MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-02     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote            http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE FÉVRIER 2015


2 février 2015 : Législative du Doubs : le mouvement initiative et liberté (MIL) dit non au front républicain

4 février 2015 : La gauche c'est 1000 chômeurs par jour

5 février 2015 : Le mouvement initiative et liberté (MIL) dénonce la présence d'anciens militaires français parmi les djihadistes

6 février 2015 : Armée française : le MIL réclame une augmentation des effectifs

10 février 2015 : Le mouvement initiative et liberté (MIL) rappelle son attachement aux institutions de la Vème république

11 février 2015 : Départementales 2015 : le mouvement initiative et liberté (MIL) appelle à battre la gauche

12 février 2015 : Menace djihadiste : la police et l'armée défendent la France

16 février 2015 : L'indépendance énergétique de la France passe obligatoirement par le nucléaire

17 février 2015 : L'éducation nationale n'a pas vocation à enseigner les religions

18 février 2015 : Premier ministre socialiste : encore et toujours des dérapages verbaux

19 février 2015 : Le mouvement initiative et liberté (MIL) appelle la droite et le centre à s'opposer à la gauche

20 février 2015 : Le mouvement initiative et liberté (MIL) dénonce l'islamisme comme un berceau du terrorisme

21 février 2015 : Loi macron et 49,3 : la gauche avoue son incapacité à gouverner

23 février 2015 : Le mouvement initiative et liberté (MIL) dénonce la gauche extrême et ses violences

24 février 2015 : La gauche gouvernementale incapable de faire vivre un dialogue social

26 février 2015 : La France soutient son armée

27 février 2015 : Génocide des chrétiens d'orient, la France doit les défendre


Communication du MIL du 2 février 2015

LéGISLATIVE DU DOUBS : LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTé (MIL) DIT NON AU FRONT RéPUBLICAIN


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) regrette que le candidat de la droite classique dans cette circonscription ait cru bon d'indiquer, dès avant le premier tour, que s'il n'était pas au deuxième tour de cette élection, il appellerait ses électeurs à voter socialiste. Ainsi par sa position, il s'est tiré une balle dans le pied et a fait fuir de nombreux électeurs et électrices de la droite UMP dès le début.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son opposition à tout front républicain et rappelle sa position ni la gauche et ni le front national qui a, par ses mots d'ordre, permit l'élection de François Hollande, candidat socialiste, à la présidence de la République française en 2012.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les électeurs à voter librement pour le deuxième tour de cette élection.

Le premier tour de cette élection législative partielle doit servir de réflexion et de point de départ pour l'UMP à de nombreuses campagnes de terrain pour répondre aux problèmes et aux difficultés des Français et pour préparer  les prochaines échéances électorales.

Voici ce que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) écrivait dans son journal Vigilance et Action N°280 de juin 2012 :

« Le FN, adversaire objectif de la droite

Les chances de remporter la victoire aux législatives sont réelles. Encore faut-il s'en donner les moyens, et d'abord en exami­nant de façon objective et réaliste les conditions à remplir pour at­teindre cet objectif.

La première de ces conditions est de vouloir vraiment gagner, sans arrière-pensées, sans consi­dérer ces élections comme une simple étape dans un parcours si­nueux. En ce qui concerne l'UMP, il y a toutes chances qu'il en soit ainsi. Même si l'on ne veut pas ac­corder à ce parti une confiance aveugle et le considérer automati­quement comme un modèle de vertu, il a intérêt et vocation, en tant que parti de gouvernement dominant à droite, à exercer l'essentiel du pouvoir. Même si des calculs déviants, nés de rivalités personnelles, se faisaient jour, ils ne pèseraient pas lourd contre l'intérêt collectif.

Il n'en va pas de même au Front national. C'est un secret de polichinelle, ou même pas un se­cret du tout, que Marine Le Pen souhaite un éclatement de l'UMP qui préparerait une recomposition de la droite à son profit. Elle a d'ailleurs mis en marche la méca­nique à l'occasion de l'élection présidentielle. Les gros bataillons qui ont fait défaut à Nicolas Sar­kozy au deuxième tour sont ceux qui ont voté blanc à l'instigation de la présidente du FN. Les chiffres sont clairs. Il y a eu au second tour 1.445.000 bulletins blancs ou nuls de plus qu'au premier, tous impu­tables à Marine Le Pen. Nicolas Sarkozy a obtenu 1.139.000 voix de moins que Hollande, c'est-à-dire que les bulletins blancs ou nuls supplémentaires du second tour lui auraient donné une majo­rité de 306.000 voix.

On peut tourner la question dans tous les sens. Même si Ni­colas Sarkozy avait dû n'appliquer que le quart de son programme au cours d'un deuxième quinquennat, ce quart eût été beaucoup plus proche du programme du Front national que ne l'est celui de Hol­lande. On est bien obligé de constater que Marine Le Pen a ap­pliqué implacablement sa logique de parti au détriment de l'intérêt de la France. »

Nous pouvons voir les effets de ce que nous avons dénoncé.


