MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 393 JUIN-JUILLET 2019



LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LA DROITE RÉPUBLICAINE DOIT ÊTRE GAULLISTE ET DANS L’OPPOSITION

Communication du MIL du 6 juin 2019


Le résultat de l’élection européenne de 2019 a déstabilisé, dans l’immédiat, la Droite républicaine. Même s’il s’agit là d’un résultat de circonstance, sur un scrutin particulier, il s’avère révélateur de nombreuses tensions et ambitions. Ces derniers jours, la profusion de déclarations de responsables politiques, mais aussi de militants choqués, la démission de certains ou de certaines, conduisent à une impression de confusion et de chaos.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite d’abord remercier Laurent Wauquiez. D’abord, il a été élu par les militants LR qui ont, ainsi, nettement montré la ligne politique qu’ils voulaient voir défendue. Ensuite, il a été élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes sans aucun bidouillage. Nous voulons le remercier car, avec lui, nous avions beaucoup échangé et avions signé, de nouveau, pour notre mouvement, un accord comme personne morale associée (PMA) aux LR. Dans le cadre de cet accord, il y a, en autre, la présence de dix de nos représentants au Conseil national et d’un de nos représentants au Bureau politique des Républicains.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme sa critique de la politique menée par Macron et son gouvernement : absence de réduction de la dépense publique, réforme de l’assurance chômage, non contrôle de l’immigration clandestine, projet de loi bioéthique (PMA sans père), réforme constitutionnelle avec instauration d’une proportionnelle partielle, nouvelles taxes, augmentation de l’électricité, etc. Notre opposition à la politique du gouvernement reste inchangée, car Macron n’a aucunement changé de ligne. Les élus qui s’affichent «Macron compatible» devront assumer leur choix en défendant la gestion Macron.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il faut apporter un soutien actif à tous nos élus, dans les débats parlementaires et ailleurs, au cours des mois qui viennent. Il importe de soutenir les actions de nos députés et de nos sénateurs et de les faire valoir auprès des citoyens. Il s’agit de contribuer à la visibilité politique et médiatique des actions de la Droite et du Centre pour affirmer la permanence de la Droite républicaine et appeler au rassemblement. Le choix des futurs «chefs» en découlera. Les groupes à l’Assemblée nationale et au Sénat doivent être, notamment, un des points de départ de la reconstruction et aussi de l’élaboration d’un programme d’action, de gestion et de défense des valeurs que nous défendons. Pour voter la Droite républicaine, il faut que les Français sachent ce pourquoi nous nous battons.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la détermination de la ligne politique et du projet de la Droite et du Centre priment avant tout. Défendre nos idées et nos valeurs avec conviction et pédagogie pour rassembler à droite. Contribuer à la réflexion sur le projet commun qui unit les gens de droite. Décider quelles priorités doivent être retenues pour la France et bien les expliquer aux électeurs. C’est en s’appuyant sur les militants et l’action militante qu’il sera possible de toucher un grand nombre de personnes. Pour surmonter la situation actuelle, la Droite républicaine doit défendre des valeurs gaullistes et continuer à affirmer clairement sa place dans l’opposition à Macron.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle quels sont nos adversaires. L’adversaire principal est la gauche sociale-démocrate de Macron (Lrem-Modem) qui mène une politique sans débouchés. La communication gouvernementale, avec le soutien de journalistes, a égaré, pour un temps, des électeurs de droite et du centre. Il convient d’expliquer pourquoi ils se sont égarés. Un autre adversaire est constitué par l'écologie radicale anticapitaliste et les partisans de la décroissance. Ils représentent, sous un «masque vert», le nouveau visage de l’extrême gauche traditionnelle (marxiste), de même, sur un autre plan, la mouvance d'ultra gauche fait peser sur la République, les élus et les citoyens, un risque concret du retour de la violence politique en France.


