MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 408 JUIN 2020    


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LES 80 ANS DE L’APPEL DU 18 JUIN 1940 PAR LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE


Communication du MIL du 18 juin 2020


Comme chaque année, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) commémorera l’appel lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle. Cette année, nous célébreront les 80 ans de l’Appel.


Cette année sera aussi marquée par le 48ème anniversaire de l’érection de la Croix de Lorraine au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises. La Croix de Lorraine fut inaugurée par Georges POMPIDOU.


À cette occasion le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle les différents thèmes de campagne qu’il diffuse à cette occasion.


Par ailleurs, ses délégations départementales s’associeront, dans de très nombreux lieux, aux cérémonies officielles (par décret du 10 mars 2006) de commémoration de l’Appel du 18 juin 1940.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite et encourage toutes les cérémonies commémoratives de l’Appel du Général de Gaulle. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son entier soutien à toutes ces initiatives.



LES PRINCIPES DU GAULLISME


Communication du MIL du 14 juin 2020


En premier lieu, le Gaullisme a marqué l’histoire de France au 20ème siècle en 1940, 1944, 1948, 1958 ou 1968. Il importe de s’en souvenir et d’en témoigner, pour transmettre les leçons de l’histoire aux nouvelles générations. En second lieu, en 2020, demeure l’esprit gaulliste. Il s’applique parfaitement aux enjeux actuels. La pertinence de ses principes fondamentaux reste toujours aussi forte sur l’ensemble des sujets actuels, quand on s’y attache.


Une approche politique globale.


La première caractéristique de l’esprit gaulliste réside dans une approche politique globale sur les questions majeures au-dessus des partis, des syndicats, des communautés, des confessions, des lobbies, des sectes et de tous groupements d’intérêts.


L’indépendance de la France.


Le refus de sa soumission à des organismes supranationaux, ou des puissances étrangères, étatiques, économiques et financières, ou des entreprises multinationales reste un élément fondamental de l’esprit gaulliste. Cette indépendance a été façonnée par son histoire. Elle doit être défendue dans tous les domaines que cela soit politique, économique, culturel, diplomatique et militaire. La tenue d’une ligne indépendante n’empêche pas, par ailleurs, d’avoir des alliés, en particulier des pays avec lesquels la France a noué des liens historiques étroits.


Le rassemblement de tous les Français.


L’esprit gaulliste vise au rassemblement de tous les Français au-delà notamment des clivages politiques, syndicaux, locaux, religieux pour obtenir un dépassement et parvenir à rétablir la confiance de l’ensemble des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants politiques. Il existe aujourd’hui de profondes divisions entre les divers partis politiques ou écoles de pensée. Le projet politique consiste à rassembler les citoyens sur des grands projets au-delà des clivages partisans. Il impose de faire évoluer la manière même de faire de la politique. Le peuple de France aspire au rassemblement sur les grandes questions.


Un pouvoir exécutif fort et stable.


L’esprit gaulliste va dans le sens de l’existence dans notre pays d’un pouvoir exécutif fort et stable. La constitution de la Ve République le permet. Elle donne au président de la République un rôle primordial sur les grands enjeux. Elle établit un lien direct entre le chef de l’État et le peuple. Grâce au suffrage universel direct pour l’élection présidentielle, et le recours possible au référendum, la Ve République permet à notre pays de pouvoir bénéficier des moyens d’une politique échappant pour l’essentiel aux pressions des partis, syndicats et autres groupes si les dirigeants politiques en font le choix. Mais la pratique de ces dernières années n’a pas été dans le sens des institutions et a conduit à une critique du système alors que la critique devrait porter sur des dirigeants politiques qui ont souhaité s’abstraire des institutions.


Une vision internationale en faveur de la liberté et de la paix.