Communication du MIL du 4 février 2015

LA GAUCHE C'EST 1000 CHôMEURS PAR JOUR

Chiffres clés du chômage, en France, y compris DOM, au 31 décembre 2014 :

- 6.290.200 personnes sont inscrites à Pôle Emploi (+5,5% sur un an) ;

- 5.521.200 demandeurs d'emploi sont tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, soit une augmentation de 317.900 en 2014 (+6,1%) ;

- 3.760.100 demandeurs d'emploi sont immédiatement disponibles (+5,3% en 2014).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu'un seuil critique a été dépassé fin 2014 avec près de 10% de la population française inscrites à Pôle Emploi, soit 6.290.200 personnes (+5,5% sur un an).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le développement économique est la condition de la croissance du nombre des actifs en emploi. Cette augmentation conditionne un retour progressif vers le plein emploi et la sortie du chômage de masse.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que ce sont les politiques nationales qui définissent, pour une grande part, les conditions d'un réel développement économique et de la croissance de l'emploi. La différence de la situation de l'emploi en France et en Allemagne confirme que les choix de politique nationale (bien différents) priment sur le poids défavorable du contexte économique mondial.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, depuis 2012, de nombreuses mesures politiques, prises par le gouvernement, ont eu comme effet de détruire des emplois dans certains secteurs professionnels ou de freiner la création d'emplois dans d'autres. La priorité à l'emploi affirmée dans les discours du gouvernement socialiste n'a pas été respectée.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère comme l'une des priorités politiques la sortie de la situation de chômage de masse en France avec un objectif de création de l'ordre de 2.000.000 d'emplois nouveaux qui nécessite une nouvelle politique.

Pour dénoncer cette situation, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relance son ancienne campagne sur le thème : « LA GAUCHE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR ».


Communication du MIL du 5 février 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTÉ (MIL) DéNONCE LA PRéSENCE D'ANCIENS MILITAIRES FRANçAIS PARMI LES DJIHADISTES


L'information dévoilée récemment par plusieurs médias a fait l'effet d'une petite bombe en France : au moins une dizaine d'anciens militaires français, dont un chef d'unité, combattent en ce moment dans les rangs des djihadistes en Syrie et en Irak. En particulier au sein du groupe État islamique, formation terroriste ultra radicale qui sème la terreur dans les zones et les villes sous son contrôle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'interroge sur le nombre d'anciens soldats qui ont souvent acquis une formation militaire de pointe et pourraient être ou sont à leur tour près à franchir le pas prochainement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'interroge sur le nombre d'actuels militaires qui se sont, peut-être, radicalisés en privé.

Sont-ils capables de commettre des attentats ou des coups de force sur le territoire national ?

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) félicite les différents services du ministère de la Défense et de l'Intérieur, notamment la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) et la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), qui suivent ce sujet de très près.

À cette occasion, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relance deux de ses anciennes campagnes de soutien à la police et à l'armée. « LA FRANCE SOUTIENT SON ARMÉE » ET « LA FRANCE SOUTIENT SA POLICE ».


Communication du MIL du 6 février 2015

ARMéE FRANçAISE : LE MIL RéCLAME UNE AUGMENTATION DES EFFECTIFS

Repères : Dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, 34.000 suppressions de postes sont prévues, dont 7.500 postes en 2015. Entre 2009 et 2019, le ministère de la Défense devrait avoir supprimé près de 80.000 emplois dans le cadre des lois successives de programmation militaire. Dans ces conditions, les forces conventionnelles auront été fortement réduites et ne demeureront que trois priorités : la gendarmerie, les forces spéciales et la dissuasion.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate une augmentation des risques extérieurs et terroristes au niveau international et national, ceux-ci proviennent :

De l'installation d'États terroristes disposant de territoires, de populations et de ressources dans plusieurs régions du monde (Irak-Syrie, Nigéria, Lybie-Sahel, Somalie, etc.) ;

Des menaces formulées de l'étranger par des fondamentalistes islamistes (groupe état islamique, Al-Qaïda…) appelant régulièrement à des actions terroristes contre les citoyens français ; ces menaces se sont dramatiquement concrétisées et elles restent d'actualité car elles servent de propagande pour recruter de nouveaux jihadistes venant de toute l'Europe ;

Des actions de guerre numérique menaçant la vie économique et sociale même de notre pays ;

D'un risque lié à l'état de guerre à l'est de l'Europe, où la France est partie prenante des équilibres dans le cadre de nos alliances.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les armées de la France mènent déjà, avec un consensus politique, des opérations de guerre au Sahel (Mali, Centrafrique, Niger…) et en Irak ainsi que des actions de sécurité intérieure pour prévenir les actions de terrorisme.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que compte tenu de l'évolution des menaces, la diminution des effectifs des armées, engagée depuis des années, doit être stoppée immédiatement pour répondre aux défis actuels. Les récentes déclarations du gouvernement sur le « ralentissement de la diminution » des effectifs des armées sont insuffisantes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande qu'une priorité soit accordée à la Défense, une compétence régalienne de l'Etat, par rapport à d'autres secteurs ministériels.