MACRON N’EST NI GAULLISTE, NI GAULLIEN, NI DE DROITE

Communication du MIL du 13 juin 2019

 

Repère : L’esprit gaulliste, qui a marqué l’histoire de France, s’applique toujours parfaitement aux enjeux actuels. La pertinence de ses principes fondamentaux reste toujours aussi forte.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Macron mène une politique qui se trouve à l’opposé de l’esprit du gaullisme depuis plus de 2 ans. Sa démarche politique est celle d’une gauche sociale-démocrate libertaire et n’a rien de commun ni avec le gaullisme ni avec la droite. Son discours cherche à rassembler, mais sans y parvenir. Son soutien excessif à la liste LREM-Modem aux européennes montre qu’il n’a pas pris conscience de la dimension de la fonction de Président et qu’il est resté au rang d’un simple chef de parti. Les sondages successifs attestent du faible soutien dont il dispose dans l’opinion. Il a encore une majorité à l’Assemblée nationale, mais sa politique a subit un rejet aux européennes de la part de près de 80% des Français. Il s’agit d’un résultat marquant une opposition à ce dernier après deux années de déceptions successives et de contestations multiformes de la part des Français (samedi des gilets jaunes).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l’esprit gaulliste réside dans une approche politique globale sur les questions majeures. Macron a une vision parcellaire car budgétaire et financière. Il imagine une France composée de communautés destinées à vivre ensemble (communautarisme).


Son absence de discours sur la place de la religion musulmane en France illustre cette incapacité à assurer une approche commune à tous les Français. La loi «immigration et asile» de Macron n’a pas apporté les réponses attendues en matière d’un arrêt de l’immigration illégale.


Macron ne combat pas les diverses ingérences étrangères - économiques, religieuses ou politiques - que subit la France. Son gouvernement valide des achats d’entreprises françaises sensibles par des entreprises étrangères. La décision de vendre Aéroports de Paris (ADP) illustre sa politique, comme l’aéroport de Toulouse qui a déjà été cédé aux Chinois (cette transaction est contestée car illégale). Macron vise une participation sans contrôle de notre pays à une mondialisation dont les rapports de force apparaissent, depuis des années, fortement défavorables (balance commerciale très négative). Il ne comprend pas que les règles de la mondialisation sont en train de changer en profondeur (dont le rapport Chine/États-Unis).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les réformes institutionnelles, que vient de relancer Macron, vont contre l’esprit des institutions de la Ve République. C’est, par exemple, le cas du projet d’un scrutin à la proportionnelle pour la désignation des parlementaires ou du tirage au sort des membres du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE). Son refus de recourir au référendum, pour modifier les institutions, est contraire au gaullisme.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate depuis deux ans, au sein de l’Union européenne, son absence d’efficacité à défendre les intérêts de la France dans les négociations. Il vient juste de faire campagne en faveur de la «construction de l’Europe fédérale» avec de nouveaux transferts de souveraineté (climat, économie, etc.). Macron promeut un multiculturalisme ouvert. Il a affirmé l’absence d’une culture française au profit d’une culture européenne. Il fait l’éloge de la «souveraineté européenne», alors que l’UE n’est en aucun cas un pays. Il ne défend pas la souveraineté de la nation française en Europe.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les projets de réformes sociétales ; comme la «PMA sans père», la reconnaissance de la «Gestation pour autrui (GPA)» réalisée à l’étranger ou la dépénalisation de la consommation du cannabis. Qui peut imaginer que cette politique de mise en cause de la femme, de l’homme et de la famille puisse s’inscrire dans l’esprit du gaullisme ?


