législatives, notamment pour affirmer une vision d’inspiration gaulliste, pour témoigner d’une totale opposition à la gauche et au bilan de l’équipe Hollande / Valls (fiscalité, emploi, famille, école, immigration, etc.). Il faut une opposition franche pour remporter les échéances à venir. Le programme, développé lors de la primaire par François Fillon, est de nature à assurer cette approche d’affrontement gauche-droite.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) mènera en priorité une campagne contre les candidats des gauches tout en participant, si les conditions sont réunies, à l’organisation sur le terrain de campagnes d’information ainsi que la gestion de réunions publiques. Les conditions d’une véritable alternance politique, avec François Fillon puis avec les candidats de la droite républicaine et du centre aux législatives, sont en voie d’être construites.



PRG ET CANDIDATURE,

UN POSSIBLE EFFET TAUBIRA COMME EN 2002 ?

Communication du MIL du 3 décembre 2016

Repères : Le Parti radical de gauche (PRG) a choisi la voie d’une candidature indépendante à la présidentielle de 2017 sans passer par la primaire de la gauche socialiste. Lors de la convention du PRG du 26 novembre, l’ancienne ministre du Logement, présidente du parti, Sylvia Pinel, a été investie comme candidate à l’élection présidentielle. Sa candidature a obtenu 344 voix contre 46 (et 18 abstentions). Sylvia Pinel est actuellement vice-présidente de la région Occitanie.

Le Parti radical de gauche (PRG) a été partenaire du Parti socialiste depuis le début du quinquennat de François Hollande. Il avait participé en 2011 à la primaire organisée par le Parti socialiste en présentant son président, Jean-Michel Baylet, qui avait recueilli 0,64% des voix.

Il dispose encore de trois membres au sein du gouvernement socialiste : Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Annick Girardin (Fonction publique) et Thierry Braillard (Sports). Le PRG s’est maintenu depuis 2012 dans la majorité gouvernementale socialiste.

Dans un premier temps, le PRG a intégré la «Belle alliance populaire» (BAP), réunion de partis autour du PS, mise en place par Jean-Christophe CAMBADELIS. Puis, dans un second temps, fin juin, le PRG a quitté ce regroupement «faute de considération» de la part du PS lors de l’annonce de l’organisation d’une primaire sur laquelle le PRG n’avait pas été consulté.

Certains membres du PRG sont tentés de soutenir la candidature d'Emmanuel Macron («En marche !») tels que les parlementaires, Alain Tourret, Paul Giacobbi, Jacques Krabal et Jacques Mezard. Ils ont été largement mis en minorité lors de la convention du parti. Le discours «anti-parti» de Macron va à l’encontre même des intérêts historiques d’un parti comme le PRG. «Emmanuel Macron n’est pas radical de gauche» (Jean-Michel Baylet).

Le choix des radicaux de gauche de ne pas participer à la primaire de janvier 2017 réside dans leur refus de s’engager à soutenir un candidat de la gauche du Parti socialiste, comme Arnaud Montebourg, s’il venait à l’emporter.

Le PRG, comptant un millier d’élus, ne devrait pas connaitre de difficultés à réunir les 500 parrainages nécessaires à une candidature à la présidentielle. Il lui reste à démontrer sa capacité à mener une campagne nationale difficile en raison de son implantation très partielle (sud-ouest, grand est…), puis à convaincre les électeurs en présentant une personnalité peu connue et étroitement associée au bilan de François Hollande. Le dernier candidat présenté par le PRG en 2002 n’était autre que Christiane Taubira, non membre du parti. Elle n’avait obtenu que 2,3% des suffrages, mais son score avait compté, car il avait participé à l'élimination de Lionel Jospin dès le premier tour de la présidentielle.

Enfin, il semble envisageable que le Parti radical de gauche réexamine son choix de recourir à une candidature indépendante au cas où Manuel Valls remporterait la primaire socialiste, ce qui n’est pas acquis.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate le désordre politique actuel régnant au centre gauche. La candidature d’Emmanuel Macron ne semble avoir pu rallier à ce jour ni le Parti Radical de Gauche, ni les groupes écologistes de centre gauche engagés dans la primaire socialiste.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces groupes politiques ont été, et sont associés pleinement au gouvernement socialiste et co-responsables de l’échec de la politique menée sous le quinquennat de François Hollande.