Pour réclamer les moyens indispensables à l'Armée, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) poursuit sa campagne sur le thème : « LA FRANCE SOUTIENT SON ARMÉE »


Communication du MIL du 10 février 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE (MIL) RAPPELLE SON ATTACHEMENT AUX INSTITUTIONS DE LA Vème REPUBLIQUE


Repères :  « La défiance à l'égard des institutions, elle est là. C'est vrai. » - Conférence de presse de François HOLLANDE du 5 février 2015.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son attachement aux institutions de la Vème république : élection directe du président de la République au suffrage universel, recours au référendum, mode de scrutin, etc. telles que les a souhaités le Général de Gaulle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète de la permanence des attaques contre ces institutions de la part de diverses personnalités politiques. Il dénonce, en particulier, les déclarations en faveur d'une VIème république, les attaques contre le Sénat, la proposition de suppression du poste de Premier ministre, la demande du vote des étrangers aux scrutins locaux, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la crise politique actuelle n'est pas liée aux institutions, mais tient principalement à la distribution, c'est-à-dire à la qualité politique de femmes et d'hommes qui occupent certains postes politiques et qui n'assument pas pleinement leur rôle. Elle est également causée par le rapport conflictuel entre technocrates et élus pour savoir qui prend réellement les décisions.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le gouvernement ne dispose pas à ce jour d'une majorité des 3/5ème au Parlement lui ouvrant la possibilité d'une réforme constitutionnelle.

Malgré l'absence d'une majorité des 3/5ème, le gouvernement a pu mener des modifications profondes portant sur le fonctionnement même des institutions : instauration du non-cumul des mandats, règles de «transparence», révision d'un certain nombre de procédures parlementaires, possibilités de référendum d'initiative populaire, etc. ; sans compter les divers redécoupages des circonscriptions électorales (régions, cantons ou intercommunalités) dont le motif est souvent de peser sur le résultat des scrutins.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que si le rapport des forces politiques devait évoluer vers un système avec trois ou quatre forces politiques (UMP-UDI, FN, PS-PRG, EELV-PCF), ce qui est une perspective éventuelle, les institutions actuelles sont bien adaptées pour aborder cette situation nouvelle.


Communication du MIL du 11 février 2015

DÉPARTEMENTALES 2015 : LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE (MIL) APPELLE À BATTRE LA GAUCHE

Repères :  Les élections départementales (ex-cantonales) auront lieu les 22 mars et le 29 mars 2015. Ces élections se dérouleront dans 2.054 nouveaux cantons dont les circonscriptions ont été redessinées. Tous les conseillers départementaux seront élus tandis que le renouvellement des conseillers avait lieu auparavant par moitié. Le scrutin est désormais majoritaire binominal, avec des binômes femme-homme, à deux tours. Les «conseils départementaux» réunissant des «conseillers départementaux» remplaceront les actuels «conseils généraux» qui réunissaient les «conseillers généraux».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les élections départementales présentent un enjeu important dans la vie politique française. Les conseils départementaux, dont la suppression avait été envisagée à terme par le gouvernement, devraient poursuivre leurs activités dans la durée avec des compétences confirmées au minimum dans le domaine du social et de la solidarité. La loi sur la réorganisation territoriale est encore en cours de débat.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la priorité politique est de battre les candidats du Parti socialiste et de ses alliés. La gauche détient actuellement 61 départements, dont 48 pour le seul PS. La perspective pour la droite et le centre est de conquérir une large majorité des présidences de conseils départementaux et de reprendre la gestion de l'Association des Départements de France (ADF), comme a été conquise l'Association des Maires de France (AMF) suite aux élections municipales, et que devra être remportée la présidence de l'Association des Régions de France (ARF) à l'issue des élections régionales de fin d'année.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, face au développement de l'audience du Front national, une des manières de limiter son essor est de combattre sans aucune ambiguïté la gauche au pouvoir et de dresser le procès de la politique menée depuis près de trois ans et du chômage de masse qui en résulte dans notre pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) refuse d'entrer dans le piège, alimenté par une majorité des médias, qui consiste à réduire le débat à l'élection de candidats du Front national et aux consignes de vote. Le Front National sera, dans certains cantons, en situation de se maintenir au second tour des élections départementales, comme il l'a fait lors des élections législatives de 2012. Il aura quelques élus, compte tenu du mode de scrutin et du poids actuel de son électorat, mais sur des zones géographiques limitées, sans avoir un impact global au niveau de la France. 

Pour participer à la mobilisation pour les élections départementales, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance plusieurs campagnes sur les slogans :

« DÉPARTEMENTALES : BATTRE LA GAUCHE »

« DÉPARTEMENTALES : STOP LA GAUCHE »

« DÉPARTEMENTALES : LA GAUCHE DÉTRUIT LA RURALITÉ »

« DÉPARTEMENTALES : DEHORS LA GAUCHE »


