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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-04     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS D’AVRIL 2015


2 avril 2015 : Parti socialiste : après les échecs, manœuvre et bidouillage

7 avril 2015 : «Prime d’activité de gauche», un sursalaire qui tue l’aide a la reprise d’un emploi

10 avril 2015 : La gauche syndicale contre le gouvernement socialiste

13 avril 2015 : La stratégie des islamistes en France

14 avril 2015 : Quelques principes généraux pour organiser une riposte aux islamistes

15 avril 2015 : Cambadelis a la manœuvre pour être ministre et faire élire hollande en 2017

18 avril 2015 : Raoul Béteille, président du comité d’honneur du mil, ancien président du mil, est décédé

20 avril 2015 : 500.000 à 1 million de migrants aux portes de l’union européenne

22 avril 2015 : François Hollande prépare 2017

23 avril 2015 : Incapacité du gouvernement de gauche à traiter la crise des collèges

24 avril 2015 : Familles, la gauche vous hait

27 avril 2015 : Manuel Valls fonctionne selon un logiciel périmé

29 avril 2015 : Attentats islamistes en France : François Hollande n’a pas la confiance des français



Communication du MIL du 2 avril 2015

PARTI SOCIALISTE : APRèS LES éCHECS, MANOEUVRE ET BIDOUILLAGE


Repères : En 2015, le Parti socialiste a perdu aux élections départementales des centaines de conseillers départementaux après la perte en 2014 de milliers de conseillers municipaux aux élections municipales. Le quotidien Le Monde va même jusqu’à poser la question «Pourquoi la gauche peut mourir» en indiquant que : «C’est le socle historique du socialisme municipal et départemental qui est ébranlé, voire menacé».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) observe les suites du profond échec électoral du Parti socialiste aux élections départementales et analyse les différentes logiques des principaux acteurs politiques socialistes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que François HOLLANDE et Manuel VALLS ont décidé de ne pas changer de ligne politique en dépit de la sanction électorale. Ils semblent miser sur une amélioration de la situation économique et sociale produite par des causes conjoncturelles, sans s’attaquer en profondeur aux causes structurelles.

Ils disposent d’une majorité relative à l’Assemblée nationale (voir recours à l’article 49.3) qui ne leur donne pas une certaine latitude pour prendre des mesures nouvelles dans les deux années qui viennent.

La logique est de durer en espérant une amélioration de la situation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe CAMBADELIS, de son côté, tente :

de sauver son parti, profondément divisé par l’échec électoral dont la plupart des responsables socialistes font porter la responsabilité à la politique du gouvernement, en animant un «débat stratégique»,

de renouer des alliances avec les autres partis de gauche, à commencer par Europe Ecologie - Les Verts (EELV) pour créer une «dynamique à gauche». Mais, sans changement de cap du gouvernement, une alliance du Parti socialiste avec EELV ou avec les partis du Front de gauche semble exclue. Seuls pourraient éventuellement intervenir des rapprochements de circonstance pour barrer la route au Front national aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais et Provence - Alpes - Côte d’Azur.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le congrès du Parti socialiste aura lieu dans deux mois, début juin. Il va servir d’exutoire aux critiques de la gauche du parti, des amis de Martine AUBRY, et de tous les battus des dernières élections. Pour que le premier secrétaire conserve son poste, il devra accepter une synthèse critique par rapport à la politique du gouvernement. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les courants de gauche du PS et le mouvement «Vive la gauche», qui les réunit, restent dans une opposition purement interne au parti. Suite à la débâcle électorale, ils viennent de diffuser un texte intitulé : «Pour un contrat de rassemblement», proposant une nouvelle orientation au gouvernement. Ils vont tenter de rassembler un maximum de responsables socialistes sur cette ligne et l’ambition de Benoit HAMON est de réunir une majorité lors du Congrès.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note enfin que des responsables socialistes, comme Julien DRAY, mettent en cause le Parti socialiste dans sa forme actuelle et rêvent d’une autre formation politique, comme l’avait évoqué Manuel VALLS lui-même, il y a quelques mois. 


