MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 400 DECEMBRE 2019  



APPEL DE COTISATION POUR 2020


Si vous êtes en possession de la carte d’adhérent 2020 ou si vous venez d’envoyer votre cotisation 2020, cet appel ne vous concerne pas.

Le M.I.L, pour l'année 2019, c'est 15 journaux (19 en 2018, 20 en 2017 et 15 en 2016), 62 communications (67 en 2018, 61 en 2017 et 81 en 2016), 23 campagnes militantes (24 en 2018, 55 en 2017 et 18 en 2016).

Tout cela n'est possible que grâce à votre adhésion, à votre renouvellement d'adhésion et à vos dons chaque année. 

Nous avons besoin de vous, de votre soutien et de votre engagement à défendre les valeurs gaullistes, civiques et patriotiques.

Vous n'êtes pas sans savoir que le M.I.L n'existe que par ses adhérents et ses donateurs. Nous ne recevons pas de subventions. C'est uniquement votre cotisation qui permet l'organisation de campagnes militantes ainsi que des campagnes d'E-publipostage.

Christian Labrousse, président du MIL

le Bureau national du MIL

et le Centre national du MIL

vous souhaitent, ainsi qu'à tous ceux qui vous entourent, de bonnes fêtes, vous assurent de leurs sentiments dévoués, espèrent que 2020 sera pour vous et les vôtres une excellente année et qu’elle soit marquée par le renouveau de nos idées et de nos valeurs civiques et gaullistes et par une véritable mobilisation de toutes les énergies contre la gauche sous toutes ses formes et appellations !


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

MACRON CONTRE LA JEUNESSE

Communication du MIL du 22 novembre 2019


Repère : Macron, son gouvernement et son administration s'imposent des contraintes budgétaires sans prévoir les effets sur le plan économique et social. Ils provoquent progressivement un rejet général.


Ainsi, la politique menée par Macron et ses projets en cours sont marqués par une suite de mesures très défavorables aux jeunes dans différents domaines.


Sur le plan de l'emploi, un ciblage exclusif sur les jeunes sans qualification (Missions locales) a été mis en place. Les jeunes en échec universitaire et les diplômés sans perspective sont abandonnés par les politiques publiques. Exemple : le financement des entreprises n'est pas accordé pour l'apprentissage des diplômes supérieurs au bac. La fin de la politique en faveur de l'emploi pour les jeunes, depuis 2017, a été marquée par la disparition de centaines de milliers de contrats aidés (dont bénéficiaient des jeunes en difficulté) ainsi que la disparition de la prime versée aux TPE/PME pour leurs embauches. 


L'évolution des formations initiales n'a pas été suffisamment engagée pour répondre aux besoins du marché du travail. À chaque fois que Macron ou Philippe parlent de «pénuries de personnels», cela veut dire que la gestion des formations initiales nécessaires n'a pas été organisée en amont par le gouvernement. Il manque des formations sélectives et professionnelles pour répondre aux besoins.

L'accès à l'assurance chômage des jeunes qui débutent sera plus long depuis le 1er novembre 2019. Il faut désormais avoir travaillé 6 mois durant les 24 derniers mois pour prétendre à une indemnisation chômage. Cette mesure touche tous les jeunes qui débutent avec des contrats courts. Elle annule les dispositions antérieures négociées avec l'ensemble des organisations étudiantes.


Beaucoup de jeunes, qui débutent, ne toucheront plus les APL à partir du 1er janvier 2020. Car les APL seront calculées sur les revenus de l'année en cours et non sur l'année n-2. Seuls les jeunes ayant de faibles revenus conserveront l'APL. Elle annule là aussi les dispositions antérieures obtenues par l'ensemble des organisations étudiantes.


Le projet de réforme des retraites semble évoluer pour ne s'appliquer qu'aux nouveaux salariés, c'est-à-dire aux jeunes, lors de leur premier emploi. Les jeunes auraient une retraite comptabilisée en points dont la valeur du point pourra fluctuer à la hausse ou à la baisse. 


Le projet de Revenu Universel d'Activité (RUA), qui doit fusionner l'ensemble des aides sociales (RSA, prime d'activité, ASS, etc.), menace le devenir des bourses d'études des étudiants. Elles pourraient être absorbées par le RUA. Plus globalement, le RUA menace certaines familles et certains jeunes.


L'expérimentation du Service National Universel (SNU) apparait comme un échec, or c'est l'unique nouveauté, depuis 2017, de la politique de la jeunesse. Cette expérimentation est gérée par l'éducation nationale pour une présence en collectivité de quelques semaines de quelques milliers de jeunes volontaires ayant environ 16 ans. Cela ne constitue pas, comme annoncé par Macron, le rétablissement d'un service militaire ou d'un service national !