Communication du MIL du 12 février 2015

MENACE DJIHADISTE : LA POLICE ET L'ARMÉE DÉFENDENT LA FRANCE

Repères : Une part de la rébellion sunnite en Irak s'est transformée en «groupe État islamique» en 2006. Elle a conquis récemment des territoires en Irak puis en Syrie. Elle a installé, de fait, un État comprenant un territoire, des villes, une population, une administration et des activités économiques. Ce groupe refuse les frontières existantes et conduit une guerre de conquête sur les zones de populations sunnites. Suite à la prise de Mossoul, la persécution des chrétiens et des yézidis, puis l'attaque du Kurdistan irakien autonome, une coalition internationale s'est constituée pour riposter. La France mène dans ce cadre, depuis sa base militaire d'Abou Dhabi et depuis la Jordanie, des actions en Irak. La France est donc en guerre avec le «groupe État islamique» au Moyen-Orient.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le dirigeant du groupe État islamique a appelé les musulmans à rejoindre le théâtre de la guerre pour participer directement aux combats ou à mener des actions directement en France («faire exploser la France »). Les actions terroristes récentes se sont inscrites dans ce contexte et servent de propagande pour recruter de nouveaux combattants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que 20.000 personnes à travers le monde seraient parties faire la guerre en Irak et en Syrie, dont plus de 1.200 ressortissants français. Il s'agit d'un phénomène nouveau. Ces dernières années, des mouvements identiques ont eu lieu vers des théâtres de combat sous la bannière d'Al-Qaïda, comme en Afghanistan ou au Yémen, mais sans connaitre la même ampleur. Cette circulation de candidats au combat est rendue possible grâce au choix du président turc de ne pas contrôler la frontière entre la Turquie et la Syrie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les Français de confession musulmane, dans leur très grande majorité, sont totalement hostiles à ces guerres et aux actions de terrorisme menées au nom de l'islamisme radical. Néanmoins, il existe en France une mouvance exprimant compréhension, sympathie ou même adhésion et soutien au «groupe État islamique». Cette nébuleuse constitue l'antichambre du départ vers le Moyen-Orient. Des symboles (proclamation du Califat, création d'un État national par la guerre, conquêtes militaires, virilité des combattants) et la violence de l'État Islamique (décapitations d'otages, exécutions publiques) séduisent certains jeunes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rend hommage aux efforts de la Police, de la Douane et de l'Armée, dont la Gendarmerie, pour assurer la sécurité de notre pays dans cette situation très difficile. Il demande que des moyens supplémentaires soient accordés à ces institutions pour mieux contrôler nos frontières, et agir tant pour freiner les départs que pour gérer les retours, voire les empêcher, de combattants sur notre territoire. «Le tourisme de guerre» doit être freiné et contrôlé au maximum.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que de nouvelles mesures publiques doivent être prises pour censurer la propagande du «groupe État islamique» (réseaux sociaux, vidéos) menée pour convaincre des jeunes de rejoindre leurs rangs ainsi que les échanges confidentiels pour organiser leur départ sur le théâtre de guerre.

Pour participer à la mobilisation contre la menace djihadiste, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne sur le slogan : « MENACE DJIHADISTE : POLICE-ARMÉE DÉFENDENT LA FRANCE ».


Communication du MIL du 16 février 2015

L'INDéPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANCE PASSE OBLIGATOIREMENT PAR LE NUCLéAIRE

Repères : Le « Projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte » a été adopté à l'Assemblée nationale le 14 octobre 2014 par les députés (314 voix pour, 219 contre). Il est actuellement en cours d'examen au Sénat.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que de nombreux thèmes de la loi sur la transition énergétique font l'objet d'un consensus de principe : diminution des rejets polluants, isolation thermique des bâtiments, développement d'énergies renouvelables ou recyclage des déchets. Cette dimension de défense de l'environnement est aujourd'hui partagée par l'ensemble des partis politiques. Même si de profonds débats demeurent sur les mesures à prendre, les priorités, les objectifs et les calendriers à adopter à longs termes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le débat autour de ce projet de loi échappe totalement au parti Europe Ecologie - Les Verts (EELV). Le parti EELV est en cours de rapprochement avec l'extrême-gauche (Parti de gauche, PCF, micros partis trotskystes…) sur des questions sans rapport avec l'écologie. Une structure de réflexion commune à ces formes, intitulée : «chantiers d'espoir» a même été constituée en janvier 2015. Les «verts» sont toujours vert à l'extérieur et rouge à l'intérieur.

Parallèlement, demeure également sur le terrain une mouvance constituée par des extrémistes verts, les «khmers verts», adeptes de la décroissance, dont les actions sont centrés dans des «Zones à défendre (ZAD)» où ils se retrouvent en compagnie de militants de la mouvance libertaire, pour bloquer des projets de développement (aérodrome, barrage, centres de loisirs, voies rapides, etc.). Ceux-ci restent dans les bois !

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que la future loi ne remette pas en cause la production d'énergie nucléaire française, gage de notre indépendance nationale.

Parallèlement au développement d'énergies renouvelables et à la poursuite des recherches nécessaires pour faire des énergies solaires, éoliennes, biomasse … des alternatives réelles au plan économique, il est nécessaire de moderniser le parc nucléaire français. Concrètement, cela signifie qu'il faut construire de nouvelles centrales nucléaires de dernière génération pour en fermer d'autres qui arrivent, comme prévu initialement, en fin de vie. Il en va de l'intérêt national direct comme de l'équilibre de notre balance commerciale via l'exportation dans le monde de nos technologies dans le domaine du nucléaire civil.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu'il faut mener de front le développement de l'énergie nucléaire moderne, avec des impératifs de productivité et de sécurité, et la progression de la production des énergies renouvelables, avec comme objectif central l'atteinte de l'indépendance énergétique de la France.