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le projet de Macron de remettre en cause des aides sociales, avec la réforme de l’assurance chômage, le projet de Revenu Universel d’Activité (RUA) fusionnant les aides sociales (RSA, APL, prime d’activité) pour, au final, aboutir à les réduire comme l’exemple de l’augmentation de la CSG qui doit, pour une part, profiter aux retraités. Macron agit contre l’esprit du gaullisme qui affirme la nécessité de la solidarité nationale, conduite par l’État à destination des personnes les plus faibles et les plus pauvres dans la société.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle aux quelques maires, élus principalement par des électeurs de droite, qui viennent publiquement d’apporter leur soutien à Macron pour des raisons diverses (par réseau, amitiés ou par souhait de ne pas avoir de liste LREM contre eux en 2020), que «Non, Emmanuel Macron n'est pas de droite», comme vient de le rappeler fort à propos Gabriel Attal, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation Nationale.


Lors des élections municipales, ces «maires macronistes» n’auront évidemment pas les suffrages des citoyens qui se trouvent dans l’opposition à la politique de Macron et cela quelle que soit la valeur de leur gestion municipale : qui a baissé les financements des collectivités locales depuis deux ans ? Macron.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que Macron dévoie les institutions pour mener sa politique (voir le rôle du premier ministre) après avoir endossé le costume de président de la République, comme avait su le faire François Mitterrand et François Hollande. Par son talent oratoire, son omniprésence médiatique et la mobilisation partisane de l’appareil d’État et de certains médias, Macron a su tromper des gens de bonne foi, qui n’ont pas perçu ses manœuvres au travers de son discours flou. Mais cela n’aura qu’un temps, car il y a toujours une heure de vérité.


À aucun moment il n’a été possible de le qualifier comme gaulliste ou gaullien ou ayant l’esprit gaulliste, car son action est clairement dans un axe opposé aux valeurs du gaullisme. Ceux qui prétendent le contraire se placent dans le camp des «idiots utiles» (au sens de Lénine), voire des promoteurs, conscients ou non, de la pratique du «Pont de la rivière Kwaï».


ADP, FDJ,  MACRON BRADE LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES

Communication du MIL du 20 mai 2019


Repère : «La proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris est conforme aux conditions fixées par l'article 11 de la Constitution » - Conseil constitutionnel - Décision n° 2019-1 RIP du 9 mai 2019


Macron vient de faire adopter la privatisation d’ADP (ex-Aéroports de Paris) dans la cadre de la loi PACTE (plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises).


Une initiative parlementaire remet en cause cette décision et affirme que l'aménagement, l'exploitation et le développement des aérodromes de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly et de Paris-Le Bourget revêtent le caractère d'un service public national au sens du neuvième alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. De plus, la privatisation d'ADP priverait l'État d'une manne financière, le priverait du contrôle sur les décisions stratégiques du groupe et risquerait de nuire à la qualité de l'accueil des voyageurs. 248 parlementaires d’opposition appellent à la tenue d’un Référendum d'Initiative Partagée sur ce sujet. Un référendum d'initiative partagée (RIP) peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenu par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.

Le Conseil constitutionnel vient de valider la possibilité d'un RIP, tel que déposé par des parlementaires de l’opposition. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, qui instaure cette possibilité, c'est la première fois qu’elle est activée. La période de recueil des soutiens des électeurs à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris s’ouvre. Ce référendum doit maintenant recueillir 4.717.396 signatures, soit un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cet objectif est élevé, mais réalisable. Au terme de cette procédure, une consultation de la population pourra avoir lieu. La démarche de privatisation engagée par Macron devrait être bloquée dans l’immédiat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son profond attachement au caractère de service public national de toutes les infrastructures de transport en France (routière, autoroutière, ferroviaire, portuaire et aéroportuaire), dont, en particulier, ADP. Il s’agit, en effet, d’un enjeu d’indépendance nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la politique de Macron dans le domaine de la privatisation d’entreprises stratégiques pour l’intérêt de la Nation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient la démarche des 248 parlementaires en faveur de l’organisation de ce référendum d’initiative partagé. Il s’agit d’une initiative commune réunissant des députés et sénateurs de différentes étiquettes (Les Républicains, LFI, PS, LR, PCF et du groupe «Libertés et territoires») dans l’intérêt de la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage tous ses adhérents et ses sympathisants à participer activement à la collecte des signatures des électeurs en faveur de la tenue de ce scrutin référendaire.