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique de Macron qui porte atteinte aux intérêts de la jeunesse et juge que cette politique offre un cadre à une mobilisation de certains jeunes, conduite par l'extrême gauche étudiante. Ce mouvement va se joindre à l'ensemble des contestations contre Macron. Il débutera dès le 5 décembre avec une suite imprévisible.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite une vraie politique de la famille et de la jeunesse qui puisse donner une chance à tous les jeunes et qui favorise l'accès à l'entrée dans l'emploi en dépassant les freins actuels. Il faudra que la droite républicaine élabore et propose une politique nouvelle en faveur des jeunes de 15 à 29 ans.


MANIFESTATION ET RÉFORME DES RETRAITES, UNE GRAVE CRISE SOCIALE S'ANNONCE

Communication du MIL du 3 décembre 2019


Il faut, dans un premier temps, assurer l'équilibre financier des régimes des retraites actuels et, dans un second temps, réformer les systèmes de retraite. Alors que le projet de Macron et Philippe n'instaure qu'un «régime universel à points», cette option n'est pas une solution valable dans la globalité. Certes, le projet de suppression des «10 régimes spéciaux» de retraite (RATP, SNCF, énergies, etc.) est légitime, mais la réforme ne se résume pas à cette mesure symbolique, qui concerne moins de 1,5% des salariés. Il s'agit d'un rideau de fumée, mis en avant par le gouvernement, pour occulter la question majeure qui porte sur le rapprochement entre le régime général des entreprises du privé et ceux des fonctions publiques, plus favorables. Les mesures proposées concernant les femmes et les familles constituent des menaces.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le projet sur le principe, mais aussi sur la méthode employée, dans la mesure où l'exécutif a maintenu une impression de flou, au travers de déclarations contradictoires sur les personnes concernées par la réforme et sur le calendrier d'application qui varie au fur et à mesure des discours.


Conséquence, l'inquiétude grandit. Nous comprenons et partageons l'inquiétude d'une grande majorité de l'opinion face au projet de réforme des retraites de Macron. Une mobilisation de très nombreuses organisations allant de la CGT, FSU ou FO jusqu'aux cadres de la CGC en passant par les organisations des professions libérales (avocats avec le Conseil national des barreaux, etc.) aura lieu le 5 décembre 2019. Elle devrait dépasser les contours habituels, car, dans de nombreux cas, la base va déborder des organisations syndicales qui ne contrôleront pas la situation. Ce projet de réforme universelle conduit à un rejet général.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) recense des risques induits à la fois graves et immédiats pour notre pays.


Nous redoutons une consolidation durable de la tension sociale dans de nombreux secteurs. Une grande confusion des idées, liée à la diversité des motivations des manifestants, s'exprimera le jeudi 5 décembre 2019 : celles des salariés des régimes spéciaux ou autonomes, des fonctionnaires, des enseignants, des professionnels de la santé, des membres des professions libérales, des étudiants et des lycéens, … Les commentaires des médias, qui vont couvrir les événements, alimentent, dès à présent, cette confusion.


Nous dénonçons les risques de débordements violents par les groupes d'ultra-gauche, de blacks blocks, des casseurs et délinquants divers qui s'y joignent, comme le font craindre les expériences récentes et l'absence d'un service d'ordre conséquent de la part des organisateurs. Un risque élevé existe que se produisent des violences majeures contre les biens et les personnes, avec une perte de contrôle.


Nous nous inquiétons de la probable paralysie de la France, pendant un temps indéterminé, annoncé par le caractère reconductible de la grève engagée par les syndicats dans le secteur des transports (intersyndicales SNCF et RATP, organisations de routiers, etc.). Cette situation risque d'être amplifiée par les actions de la base.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que Macron et Philippe sont totalement responsables de cette grave crise sociale qui ne fait que débuter, par leurs choix politiques, par l'absence d'un réel dialogue social et citoyen et par la fluctuation de leurs déclarations nourrissant les inquiétudes légitimes de très nombreux Français. La conduite de ce projet de réforme traduit soit un amateurisme politique étonnant, soit un cynisme total.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande le retrait du projet Macron, avant le 5 décembre 2019, pour désamorcer la crise qui s'annonce, sans attendre davantage une phase qui pourrait s'avérer difficilement contrôlable.


CÉRÉMONIES DU 5 DÉCEMBRE 2019 : LE DEVOIR D'Y PARTICIPER

Communication du MIL du 5 décembre 2019


Le président de la République, Jacques Chirac, a institué une journée «d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie, les combats du Maroc et de la Tunisie» le 5 décembre de chaque année (décret du 26/09/2003).