Communication du MIL du 17 février 2015

L'ÉDUCATION NATIONALE N'A PAS VOCATION À ENSEIGNER LES RELIGIONS

Repères : La Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises et de l'État (mise à jour depuis cette date) proclame la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et pose le principe de séparation des églises et de l'État. L'Etat garantit ainsi la liberté de conscience, c'est-à-dire le droit de ne pas être croyant, et la liberté de culte si on l'est.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la laïcité est l'un des fondements de la République Française, au même titre que la Liberté, l'Egalité, et la Fraternité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la France reste une communauté nationale unique réunissant sans distinction : croyants, non-croyants et indifférents. Le Mouvement est fermement opposé au développement actuel du communautarisme à caractère religieux tant au niveau national que local.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend l'application stricte de la loi de 1905 comme fondement des rapports entre les représentants des cultes et l'Etat. La sphère publique comme la vie quotidienne ne doivent pas être soumises à une quelconque pression religieuse. La séparation entre le champ politique et le champ religieux doit rester stricte.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l'éducation nationale n'a pas vocation à enseigner les religions ; on envisage actuellement d'enseigner le «fait religieux». Elle doit se consacrer à transmettre les lois de la République et faire connaitre les sanctions qu'entraînent l'absence de respect de ses lois. Nos lois ne sauraient être «relativisées» en fonction de croyances ou à l'imitation de pratiques religieuses ayant cours dans certains pays étrangers.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne, à ce titre, les propositions visant une intervention directe de l'Etat dans l'organisation des religions en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate un flou croissant dans la prise en compte de la question de laïcité de la part de responsables politiques.

Il souhaite une réaffirmation des principes de laïcité au plus haut niveau de l'État. Toute espèce de doute sur ces questions ferait porter un risque sur la paix civile de la France.

Pour défendre cette position, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) poursuit sa campagne sur le thème : « LA FRANCE LAÏQUE CONTRE LE COMMUNAUTARISME ».


Communication du MIL du 18 février 2015

PREMIER MINISTRE SOCIALISTE : ENCORE ET TOUJOURS DES DÉRAPAGES VERBAUX

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la multiplication des dérapages dans l'utilisation des mots par Manuel VALLS.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le premier ministre a évoqué "un apartheid social, territorial et ethnique" au sein de la République (20/01/15).

La situation des quartiers prioritaires n'a jamais rien eu de commun avec la politique communautariste, déjà ancienne, de l'apartheid ayant été conduite en Afrique du Sud. L'utilisation de ce terme porte sans raison l'opprobre sur notre pays. Il donne aux habitants des quartiers qui le prendraient au mot toutes les excuses pour tous les excès.

Il faudrait également rappeler que la réduction des crédits nationaux de la politique de la ville a été constante depuis 2012 et, que la réduction du nombre de quartiers pris en charge par les politiques publiques est effective depuis début 2015 sous l'autorité du gouvernement Valls. Elle abandonne des centaines de quartiers au bénéfice des politiques spécifiques.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le premier ministre vient d'évoquer sa volonté d'une «politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation». Que signifie «politique de peuplement» sinon d'envisager imposer des lieux de résidences aux uns ou aux autres dans notre pays, sur la base de références ethniques ? Comment une telle proposition pourrait-elle ne pas être exploitée demain par des extrémistes ?

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le premier ministre Manuel Valls a lancé un appel, le 16 février 2015, à l'unité pour combattre «l'islamo-fascisme».

Après s'être refusé à qualifier les terroristes islamistes d'un terme faisant apparaitre leurs motivations religieuses, qu'ils avaient pourtant mis eux-mêmes en avant, le recours au terme d' «islamo-fascisme» ne correspond à rien.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) aurait préféré un appel à la lutte contre les actions terroristes pratiquées par des islamistes radicaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne tente pas de savoir si l'usage de tel ou tel terme inapproprié est issu d'une maladresse verbale ou d'une faible compétence linguistique du premier ministre, même si la question peut être posée. Il s'agit peut-être de formules inspirées par tel ou tel intellectuel inspiré comme il en gravite autour des grands de ce monde. Le premier ministre socialiste a lui-même déclaré : «peu importe les mots», ce qui est inquiétant quand on occupe sa situation et exerce ses responsabilités.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les dérapages verbaux qui entraînent une confusion politiquement dangereuse.


Communication du MIL du 19 février 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTé (MIL) APPELLE LA DROITE ET LE CENTRE à S'OPPOSER à LA GAUCHE

Repères : À l'occasion de l'examen du projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances éco­nomiques, des parlementaires de l'opposition ont publiquement évoqué leur intention de voter ce texte puisqu'il «allait dans le sens de la croissance».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète des déclarations de certains élus de  droite et du centre an­nonçant publiquement leur intention de voter des projets de loi du gouvernement socialiste, avant même la discussion des textes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle à ces élus leurs obligations vis-à-vis de leurs électeurs. Ils ne siègent pas à titre individuel, mais pour représenter les électeurs qui les ont élus. Ces derniers protestent chaque jour contre le chômage de masse, la fiscalité excessive, l'insécurité, l'absence des réformes les plus urgentes, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le gouvernement a perdu la majorité relative dont il disposait au Sénat depuis septembre 2014, suite à la victoire de la droite et du centre aux élections municipales de 2014.

Le PS vient de perdre la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Il conserve une majorité rela­tive. Celle-ci peut connaitre des aléas sur un sujet ou un autre, dans la mesure où la politique que mène le gouvernement est l'objet de vives critiques de la part de parlementaires appartenant aux diverses ailes gauches du Parti socialiste.