L’esprit gaulliste porte une vision internationale en faveur de la liberté, de la paix et de l’indépendance des peuples. Il affirme que la France participe à l’équilibre du Monde en raison de son histoire, de sa puissance et de sa grandeur. Il professe un refus viscéral des totalitarismes : Historiquement, le gaullisme s’est illustré par un refus des totalitarismes (communistes et nazis). L’esprit gaulliste conduit à un engagement, aujourd’hui, dans la lutte contre l’idéologie islamiste totalitaire.


Une défense globale de l’environnement.


La défense de l’identité nationale, de notre langue, de notre patrimoine historique, de nos paysages et de notre milieu naturel nature (air, eau, faune et flore) constitue un ensemble nécessaire à la sauvegarde de notre environnement. La lutte pour limiter ou arrêter les migrations à nos frontières entre dans cette exigence.


Une exigence de justice sociale.


L’esprit du gaullisme affirme la nécessité de la solidarité nationale conduite par l’État à destination des personnes les plus faibles, les plus pauvres et les plus en difficulté dans la société. L’attachement à un système de protection sociale mis en place après la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle reste un marqueur de l’esprit gaulliste. L’objectif est d’atteindre le plein emploi et de développer une meilleure association capital-travail.


La défense de la famille, de la jeunesse et de l’éducation.


La famille est considérée, dans l’esprit gaulliste, comme le noyau de la société, c’est pourquoi une politique nataliste reste une priorité pour maintenir et renouveler notre population. Le modèle familial reste composé d’une femme et d’un homme ayant des enfants qu’ils élèvent, au-delà de tous les accidents de la vie. De même, l’éducation nationale et l’enseignement supérieur se trouvent être le cœur de l’intervention de l’État vis-à-vis des familles et de la jeunesse. La transformation de l’éducation et de la formation s’impose pour répondre aux besoins du XXIe siècle. L’esprit gaulliste aspire à une réelle politique en faveur de l’engagement et de l’entrée dans la vie active de la jeunesse.


Une responsabilité de l’État dans le développement économique.


L’esprit gaulliste affirme la responsabilité de l’État dans le développement économique et la sauvegarde de nos entreprises. Il appelle une politique volontariste menée par des plans de développement à divers niveaux pour porter de grands projets économiques (dans les domaines du nucléaire, du spatial, du médical, du numérique, etc.) qui dépassent le niveau et la capacité des entreprises privées. Cette action va de pair avec la défense de la libre entreprise en France. Il faut baisser les dépenses publiques de l’État et des collectivités publiques ainsi que les impôts et les taxes sur les particuliers et les entreprises afin de mieux gérer la France.


Un pragmatisme politique.


L’esprit gaulliste ne s’inscrit pas dans une idéologie politique, mais est en opposition avec les idéologies anciennes comme actuelles. Il est caractérisé par le recours à un pragmatisme politique utilisé en vue d’atteindre les objectifs fixés, comme l’indépendance et le rayonnement de la France dans le monde et l’unité intérieure du pays. L’esprit gaulliste laisse le choix des modalités d’actions selon les circonstances. Il repose sur quelques grands principes, permettant la réalisation des objectifs.


Ce sont ces principes que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a souhaité rappeler aujourd’hui.




LA FRANCE SOUTIENT SES FORCES DE L’ORDRE


Communication du MIL du 13 juin 2020


Repère : Depuis 2017, dans un contexte de montée de la violence urbaine, on assiste à une campagne orchestrée contre les forces de l’ordre par des groupuscules. Elle se trouve relayée et amplifiée par des politiques, des journalistes, des personnalités en tout genre, qui veulent relancer leur image déclinante.