Communication du MIL du 7 avril 2015

«PRIME D’ACTIVITÉ DE GAUCHE», UN SURSALAIRE QUI TUE L’AIDE A LA REPRISE D’UN EMPLOI


Repères : Le premier ministre, Manuel VALLS, a présenté début mars 2015 un projet de « prime d'activité » pour les bas salaires devant le «Conseil national des politiques de lutte contre l’exclusion», la feuille de route pour 2015-2017 du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Cette prime serait le résultat de la fusion des dispositifs de la Prime Pour l'Emploi (PPE) et du «RSA activité» de nature différente. Ces deux dispositifs avaient été mis en place au cours du précédent quinquennat pour encourager la reprise d’un emploi. Elle entrerait en vigueur au 1er janvier 2016.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le gouvernement socialiste vient d’annoncer un projet de fusion des dispositifs actuels, mis en place sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, du «RSA activité» et de la Prime Pour l'Emploi (PPE) sous la dénomination de «prime d’activité», alors que le projet de loi n’est ni bouclé ni adopté, et que le caractère effectif de cette prime dépendra de l’adoption du projet de loi de finances 2016.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que les dispositifs actuels avaient été mis en place par des gouvernements de droite pour inciter des bénéficiaires des minimas sociaux à reprendre un emploi, en étant assurés de gagner plus que le montant de l’aide perçue lorsqu’ils avaient une opportunité de retrouver un travail. Cette incitation au retour à l’emploi de personnes assistées fonctionne, même si elle n’est pas connue de tous.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, après une analyse du projet de la gauche, que la «prime d’activité», voulue par les socialistes, ne se contente pas de fusionner deux systèmes, mais qu’elle vise un public différent de celui des dispositifs actuels. Le nombre de bénéficiaires devrait diminuer et une part d’entre eux ne toucherait plus aucune aide.

Les critères d’attribution seraient favorables aux salariés payés entre 0,8 et 1 SMIC et à certains jeunes travailleurs de 18 à 25 ans, qui ne peuvent actuellement prétendre au RSA activité en raison de leur âge.

Les perdants seraient les salariés qui perçoivent moins d’un demi-SMIC, sur des temps partiels ou des contrats courts, ainsi que ceux dont le conjoint a un salaire supérieur et qui ne toucheraient plus rien.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le gouvernement annonce l’affectation à cette prime d’un budget de 4 milliards d’euros, c’est-à-dire sans augmentation par rapport à celui des anciens dispositifs. Le système de calcul du montant de la prime est complexe et donc incertain, dans la mesure où le calcul passe par un logiciel de simulation assez opaque.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la «prime d’activité» proposée par la gauche conduirait à un glissement d’un système d’aide sociale encourageant la reprise d’une activité légitime à un «sursalaire» versé par l’état aux salariés autour du SMIC.

De plus, ce dispositif engagerait l’État dans la durée, contrairement au principe de l’aide existante, qui est destinée à être transitoire, puisque destinée à accompagner une reprise progressive d’activité. Il s’agit donc d’un très mauvais choix.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’à travers cette mesure, la gauche décide de maintenir les bénéficiaires du RSA dans la précarité et que le projet de «prime d’activité» doit être abandonné par le gouvernement ou recentré sur l’aide au retour à l’emploi de personnes assistées.


Communication du MIL du 10 avril 2015

LA GAUCHE SYNDICALE CONTRE LE GOUVERNEMENT SOCIALISTE


Repères : la CGT, Force Ouvrière, la FSU, et Solidaires ont appelé à une journée nationale d’action unitaire interprofessionnelle le 9 avril 2015. Les quatre organisations syndicales ont appelé à la grève et organisé des dizaines de manifestations dans toute la France «contre l’austérité» avec des mots d’ordre divers contre la politique du gouvernement socialiste de Manuel Valls. Les manifestations ont été une réussite en regroupant une centaine de milliers de responsables syndicaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que cette action a été décidée le 17 février à l’initiative de Force Ouvrière qui a su regrouper autour une intersyndicale la Confédération Générale du Travail (CGT), la Fédération Syndicale Unifiée (FSU) et Solidaires.