Cette dégradation de la situation parlementaire du gouvernement rend les votes de l'opposition d'autant plus importants et chaque voix compte.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, sauf situation d'urgence imposant l'unité nationale, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, les élus de l'opposition doivent assurer leur rôle. Une attitude ambiguë en amont des débats ou lors du vote des lois ne sera pas comprise et portera tort globalement à l'UMP et l'UDI.

Même si des élus, au travers des travaux en commission et de l'adoption d'amendements, con­courent à améliorer les projets proposés avec sérieux et détermination, ils ne peuvent voter la version finale des textes qui conserve toujours des éléments inacceptables, quelles que soient les améliorations qui ont été apportées.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les parlementaires de l'UMP et de l'UDI à une opposition cons­tructive, mais sans concession.


Communication du MIL du 20 février 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTé (MIL) DéNONCE L'ISLAMISME COMME UN BERCEAU DU TERRORISME

Définition du dictionnaire Larousse : Islamisme : Mouvement regroupant les courants les plus radicaux de l'islam, qui veulent faire de celui-ci, non plus essentiellement une religion, mais une véritable idéologie politique par l'application rigoureuse de la charia et la création d'États islamiques intransigeants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse l'islamisme comme un courant de pensée musulman, de nature politique, visant à transformer le système politique et social d'un État en faisant de la charia, dont l'interprétation est imposée à l'ensemble de la société, l'unique source du droit.

L'islamisme ne doit donc pas être confondu avec la simple pratique personnelle de la religion musulmane, exercée sans aucune perspective politique.

L'islamisme a pris des formes diverses de la naissance des «Frères musulmans» en 1928, en passant par la révolution islamique en 1979, en Iran qui a débouché sur l'instauration de la république islamique. L'islamisme s'est installé durablement dans le paysage géopolitique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les objectifs politiques des islamistes sont l'instauration de la charia (jurisprudence islamique) [Ces obligations portent, par exemple, sur l'habillement, les relations entre les sexes, l'interdiction de l'alcool et des jeux d'argent, les châtiments propres à des crimes précis et les restrictions imposées aux opérations bancaires et aux prêts à intérêt.], l'unité du monde musulman par le retour au califat et l'élimination de toute ingérence non-musulmane traduite par une modernisation politique, sociale et culturelle de la société. Ces positions ont été adoptées par le «groupe État Islamique» en Irak et en Syrie.

Les objectifs politiques de l'islamisme sont donc incompatibles avec les fondements de nos sociétés occidentales : démocratie, égalité femmes-hommes, respect des opinions et convictions, justice, etc. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) distingue deux stratégies, liées aux circonstances, des partis islamistes, dans le monde musulman :

La voie des urnes choisie, au moins pour un temps, par des partis islamistes. Ces partis, arrivés au pouvoir en Tunisie ou en Egypte, viennent d'être rejetés par les sociétés à majorité musulmane, car leurs projets politiques autoritaires ne répondaient pas aux attentes des populations de ces pays. Il en fut de même en Algérie, il y a quelques années, avec le Front Islamique du Salut (FIS) qui devait ensuite conduire une longue et meurtrière guerre civile.

Le recours à la guerre et à la terreur, pratiqué par des groupes ou partis militants, qui trouvent dans leur discours religieux une justification théorique à l'usage de la violence pour islamiser les sociétés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les groupes et partis islamistes choisissent désormais le recours à la violence en Afghanistan et Pakistan, en Libye, au Mali et Centrafrique, au Nigéria, en Somalie, en Syrie et en Irak, etc. comme à l'étranger dans les pays occidentaux, dans le contexte de la globalisation de leur combat (attentats en France, au Danemark, en Belgique…).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère donc que l'islamisme constitue aujourd'hui le terreau d'un terrorisme actif en France et dans le monde.


Communication du MIL du 21 février 2015

LOI MACRON ET 49,3 : LA GAUCHE AVOUE SON INCAPACITé à GOUVERNER

Repères : En 2006, François HOLLANDE, alors premier secrétaire du Parti socialiste, déclarait «Le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie, le 49.3 est une manière d'empêcher ou de freiner le débat parlementaire…». En 2007, dans une interview il a déclaré : «Tout ce qui concourra à l'affermissement des pouvoirs du Parlement aura notre agrément : suppression de l'article 49-3, du vote bloqué, de la procédure d'urgence …»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le projet de Loi Macron est, sur la forme, un mauvais texte, car il traite d'une multitude de sujets disparates et sans rapport (autorisation de lignes d'autocars, ouverture d'études de notaire, cessions d'aéroport, travail du dimanche, suppression de l'élection des juges prud'homaux, etc.). Ce n'est pas une «grande loi», mais un recueil des fonds de caisses à idées de Bercy. Il s'agit d'une loi fourre-tout.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ce texte n'était pas en mesure de recueillir une majorité même relative des suffrages lors de son passage en première lecture à l'Assemblée nationale. Une quarantaine de députés socialistes, principalement membres des ailes gauches du PS, auraient pu voter contre ce texte en raison de leur opposition à plusieurs des articles et la loi aurait été rejetée. Le gouvernement aurait ainsi été mis en minorité.