LE 18 JUIN, JOURNÉE NATIONALE COMMÉMORATIVE DE L’APPEL DU GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE

Communication du MIL du 18 juin 2019


Comme chaque année, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) commémorera l’appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle. Cette année, nous célébreront les 79 ans de l’Appel.


Cette année sera aussi marquée par le 47ème anniversaire de l’érection de la Croix de Lorraine au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises. La Croix de Lorraine fut inaugurée par Georges POMPIDOU.


À cette occasion le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle les différents thèmes de campagne qu’il diffuse à cette occasion.


Par ailleurs, ses délégations départementales s’associeront, dans de très nombreux lieux, aux cérémonies officielles (par décret du 10 mars 2006) de commémoration de l’Appel du 18 juin 1940. Il est à noter le grand rassemblement qui se tient, chaque année, à Saucats en Gironde. Il aura lieu le dimanche 23 juin cette année.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite que de nombreuses fédérations des Républicains (LR) aient pris l’initiative de réunir leurs militants en cette date anniversaire pour une commémoration de l’Appel du Général de Gaulle. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son entier soutien à toutes ces initiatives.


POURQUOI IL FAUT ALLER VOTER LE 26 MAI 2019

Communication du MIL du 22 mai 2019


À l’occasion de l’élection de nos députés au Parlement européen, il existe un large choix. Les pronostics donnant une participation de l’ordre de 40% (40,73% en 2014), à cette élection, posent un problème pour la démocratie et la République. Il faut adopter un comportement civique, voter et faire voter le dimanche 26 mai.


ET POURQUOI IL FAUT VOTER CONTRE LA LISTE DE MACRON


Macron a choisi de mélanger son rôle de président de la République avec celui d’un chef du parti «La République en Marche (LREM)». Macron se déclare «acteur et non spectateur», il ne représente plus la France, mais un groupement partisan représentant la gauche sociale-démocrate. Il ne vise pas à rassembler les Français, mais au contraire il concourt à les diviser.


Macron souhaite dramatiser le vote avec une fable réduisant à un enjeu : «progressistes» contre «nationalistes». Il développe des discours catastrophistes. Certains médias amplifient ce discours. Il désigne son «ennemi», le valorise dans tous ses discours pour tenter de créer un sursaut de mobilisation contre cet «ennemi». Il «panique» et utilise des arguments le plus souvent inexacts dans la dernière ligne droite de la campagne.


Macron décrit mal la situation politique française et européenne. Les positions des États membres ont évolué progressivement ces dernières années et la construction d’un État fédéral européen n’est plus d’actualité. En prônant une Europe fédérale, Macron apparaît comme un homme du passé.

Macron évoque un «risque existentiel» pour l’Union européenne. Mais c’est lui qui fait courir ce risque en voulant imposer une supranationalité (nouvelles institutions, nouveaux impôts européens, politique à la majorité relative) dont ne veulent pas les nations. C’est à cause de cette politique que la Grande-Bretagne quitte l’UE. Des pays de l’est européen, qui refusent cette marche vers la supranationalité, sont aussi menacés de sanctions (Hongrie, Pologne).


Cette élection est un scrutin à la proportionnelle à un tour (pas un scrutin majoritaire). Aucune liste n’aura la majorité des élus français. La répartition des suffrages se fera entre 34 listes, dont 6 auront probablement des députés européens élus : LFI, PS, EELV, LREM-MODEM, Les Républicains et RN. Macron a déjà perdu cette élection, car sa liste ne réunira au mieux qu’un quart des députés élus.