En terme de représentativité syndicale, ces organisations sont minoritaires dans le secteur privé, mais majoritaires dans le secteur public où elles totalisent 56,4% aux élections professionnelles de décembre 2014. Cet appel à cette journée interprofessionnelle touche particulièrement les salariés des trois fonctions publiques. Il comporte comme mot d’ordre «la fin du gel des salaires des fonctionnaires». Des syndicats enseignants se sont largement investis, en particulier le SNES (FSU).

La grève a eu lieu, selon la décision d’organisations syndicales, dans les entreprises de manière très variée. Certains syndicats ou organisations de branches de Force Ouvrière n’ont pas appelé à suivre le mouvement. Le choix de la direction de FO provoque de fortes réticences internes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les confédérations syndicales favorables à la négociation, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et l’UNSA, ne se joignent pas à cette journée.

Une nouvelle division entre organisations syndicales est apparue, à cette occasion, avec :

-un axe autour de Force Ouvrière et de la CGT et

-un axe CFDT-CFTC-CGC.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que cette mobilisation, d’une ampleur volontairement limitée, installe un rapport de force entre le gouvernement socialiste et une partie des syndicats. Ces syndicats ont exprimé leur hostilité à la politique du gouvernement et aux perspectives annoncées par le premier ministre pour la fin du quinquennat. La CGT et la FSU ont pu confirmer leur capacité de mobilisation militante.

Ces organisations syndicales se mobilisent en effet «pour dire non à la loi Macron, pour le maintien des CDI, pour en finir avec le blocage des salaires des fonctionnaires, pour préserver les régimes de retraite complémentaires sans reculer l’âge de la retraite, pour développer et renforcer les services publics locaux, pour la défense des garanties collectives (Code du travail, conventions collectives et statuts), etc.» 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que l’affirmation d’une forte opposition syndicale de gauche nourrit l’opposition de responsables socialistes, écologistes ou communistes aux projets de François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron. Elle contribuera à freiner leurs projets.

Les revendications des manifestants apparaissent en phase avec les déclarations de Martine Aubry, des socialistes «frondeurs», des écologistes, du Front de Gauche (FG) et des trotskystes. Le Front de gauche, Lutte ouvrière, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Parti Ouvrier Indépendant (POI), etc. ont d’ailleurs soutenu explicitement l’appel des organisations syndicales.


Communication du MIL du 13 avril 2015

LA STRATEGIE DES ISLAMISTES EN FRANCE


Repères : Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l'Etat islamique (EI) est apparu sur une première vidéo diffusée sur internet, le 5 juillet 2014. Il a proclamé un califat à cheval sur la Syrie et l'Irak, et réclamé l'allégeance de tous les musulmans dans le monde au califat. Il se proclame comme le chef des musulmans.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la France est aujourd’hui en état de guerre face à des mouvements islamistes étrangers et, en particulier, les groupes État islamique et Al-Qaïda. La menace des islamistes a changé de nature en passant d’une succession d’attentats terroristes, dirigés contre les pays occidentaux et des minorités chrétiennes (au Pakistan par exemple), à la conquête de territoires par la guerre comme en Syrie, Irak, Somalie, Nigéria, etc. L’armée française est intervenue directement et efficacement pour empêcher l’installation d’un pouvoir islamiste dans le nord du Mali. La proclamation du Califat conclut cette évolution par l’émergence d’un point de ralliement auxquels se soumettent des mouvements variés et leurs alliés locaux. Cette guerre promet de s’installer dans la durée et, même si elle est de faible intensité, elle peut toucher directement la cohésion nationale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que les appels des groupes islamistes étrangers s’adressent aux Français de confession musulmane. Une toute petite minorité d’entre eux sont sensibles à ces appels et moins encore y répondent. Mais la grande majorité reste muette face au choc des événements et des images. Seule une minorité de responsables les condamnent publiquement. La communication politique des groupes islamistes utilise les médias modernes pour faire passer des messages très «classiques» de terreur à l’encontre de l’homme : détenus torturés, égorgés, brulés vifs, le tout filmé et diffusé soigneusement, ou encore destruction de sites historiques ou de manuscrits anciens relevant du patrimoine mondial.