Face à ce risque, Manuel Valls, avec l'accord de François Hollande (opposant de toujours au 49.3), a décidé d'avoir recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi Macron le 19 février 2015 en mettant dans la balance la responsabilité du gouvernement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que ce texte a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale mais que l'affaire n'est pas close. Le débat va se poursuivre au Sénat, puis en seconde lecture à l'Assemblée (avec probablement un second recours au 49.3), puis en commission mixte paritaire, que le texte final sera l'objet de recours devant le Conseil Constitutionnel pour plusieurs de ces articles et qu'enfin, les textes réglementaires d'application tarderont sans aucun doute à paraître avant 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le recours au 49.3, pour une loi somme toute secondaire, met en évidence l'incapacité du gouvernement à gouverner le pays, faute de disposer d'une vraie majorité. L'appel récurrent à l'unité nationale, combiné à une campagne de communication habile à cacher l'absence de décisions de fond, ne peut suffire à apporter les solutions d'urgence nécessaires à notre pays. Une espèce de paralysie politique nous menace pour les deux années qui viennent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle le Président de la République à prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale et à revenir devant les électeurs.


Communication du MIL du 23 février 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTé (MIL) DENONCE LA GAUCHE EXTRèME ET SES VIOLENCES

Repères : Samedi 21 février 2015, des manifestants d'extrême gauche ont attaqué des policiers et se sont livrés à des violences lors d'une manifestation à Nantes et d'une autre à Toulouse. À Toulouse, une vingtaine de manifestants ont été interpellés et dix à Nantes. A Toulouse comme à Nantes, les précédentes manifestations du même type avaient déjà donné lieu à de nombreux affrontements et dégradations.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les actions violentes de militants casseurs intervenus lors de diverses manifestations récentes organisées par l'extrême gauche.

Lors de ces manifestations, des manifestants encagoulés ont jeté des pierres, de la peinture, des fusées, des cocktails Molotov, etc. sur les forces de l'ordre. Ils ont détérioré du mobilier public, saccagé ou pillé des commerces. Les médias parlent alors de «débordements».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les slogans des manifestants sont centrés contre la Police : «Contre les violences policières», «Flics assassins»..., en faveur des «zones à défendre» (ZAD), de l'antifascisme ou de la Palestine. Il s'agit de la reprise de thématiques anciennes sans originalité.

L'extrême gauche officielle dispose d'une nébuleuse de casseurs mobilisables pour des actions violentes sur plusieurs grandes villes. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui a abandonné la voie électorale suite à ses échecs lors des derniers scrutins, apparait comme l'organisation centrale de ces manifestations. Il est entouré par une mouvance qui comprend des militants trotskystes, solidaires, autonomes, écologistes ou libertaires (Alternative Libertaire, CNT, Fédération Anarchiste).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce une fois de plus la stratégie de ces groupes et de leurs militants qui se résume à créer un enchainement : «provocation - répression - émeute». Il s'agit pour eux de mener des actions violentes suscitant l'intervention des forces de l'ordre dans l'espoir de disposer de victimes (graves ou pas) accédant au statut de martyr. Le dernier exemple en date est le décès de Rémi Fraisse, fin octobre 2014, sur un lieu d'affrontement avec les forces de l'ordre. Ensuite, il s'agit de protester contre les «violences policières» en mobilisant au-delà de leurs rangs, les lycéens et étudiants qui sont ciblés. Et, enfin, le but est de pouvoir recruter et développer leurs organisations. Plus la retenue des forces de l'ordre est grande, plus l'intensité des attaques des militants casseurs augmente afin de parvenir à l'affrontement physique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la mouvance de l'extrême gauche ultra-violente, en recul depuis des années, cherche un nouveau souffle. Elle profite de conditions favorables dont la faiblesse des services d'ordre des organisateurs classiques de manifestations (partis de gauche, syndicats, associations, etc.). Ces services d'ordre ne sont pas (ou plus) en mesure de freiner ces «débordements». La situation présente davantage de risques à cause de l'absence de frontières entre les manifestants pacifiques et les militants casseurs.


Communication du MIL du 24 février 2015

LA GAUCHE GOUVERNEMENTALE INCAPABLE DE FAIRE VIVRE UN DIALOGUE SOCIAL

Repères : Les négociations entre les partenaires sociaux sur le dialogue social dans l'entreprise ont échoué en janvier 2015. Après les faibles résultats de la conférence sociale de juillet 2014, cet échec semble remettre en cause le dialogue social interprofessionnel en France. Depuis 2007, un principe avait été acté selon lequel la négociation sociale devait précéder la loi. L'Etat ne devait plus passer en force et devait reprendre dans la loi les accords signés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, suite à l'échec de la négociation entre partenaires sociaux (CGPME, MEDEF, UPA, CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO) sur le dialogue social en entreprise, le gouvernement socialiste a décidé de présenter un projet de loi.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ce choix traduit un échec lourd de la gauche et conduit à une rupture dans les rapports entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur un sujet qui ne constituait pas une urgence.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte de l'opposition d'une part croissante des partenaires sociaux (organisations patronales comme organisations syndicales) à la politique sociale conduite par le gouvernement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le projet de loi concerne la simplification des instances représentatives du personnel et diverses autres questions, mais ne remet pas en cause les seuils actuels liés à la taille de l'entreprise.

Le projet de loi permettrait bien l'existence d'une instance unique de représentation du personnel dans les entreprises de plus de 50. Mais, tout porte à croire que, globalement, les choses ne changeront pas tant que cela, au-delà des apparences et des mots.