Européennes 2014


19.747.893 votants – 18.955.761 exprimés – 46.544.712 inscrits - 74 sièges


FN 4.712.461 voix -  24,86 % des exprimés - 10.12% des inscrits -   24 sièges

UMP 3.943.819 voix -  20,81 % des exprimés - 8.47% des inscrits - 20 sièges

PS 2.650.357 voix -  13,98 % des exprimés - 5.69% des inscrits - 13 sièges

UDI - MoDem 1.884.565 voix -  9,94 % des exprimés - 4.05% des inscrits - 7 sièges

Les Verts 1.696.442 voix -  8,95 % des exprimés - 3.64% des inscrits - 6 sièges

Front de gauche 1.252.730 voix -  6,61 % des exprimés - 2.69% des inscrits - 4 sièges

DLR 724.441 voix -   3,82 % des exprimés - 1.56% des inscrits - 0 siège

Gauche 549.734 voix -   2,90 % des exprimés - 1.18% des inscrits - 0 siège


Nous voyons bien, à travers ce tableau, que les chiffres sont parlants et qu’en 2014, le FN était le premier parti dans le cadre des élections européennes. Mais ce résultat n’a pas changé grand-chose dans la gestion de l’Europe. Le dernier sondage IPSOS du 20 mai 2019 donne : RN à 23,5%, LREM-Modem à 23%, LR à 13%, Les Verts à 8,5%, LFI à 7,5%, PS à 5,5% et DLF à 4%. Tout cela est très proche des chiffres de 2014 en % des suffrages exprimés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à voter le 26 juin 2019 pour la Droite républicaine et contre Macron, contre son programme et la composition de sa liste. Ainsi toute la gauche (LREM-Modem, PS, LFI, Les Verts) sortira, comme Macron, minoritaire de cette élection.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que le programme de Macron est à la fois fédéraliste, simpliste et hypocrite (voir CP du 14 mai 2019). Ses députés seront isolés au Parlement européen et sans grande influence car ils ne feront pas partie du groupe majoritaire comme la droite républicaine.


MICHEL ANFROL NOUS A QUITTÉS

Communication du MIL du 24 mai 2019


A 84 ans, brutalement, Michel ANFROL nous a quittés. Il était un vieux et vrai gaulliste de toujours. Avec lui, disparaît un de ceux, de plus en plus rares, qui était un grand témoin et un acteur du Gaullisme. A 19 ans, en 1954, il avait pris la responsabilité des jeunes du RPF.


En 1958, il a agi au moment du retour du Général et de l’avènement de la V° République. Journaliste, d’abord dans la presse écrite ensuite à la RTF, en France et à l’étranger, Michel Anfrol faisait partie, dans cette profession, de la «garde gaulliste».


En témoigne un billet manuscrit du Général sur lequel ce dernier avait listé quelques amis journalistes. Michel m’avait donné une copie de ce billet à l’intérieur duquel il était cité – en compagnie de mon père, Michel HABIB-DELONCLE.


En 1968, Michel, avec quelques autres fidèles, tint la Maison ORTF. Et, le 28 Avril 1969, c’est lui qui annonça au Journal Télévisé la démission du Général. Vieux militant, comme bien d’autres, il était en larmes. Son image, ce soir-là, restera gravée dans les yeux des gaullistes qui le virent.


Toujours actif, Michel ANFROL resta jusqu’au bout au service du Gaullisme. Il devint un des piliers de la Fondation Charles de GAULLE en prenant en charge la création et l’animation des «Amis» de la Fondation. Sans relâche, il organisait, avec dévouement et désintéressement des débats notamment pour rappeler les épopées du Gaullisme et des gaullistes : la France Libre, la Résistance, les dix premières années du Gaullisme, la victoire de Mai 68. Ces dernières semaines encore, il militait pour l’Europe des Nations du Général de GAULLE.


Encore un des nôtres qui va nous manquer ! Il faut s’incliner devant notre compagnon, Michel ANFROL. Il faut, dans notre grande famille, lui dire Merci.


Il nous faut partager la peine de sa merveilleuse épouse Madeleine et lui témoigner notre amitié gaulliste.


Pierre HABIB-DELONCLE