Cette communication utilise tour à tour la propagande, la publicité, l’intoxication et la désinformation sur les standards actuels. Elle vise à provoquer des conversions à l’islam radical, l’adhésion aux combats islamistes engagés ou une inhibition des spectateurs face à la terreur, conduisant à leur soumission sans combat. La guerre menée par les islamistes entraine de nombreux morts dans leur rang, il faut donc trouver de nouvelles recrues.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les islamistes proposent à leurs partisans, musulmans d’origine ou convertis de fraîche date, deux types d’engagements :

-Le départ volontaire dans les troupes islamistes sur le terrain, au Moyen-Orient. La procédure de recrutement des islamistes fonctionne puisqu’ils bénéficient de l’arrivée de milliers de volontaires motivés pour participer à la guerre «contre les croisés et Israël», venant de tout pays, dont la France. Ceux-ci peuvent revenir sur notre territoire motivés ou pas pour poursuivre leurs projets.

-L’attaque des «mécréants» sur le sol même des pays occidentaux, sans moyens sophistiqués : il ne s’agit pas pour un islamiste français d’être un expert en explosifs, mais simplement de lancer sa voiture dans la foule, d’attaquer à l’arme blanche des policiers devant un commissariat, etc.  

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse ces attaques directes sur le sol français comme des provocations visant à susciter des réactions individuelles contre la communauté musulmane dans son ensemble (telles que la détérioration de mosquée), afin de faire basculer progressivement le plus grand nombre de musulmans dans le camp des islamistes sur notre territoire. Les seules cibles de ces actions, menées par des islamistes, sont les Français de confession musulmane.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la riposte doit reposer sur ces constats.


Communication du MIL du 14 avril 2015

QUELQUES PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR ORGANISER UNE RIPOSTE AUX ISLAMISTES


Repères : Un sergent en mission Vigipirate à l’aéroport d’Orly a été victime le 10 avril d’une agression à l’arme blanche. Légèrement blessé, il a réussi à mettre en fuite son agresseur qui est activement recherché. Une enquête a été ouverte et confiée à la Direction de la Police Judiciaire de la Préfecture de Police.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, face à l’agression multiforme des mouvements islamistes étrangers contre la France et les Français, il importe de resserrer les rangs pour défendre la nation, dans le cadre d’une guerre engagée dans la durée.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère comme une priorité de désigner clairement l’adversaire : «l’islamisme» et non de se cacher derrière le terme générique de «terroristes» comme l’ont fait François HOLLANDE et Manuel VALLS dès le début 2015. Les acteurs des attaques contre Charlie Hebdo et contre le supermarché casher, en janvier 2015 étaient, sans contestation possible, «des islamistes menant des actions terroristes».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note qu’il faut apporter des réponses en termes de communication face à la propagande des islamistes étrangers. Il faut préparer, avec le plus grand soin, des argumentaires adaptés à destination de deux publics bien distincts :

-des Français de confession musulmane, car c’est à leur niveau que se situe aujourd’hui la plus grande part de l’enjeu,

-des Français d’une autre confession et les Français sans religion.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle, pour soutenir cette démarche, les responsables religieux musulmans en France à condamner régulièrement les actions et les propos des islamistes en France comme à l’étranger et à s’efforcer de couper le lien entre le temporel et le spirituel et à avoir une lecture des textes religieux permettant de s’inscrire pleinement dans le cadre des lois de la République française.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l’existence et le développement en France du salafisme autour d’une centaine de mosquées, réunissant environ 15.000 personnes.