Le choix du président Jacques Chirac, ancien officier français, de ne pas retenir la date du «cessez-le-feu du 19 mars 1962», et de choisir le 5 décembre, avait vocation à tenir compte, légitimement, du fait historique que les combats ne prirent pas fin le 19 mars et firent après cette date encore de très nombreuses victimes parmi la population européenne, parmi les harkis et leur famille, qu'ils furent massacrés en très grand nombre pour avoir choisi la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les anciens combattants (harkis, engagés ou appelés) et tous les patriotes à célébrer nos morts dans la dignité et la certitude des justes combats auxquels ils ont participé.


Au moment où 13 de nos soldats viennent de laisser leur vie en servant la France pour faire barrage à l'islamisme, ces commémorations du souvenir se feront l'écho de la permanence de nos valeurs et de l'engagement de nos soldats. Elles sont un acte de mémoire.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce, par ailleurs, tous ceux qui se moquent de l'engagement de nos soldats (antimilitariste, libertaires et gauchistes) et préconisent un retrait de nos troupes du Sahel (islamistes politiques et gauchistes).


La poursuite, avec les moyens appropriés, de cette guerre contre les divers groupes islamistes apparait indispensable.


MACRON CRÉE LA CONTESTATION

Communication du MIL du 9 décembre 2019

Le jeudi 5 décembre 2019, la journée de grève et de manifestations contre la réforme des retraites peut être considérée comme une réussite, avec la participation directe de plus d'un million de personnes. Les organisations syndicales, notamment la CGT, le FSU, FO, Solidaires, ont constitué une intersyndicale majoritaire dans le public et le privé. Elles ont fait la démonstration de la persistance de leur capacité de mobilisation après plusieurs échecs récents, dont la contestation de la réforme de l'allocation chômage. La participation à la journée des cadres de la CFE-CGC est un symbole de l'ampleur de la contestation. Mais les syndicats ont aussi confirmé leur faiblesse à assurer des services d'ordre sérieux à leurs cortèges et à protéger les manifestants pacifiques des activistes d'ultra-gauche. Les syndicats dits «réformistes» (CFDT, UNSA et CFTC) se trouvent, de fait, hors-jeu, en dehors du secteur des transports et quelques branches où leurs fédérations se sont rajoutées au mouvement. La direction de la CFDT semble dans une situation difficile, en interne comme en externe. Après s'être opposée, sans succès, à la réforme de l'assurance chômage, elle se retrouve une seconde fois en échec. Le probable soutien, que la CFDT va apporter au compromis proposé par Philippe, ne lui permettra sans doute pas de rétablir son image.


Un risque d'actions «à la base», en marge des syndicats, existe et ces mouvements seront incontrôlables. Ces actions seront portées par l'extrême gauche trotskyste (NPA, Lutte ouvrière, etc.) et par les groupes d'ultra-gauche. Elles ont comme modèle les actions des «Gilets jaunes». Elles bénéficieront du soutien médiatique de nombreux journalistes «anticapitalistes». Les «conseils ouvriers» (autrefois appelés «soviets») vont tendre à renaître sous l'étiquette de la «démocratie participative» et seront animés par des groupes autonomes radicaux et des petits chefs locaux.


La poursuite de la montée en puissance des groupes d'ultra gauche se confirme (black-blocs, autonomes, libertaires, verts radicaux, «gilets jaunes» violents) depuis plusieurs années. Elle attire des jeunes, et des moins jeunes, sans engagement politique réel, qui rejoignent cette nébuleuse gauchiste, attirés par l'image qui en est donnée par certains médias. Elle génère une progression de la violence politique dans différents secteurs (espace urbain, squats, «ZAD», quartiers, universités). Il s'agit d'un problème pour la sécurité des citoyens et des biens.


Les forces de l'ordre se trouvent soumises à une pression excessive depuis trop longtemps. Le piège classique «provocation-répression-émeute» fonctionne à merveille. Il se traduit par une campagne gauchiste contre «la répression policière», d'autant que le risque de nouveaux accidents graves, voire mortels, dans les rangs des émeutiers ou dans ceux de la police et des CRS apparaît comme un risque concret dans le contexte actuel.


La contestation réunit des courants multiples et porte sur des questions diverses, allant bien au-delà de la réforme des retraites, pour finir par concerner tous les autres problèmes de la société française, notamment, le tarif du diesel (agriculteurs, camionneurs, entreprises de TP), les menaces sur le pouvoir d'achat, les dysfonctionnements des services publics (hôpital, service administratif...), la croissance de la précarité et de la pauvreté, la remise en cause des assurances et aides sociales. Le sentiment de l'existence d'une «fracture sociale» est partagé par une majorité de la population active. Les résultats des sondages illustrent une large adhésion au mouvement actuel. Ils attestent du fait que la contestation vise maintenant Macron en personne.