Les délégués uniques du personnel conserveront, très probablement, toutes les prérogatives de chacune des instances regroupées. L'enjeu portera davantage sur leur nombre et leurs moyens par rapport aux effectifs de l'entreprise.

La nouveauté porte sur le dialogue social dans les entreprises de moins de 11 salariés avec le montage d'un système conduisant à une intervention extérieure à l'entreprise ce qui ferait rentrer les syndicats dans ces entreprises.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'interroge sur le sens et la cohérence de la démarche du gouvernement sur les questions de droit du travail depuis trois ans.

Les mesures prises, comme celles en cours, concernent à la fois des contraintes nouvelles sur les motifs de CDD ou les temps partiels d'une durée minimale, des facilités à conduire des plans sociaux, la simplification du Code du travail, la suppression de l'élection des conseillers prud'homaux, le dialogue social en entreprise, etc.


Communication du MIL du 26 février 2015

LA FRANCE SOUTIENT SON ARMéE

Repères : Lors des interventions sur des théâtres d'opérations extérieures (OPEX), de nombreux soldats français sont tombés : 

En Afghanistan : 89 soldats français morts

En Côte d'Ivoire : 27 soldats français morts

En Irak : 12 soldats français morts

Au Liban : 158 soldats français morts

Au Mali : 10 soldats français morts

Au Tchad : 156 soldats français morts

En Yougoslavie : 116 soldats français morts

et d'autres, malheureusement, lors d'autres opérations extérieures.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à rappeler, à toutes et tous, l'importance du souvenir de nos morts pour la France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note qu'environ 10.200 militaires français (effectifs au 9 février 2015. Sources : État-major des armées) sont actuellement engagés sur les théâtres d'opérations extérieures :

en Afrique de l'ouest,

dans la bande sahélo-saharienne,

en Afrique centrale,

dans l'Océan indien,

au Proche et au Moyen-Orient, etc.

Ils sont les garants de notre liberté.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la France est le principal pays européen à assumer le choix d'interventions au niveau international pour contribuer à la stabilité du monde et lutter contre les États terroristes, dans le cadre des résolutions de l'ONU et le respect de nos alliances.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que cet effort nécessite un entier soutien

des citoyens et poursuit sa campagne sur le thème :

« LA FRANCE SOUTIENT SON ARMÉE ».


Communication du MIL du 27 février 2015

GÉNOCIDE DES CHRÉTIENS D'ORIENT, LA FRANCE DOIT LES DÉFENDRE

Repères : En février, le «groupe Etat islamique» a exécuté 21 Égyptiens, de confession chrétienne (coptes), enlevés en Libye. Des terroristes vêtus de noirs ont conduit leurs prisonniers habillés de combinaisons orange jusqu'à une plage. Ils les ont obligés à s'agenouiller puis décapités au couteau avant de disperser leurs corps dans la mer. Le «groupe État islamique» vient d'enlever en Syrie, 220 chrétiens syriens. Plusieurs milliers de chrétiens ont dû fuir leur maison.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que dans tout le Proche-Orient, particulièrement en Syrie et en Irak, les chrétiens sont devenus une des cibles privilégiées des mouvements islamistes qui ont émergé suite à la chute des régimes laïcs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénombre les actions menées contre les chrétiens d'Orient par le «groupe État islamique» en Irak, en Syrie et en Libye. Les chrétiens expulsés de chez eux, forcés d'abjurer leur foi ou soumis à des impôts spécifiques comme l'a annoncé le «groupe État islamique» lors de la conquête de Mossoul (où vivaient 60.000 chrétiens). D'autres minorités, tels les yézidis, sont également persécutées. On assiste à des massacres de populations, des enlèvements de religieuses, de femmes et d'enfants, des viols, la mise en esclavage de femmes et d'enfants, etc. Par ailleurs, beaucoup de maisons, de villages chrétiens, d'édifices religieux, couvents et églises ont été détruits par les islamistes. Cette situation se traduit par un exode des chrétiens orientaux principalement vers des camps de réfugiés en Turquie ou en Jordanie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les actes des terroristes islamistes doivent être qualifiés de crimes contre l'humanité. La multiplication de ces crimes de masse conduit à une situation qui s'apparente à un génocide organisé contre les communautés chrétiennes présentes depuis des millénaires dans ces pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la France doit tout mettre en œuvre pour que les chrétiens d'Orient restent, ou reviennent, dans leur pays, où est leur place, et ne pas annoncer une politique d'accueil de réfugiés (sauf exception médicales) comme cela a pu être fait récemment par le gouvernement. La géopolitique du Moyen-Orient est complexe avec des enjeux de pouvoirs et des remises en cause des frontières. Plusieurs conflits se superposent : affrontement entre pays sunnites (Arabie saoudite, Émirats Arabes Unis, etc.) et chiites (Iran-Irak du Sud, Hezbollah libanais, etc.), opposition entre États laïcs et États islamiques, perspective de l'autonomie des régions kurdes, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France doit faire tous les efforts à tous les niveaux (diplomatiques, économiques et militaires) et mobiliser ses alliés pour empêcher que le génocide des chrétiens d'Orient continue.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), qui a déjà mené campagne depuis plusieurs années sur ce thème (en particulier au travers d'une pétition), va relancer cette campagne compte tenu de la montée extrême des violences qui surviennent chaque jour.