D’une part, au travers de ses pratiques fondamentalistes, le courant salafiste possède les principales caractéristiques d’un mouvement sectaire. Il devrait être traité comme tel selon les lois existantes.

D’autre part, les groupes salafistes peuvent constituer un sas. Des Français de confession musulmane, ou des convertis rallient d’abord les salafistes, puis, une partie des salafistes basculent dans le djihad et partent combattre à l’étranger, ou agissent en France.

Il importe que le développement du salafisme en France soit bien connu, freiné et combattu autant que possible.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme, à cette occasion, sa totale opposition au communautarisme et appelle l’État, comme les collectivités locales, à refuser les revendications communautaristes et à abandonner les soutiens actuels comme les subventions, moyens en nature, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reste vigilant quant au programme de lutte contre les islamistes que le gouvernement socialiste a annoncé sur le plan des combats, sur les fronts où la France est engagée militairement, en termes de sécurité et de cybersécurité intérieure, comme du renseignement ou dans le cadre du renouveau de l’instruction civique prodiguée par des enseignants ou d’autres intervenants.


Communication du MIL du 15 avril 2015

CAMBADELIS A LA MANŒUVRE POUR ÊTRE MINISTRE ET FAIRE ÉLIRE HOLLANDE EN 2017


Repères : Le 11 avril 2015 s’est tenu le Conseil national du Parti socialiste qui a enregistré les motions en lice pour le Congrès de Poitiers qui aura lieu les 5, 6 et 7 juin 2015. Quatre motions ont été déposées : motion A : «le renouveau socialiste», la motion B : «A gauche, pour gagner», la motion C : «Osons un nouveau pacte citoyen et républicain» et la motion D : «La fabrique». Les adhérents auront à voter pour l’une d’entre elles. Le résultat conduira à la désignation de la direction du Parti socialiste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que deux motions sont en concurrence : celle de l’actuel secrétaire général, Jean-Christophe CAMBADELIS (ancien trotskyste lambertiste rallié à la gamelle Mitterrand) (motion A) et l’autre de la gauche du Parti (Motion B). Les deux autres motions devraient rester marginales.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la bipolarisation au sein du PS est actée par ces motions avec d’un côté, une motion soutenant le gouvernement, de l’autre, une motion demandant un changement de politique économique.

Le premier secrétaire a réussi à obtenir le soutien des membres du gouvernement tout en obtenant le soutien de Martine AUBRY. Cette dernière affirme préférer assurer une influence au sein même de la direction du PS.

Les courants et personnalités de la gauche du parti se sont unis sur un même texte (ce qui n’était pas acquis à l’avance).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que chaque pôle a serré les rangs dans les circonstances difficiles pour le PS : perte d’élus locaux, pertes massives d’adhérents, pertes massives de contrat professionnel pour des militants salariés et perte de financements.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, dans cette configuration des forces, la motion A, proche du gouvernement, devrait être adoptée, sauf surprise, lors du congrès de juin. L’incertitude porte sur le résultat de la motion B. Plus il sera élevé et plus il pèsera sur la suite des évènements.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) pense que, paradoxalement, le courant majoritaire après le Congrès aura la tentation et la possibilité de bloquer certaines décisions du gouvernement et en imposer d’autres.

La confrontation entre la ligne du gouvernement et celle du Parti socialiste est plus que probable dans la mesure où la direction du parti suivra une logique d’organisation tendant à remettre sur pied le parti, dans la perspective des échéances électorales des régionales et de la présidentielle de 2017. Ainsi, le premier secrétaire du PS reprend un objectif de l’union de la gauche (pour battre la droite au premier tour de l’élection présidentielle de 2017) qui pourrait être bien différent vu de l’Elysée ou de Matignon et vu du parti.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le Parti socialiste va donc s’engager en 2015, par tactique, dans un positionnement beaucoup plus à gauche que celui du gouvernement.

Le ralliement de Martine AUBRY au courant majoritaire en est une preuve évidente.

A partir de ce moment, le gouvernement Valls sera mis en cause pour la fin du quinquennat et l’approche des échéances électorales.