Des conséquences économiques lourdes vont concrétiser cette période d'incertitude dans plusieurs secteurs comme le commerce, le tourisme, les affaires, les transports, en cette fin d'année 2019.

Macron a créé une crise politique grave par ses annonces de mesures et de projets. Sa capacité à répondre à la situation présente apparaît limitée à une gestion de la communication politique (calendrier, discours, rencontres). Il n'y a pas de vision politique claire, pas de maitrise des données budgétaires et peu de soutien en l'absence d'un parti politique classique. La République apparaît menacée par le cumul du rejet du Président, de la non-tenue des engagements, du mépris des réalités, de l'absence de prise en compte réelle des problèmes.


La perte de crédibilité de Macron sur le plan politique, économique et social, semble avoir atteint un point de non-retour. Conséquence : les divers soutiens initiaux de Macron (réseaux d'affaires, patronat, banques et marchés financiers, groupes de réflexion, En Marche, CFDT, MoDem, FAGE) doutent sérieusement de l'issue et attendent la suite des événements.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle Macron à mesurer ses responsabilités et à abandonner ses projets politiques irréalisables. Une déclaration de Macron en ce sens est la seule solution pour un retour au calme.


QUAND ON EST À DROITE, ON VOTE À DROITE

Communication du MIL du 13 décembre 2019


Une part des électeurs de droite ont choisi de voter pour LREM à l'occasion de la présidentielle de 2017, puis, encore plus nettement, lors de l'élection européenne de 2019. Cette attraction exercée par une force politique nouvelle (En Marche) a divers explications comme la présence de ministres issus des rangs de la droite au gouvernement (Philippe, Le Maire ou Darmanin) et elle est aussi basée sur un réflexe légitimiste vis-à-vis du Président de la République en poste. Macron a également bénéficié du soutien apporté par une partie des organisations patronales, des milieux d'affaires et financiers, et aussi des groupes de réflexion, dont les liens avec l'exécutif sont patents depuis son arrivée au pouvoir. Mais cela peut évoluer avec le contexte de crise sociale. Enfin, ce transfert d'électeurs s'inscrit dans un contexte médiatique à l'origine très favorable à Macron (des Échos à BFMTV), lié à certains dirigeants de presse, à des journalistes séduits et, enfin, alimentés par une communication politique bien gérée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que cet état de fait traduit une non-prise en compte de la nature social-démocrate de gauche de la politique menée par Macron et Philippe. Globalement, on relève que les lois adoptées ont conduit à des ajustements très limités (travail, droit d'asile) imposés par l'administration en dehors d'un grand projet politique. Ces mesures de détail n'ont donc eu que peu d'effet ; ce que prouvent les statistiques qui attestent de la dégradation de la situation depuis 2017. La politique fiscale a donné lieu à une imbrication de mesures sur les impôts et taxes débouchant sur le maintien de la pression fiscale et d'un taux de prélèvements record par rapport aux pays voisins. La politique étrangère frôle le fiasco dans l'Union européenne (échecs et impasses) et dans le monde, à de rares exceptions près. Enfin, des questions fondamentales pour les électeurs de droite ont été laissées de côté : politique familiale, qualité de l'éducation, sécurité du quotidien, politique de santé, plein emploi.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sait que la période de forte tension sociale et le déchaînement de la gauche anticapitaliste contre le gouvernement font courir le risque que des gens de droite soutiennent implicitement Macron, dans un souci légitime de retour de l'ordre. C'est pourquoi il faut leur expliquer que Macron est entièrement responsable des désordres qui se produisent depuis un an et qui culminent en ce mois de décembre. La seule voie réelle d'un retour au calme est un changement de sa politique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient les institutions de la Vème République. Il en découle que le Président élu doit assumer les tâches liées à sa fonction telles que honorer nos soldats tombés et participer aux commémorations comme ses prédécesseurs l'ont fait. Ces actions, relevant de sa fonction, ne signifient pas de la part de ceux qui approuvent ces faits, qu'il s'agisse d'un soutien béat à la politique de Macron alors qu'elle fait l'objet d'un rejet d'une partie de la nation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que les responsables et militants de la droite républicaine se mobilisent pour ramener les compagnons, adhérents et électeurs égarés. Bien entendu, il ne s'agit pas de favoriser le retour des politiciens opportunistes. Il s'agit de contribuer, avec des arguments, avec un programme sérieux et avec des positions claires sur les valeurs défendues dont celles du gaullisme, au retour de ces électeurs de droite vers leur camp naturel. Il faut, à nouveau, obtenir un soutien de tous à un projet politique réaliste porté par une droite de gouvernement. D'où la phrase «Dire ce qu'on va faire et faire ce qu'on a dit» qui doit être la vérité appliquée et non un vœu pieu ou un effet de manche.