Des violences se produisent en France. Leurs auteurs sont notamment des délinquants (poursuivis et/ou déjà condamnés), des casseurs amateurs de bagarre (gilets jaunes), des militants ou syndicalistes d’extrême ou d'ultra-gauche (black bloc), des islamistes (rêvant de djihad), des écologistes radicaux (à la recherche de ZAD). Les faits de violence se sont accumulés : piquets de grève, blocage de bâtiments ou de chaussées, guet-apens de voitures de police et agressions de policiers, bris de mobiliers publics, pillages de magasins, voitures incendiées, vandalisme sur des monuments. La police est appelée à intervenir face à ces violences en amont ou en aval. Rétablir l’ordre se fait dans des conditions souvent très difficiles. C’est pourquoi, le terme de «violences policières» n’est pas acceptable qu’il soit employé par des émeutiers et leur fan-club, par des journalistes, pour des raisons idéologiques ou par pure bêtise.


Le parallèle entre la situation de la police dans un État des États-Unis (shérif élu) et celle en France est sans fondement. La focalisation du traitement médiatique sur la vie américaine apparait excessive et politique. Alors que les médias traitent de manière secondaire la répression chinoise sur les manifestations démocratiques à Hong-Kong ou celle de la Russie, de l’Iran, de la Turquie contre les manifestations et les libertés publiques.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte un soutien de principe à tous les membres des forces de l'ordre ainsi qu’à l’institution (police nationale, gendarmerie, police municipale…). Nous rappelons que la mise en œuvre des forces de l’ordre relève d’une responsabilité politique : préfets, ministre de l’Intérieur, premier ministre ou président de la République.


Sur le terrain, des problèmes ponctuels peuvent se poser dans l’exercice des forces de l’ordre, ils ont vocation à être traités et réglés sans chasse aux sorcières. Mais des faits ponctuels (sans même savoir s’ils sont avérés) ne doivent servir de prétexte à des attaques violentes à l’égard des forces de l’ordre.


Nous comprenons et partageons les réactions et les actions symboliques conduites par les policiers et les organisations syndicales de policiers car ils ont perdu confiance dans l’exécutif alors que certains s’étaient rapproché de celui-ci depuis 2017.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l’on assiste aujourd’hui à la relance d’une opération de subversion vis-à-vis de l’autorité de l’Etat portant sur la question du maintien de l’ordre et de la sécurité en France.


Cette contestation reste tout à fait marginale sur le terrain. Elle concerne quelques milliers de personnes. Mais elle bénéficie d’une promotion médiatique sans rapport avec son importance réelle. Cela peut contribuer à influencer une part de l’opinion publique. SOS racisme (résurgence d’une association disparue) et diverses organisations communautaristes sont promues.

Une prétendue «lutte raciale» vient prendre la suite de la traditionnelle «lutte des classes» et de la «lutte des sexes» (égalité femmes hommes, orientation sexuelle…). Il ne s’agit pas de chercher à résoudre des problèmes éventuels de manière constructive, mais d’alimenter un projet subversif révolutionnaire visant l’éclatement de notre société.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce et condamne le comportement de l'exécutif marqués par une trop longue période de silence, puis par des consignes inadaptées et permissives. Ce comportement s’explique sans doute par la proximité idéologique de Macron avec les communautaristes (voir ses propos sur la décolonisation tenus en Algérie). Les déclarations de Castaner sur le concept de «soupçons avérés» pesant sur des policiers sont indignes d’un ministre de l’Intérieur et posent un problème sur sa capacité à l’être.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) acte les positions politiques. La droite soutient clairement les forces de l’ordre. Les partisans de Macron hésitent et tergiversent en démontrant leur incapacité à assurer l’ordre. Les gauches (à quelques exceptions près, il est vrai) se positionnent globalement contre la police avec un discours «anti-flic», sous prétexte d’antiracisme. Dans la perspective des probables tensions sociales à venir, liées à la profonde crise économique et sociale qui arrive, le maintien de l'ordre républicain va devenir un enjeu de premier plan.

                                                                                                                    

C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a décidé de relancer ses anciennes campagnes militantes sur les thèmes :


« La France soutient POLICE-ARMÉE-GENDARMERIE »

« POLICE-ARMÉE-GENDARMERIE je soutiens »

« Le MIL soutient POLICE-ARMÉE »

« Je soutiens ma POLICE et mon ARMÉE »


  


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