Et François Hollande organisera, petit à petit, la réduction du nombre de candidats de gauche pour 2017. Il ne lui reste plus qu’à choisir son candidat de droite pour pouvoir gagner.


Communication du MIL du 18 Avril 2015

RAOUL BéTEILLE, PRéSIDENT DU COMITé D’HONNEUR DU MIL ET ANCIEN PRéSIDENT DU MIL EST DéCéDé


Christian Labrousse, ancien recteur, président du Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) et le bureau national du M.I.L font part de leur émotion et de leur tristesse à l’annonce du décès de Raoul Béteille, ancien président du M.I.L et actuel président du Comité d’honneur du M.I.L.

Né le 1er janvier 1924 à Nîmes, Raoul Béteille a choisi d'exercer, après des études de lettres et de droit, la profession de son père : magistrat. Il a occupé les plus hautes fonctions de la magistrature française. Il a commencé comme juge suppléant à Nîmes, Il devint ensuite juge à Aubusson (1951), substitut à Avignon (1951), substitut au service de la documentation et d'études de la Cour de cassation (1957), substitut du procureur de la République de la Seine (1962), conseiller technique du garde des Sceaux (1962). Sa compétence et son aptitude à dominer les problèmes généraux relatifs à la justice ont fait de lui le collaborateur très proche de plusieurs ministres, notamment Jean Foyer et Pierre Messmer. Il fut secrétaire général du Premier président de la Cour de cassation (1963), conseiller (1967) puis président de chambre à la cour d'appel de Paris, procureur général près la Cour de sûreté de l'État (1977), directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice (1979-1981). Aux côtés du garde des Sceaux Alain Peyrefitte, il a été l’un des principaux artisans de la loi Sécurité et liberté. Il a été immédiatement révoqué après l’élection de François Mitterrand et la loi elle-même a été aussitôt abrogée. Cette abrogation a été le symbole et l’instrument de la politique de relâchement pratiquée par la gauche en matière de justice et de sécurité, avec les résultats catastrophiques que nous pouvons encore constater aujourd’hui. Il fut un opposant important à l'abolition de la peine de mort. Il fut conseiller à la Cour de cassation (1979-1990), et vice-président du Conseil de la concurrence (de 1987 à 1993). Admis en retraite de la Cour de cassation le 30 juin 1990, il devient Conseiller honoraire à la Cour de cassation.

Raoul Béteille a conquis de haute lutte un siège de député (RPR) de la Seine-Saint-Denis, siège qu’il occupa du 28 mars 1993 au 21 avril 1997. Il a battu le socialiste Gilbert Bonnemaison, député depuis 1981, qui était connu pour être l’organisateur du congrès d’Epinay (création de l’union de la gauche qui contribua à la victoire de la gauche en 1981) et par son rapport sur les questions de sécurité («Face à la délinquance : prévention, répression, solidarité» (décembre 1982) préconisant des politiques de prévention de la délinquance, en particulier dans les quartiers et la réduction des sanctions. Parlementaire exemplaire, il a acquis la considération de tous ses collègues, y compris de ses adversaires politiques. Il fut aussi conseiller municipal (RPR) d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) de 1995 à 1997

Il a rejoint le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) en 1985 en intégrant son comité d’honneur présidé par le Général Alain de Boissieu. Raoul Béteille a été président du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) du 14 septembre 1994 jusqu’au 9 janvier 2008. Ce fut un président à la fois prestigieux et actif, participant avec ardeur à tous les combats en faveur de la civilisation française, dont il était un représentant éminent et un amoureux fervent. Il jouissait d’une immense popularité auprès des militants et lui-même aimait à dire qu’il se considérait comme le premier d’entre eux.

Le 12 janvier 1999, il devint le président de l’Association des amis de Jacques Foccart (AJF). Lorsque, en 2008, il fut amené à se retirer loin du centre des décisions parisien pour rejoindre sa terre natale de l’Ariège, il accepta de devenir président du comité d’Honneur du Mouvement Initiative et Liberté (MIL), fonction qu’il exerça jusqu’à son dernier jour.

Avec Raoul Béteille disparaît un grand Français, un magistrat de passion et plus particulièrement un gaulliste historique de haute tradition et de conviction. Ceux qui l’ont connu pleurent non seulement l’homme public, mais, plus encore peut-être, l’ami délicat et dévoué dont la profonde bonté avait touché tous les cœurs. Raoul Béteille a consacré sa vie à la justice, aux combats des valeurs gaullistes et au service de la France.

Le MIL présente à son épouse, à ses enfants et à toute sa famille ses très sincères et très profondes condoléances.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent lui rendre hommage, une adresse de courriel spécifique :

hommage-a-raoul-beteille@lemil.org


Communication du MIL du 20 avril 2015

500.000 A 1 MILLION DE MIGRANTS AUX PORTES DE L’UNION EUROPÉENNE


Repères : En Italie, plus de 10.000 débarquements de migrants ont eu lieu depuis le 1er avril 2015, c’est un chiffre record. En 2014, l’Italie a accueilli plus de 160.000 migrants. Les prévisions des services italiens donnent une fourchette de 500.000 à un million de migrants prêts à quitter la Libye vers l’Italie et Malte dans les prochaines semaines.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’inquiète de l’explosion de la pression migratoire aux portes de l’Union européenne, et en particulier au sud de l’Italie. Ce mouvement devrait s’accélérer. Au flux de l’immigration économique (Érythréens par exemple) s’ajoute la demande de réfugiés de guerre syriens dans le contexte des guerres en cours dans ce pays. D’autre part, la disparition presque complète de structure étatique en Libye permet d’organiser les embarquements de migrants sans frein depuis les ports de ce pays. Enfin, l’opération «Triton», mise en place par l’Union européenne (FRONTEX, agence de gestion des frontières extérieures de l’Union européenne), s’avère beaucoup plus perméable que l’opération «Mare Nostrum» conduite précédemment par l’Italie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces traversées mettent en cause la vie des migrants et que des centaines de personnes y laissent leur vie. D’autre part, la capacité d’hébergement de ces migrants en Italie est largement saturée. Enfin, les destinations finales choisies par ces migrants sont généralement l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l’organisation de ces «voyages» est assurée par des trafiquants d’êtres humains et que le trafic de migrants est un crime. Le prix payé par chaque migrant pour son passage se situe entre 2.000 à 10.000 €. Ces opérations sont très rentables. Les trafiquants font évoluer leurs méthodes. Ils viennent d’affréter des cargos de marchandises en fin de vie, au lieu de petits navires, pour des centaines de migrants. Dans plusieurs cas, l’équipage a volontairement abandonné les navires, cap bloqué sur la côte italienne, envoyant les passagers vers une mort certaine.

Le trafic de migrants représente, au niveau mondial, la troisième source de trafic après la drogue et les armes avec un chiffre d’affaire de l’ordre de 7 milliards de dollars par an, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Ces trafics sont organisés des pays du sud vers l’Union européenne et l’Amérique du Nord.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que, au-delà de la situation particulière de la ville de Calais où se pressent les clandestins souhaitant gagner la Grande-Bretagne, 300 à 400.000 clandestins résideraient, au minimum, actuellement en France (chiffre officiel, leur comptage est relatif par essence).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l’absence de politique du gouvernement socialiste à l’égard des flux migratoires illégaux, ou destinés à le devenir à la fin de la période légale de séjour. Les arguments humanitaires ou antiracistes sont mobilisés pour freiner la mise en place d’une politique naturelle de prévention des migrations illégales qui éviterait des situations inacceptables et ingérables. L’absence d’une politique migratoire responsable et humaine nourrit toutes les suspicions et tous les rejets. Elle est l’une des causes de la xénophobie latente de certains citoyens.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle qu’il faut renforcer la lutte contre le crime de trafic d’êtres humains, contribuer à la protection des côtes italiennes et encourager les accords avec les pays de départ, comme l’a fait l’Espagne avec le Maroc. La priorité sera, sans doute, que la France participe à l’établissement d’un contrôle des ports libyens en l’absence d’un État de droit dans ce pays pour éviter un afflux massif et l’augmentation du nombre de migrants noyés en Méditerranée.


Communication du MIL du 22 avril 2015

FRANÇOIS HOLLANDE PRéPARE 2017


Repères : « (…) le chef de l’État, qui ambitionne de s’éloigner du registre technocratique qui a souvent caractérisé ses interventions, semble procéder désormais par segments afin d’atteindre, de façon ciblée, des parts de marché précises dans l’opinion. Force est cependant de constater que le curseur, ces jours-ci, penche résolument vers un créneau particulier : jeune, parisien, branché, voire «bobo». » (LE MONDE)


Le président socialiste Hollande vient de s’exprimer, dimanche 19 avril, de manière préventive avant que politiques et médias ne se livrent le 6 mai 2015 au bilan de ses trois premières années de mandat.

Son intervention sur Canal+ ne comprenait aucune annonce politique majeure, juste le rappel de quelques mesures déjà annoncées, mais ni votées ni financées.

L’impression générale est celle du vide complet de son intervention et donc de son inutilité.

Seule surprise, l’annonce du lancement d’une procédure d’autocensure sur le projet de loi sur le renseignement, au travers d’un recours confié au Conseil constitutionnel, dont le résultat conduira très probablement à un recul du gouvernement par rapport au texte initial, suite aux très nombreuses oppositions à la fois techniques et politiques exprimées.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que depuis ces derniers mois, le président de la République semble donner la priorité à sa communication personnelle par rapport à l’exercice de ses fonctions.

La mise en scène de François Hollande est destinée à occulter les échecs successifs de sa politique et la situation de paralysie où se trouve son gouvernement, suite au recours de l’article 49.3.

La mise en scène porte sur le choix des lieux et des moments où il apparaît, des entretiens qu’il accorde en étant assuré d’une couverture média compte tenu de sa charge présidentielle. En résumé, il change de décor pour jouer la même pièce en quatre actes : 1. la reprise attendue, 2. la lutte contre le terrorisme, 3. la priorité aux jeunes, 4. la dénonciation du Front national.

François Hollande abandonne le présent pour se projeter vers la campagne présidentielle de 2017. Ce transfert a comme premier motif de convaincre son propre camp de lui renouveler sa confiance sans passer par l’épreuve difficile à réussir d’une élection primaire au sein du Parti socialiste ou de la gauche.

Le président socialiste Hollande tente, en particulier, de s’approprier les manifestations du 11 janvier 2015 et d’en tirer profit en les interprétant à sa manière. Même à l’occasion de chaque drame national (décès d’un militaire français par exemple), ou d’un drame international (crash de l’Airbus 320), ses condoléances apparaissent, compte tenu de la forme adoptée, comme une opération de communication personnelle.

Cette importance accordée par François Hollande à sa communication plutôt qu’à son travail sur les dossiers et la prise en compte de la réalité de la France et de la vie des Français ne peut que choquer.

Mais quoi qu’il fasse, il n’échappera pas à la sanction des Français à l’examen des résultats de son bilan 2012-2015.


Communication du MIL du 23 avril 2015

INCAPACITé DU GOUVERNEMENT DE GAUCHE A TRAITER LA CRISE DES COLLÈGES


Repères : La réforme des collèges, présentée par le gouvernement, porte sur le renforcement de l’accompagnement personnalisé, la mise en place de projets interdisciplinaires et l’apprentissage d’une seconde langue dès la classe de 5ème. Les horaires de chaque discipline seront réduits de 20%...


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) acte le consensus existant sur les mauvais résultats des collèges de l’enseignement public en France, établissements qui assurent la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans de nombreux jeunes.

Ce diagnostic général n’empêche pas de nombreux établissements de bien fonctionner et beaucoup d’enseignants de faire un travail remarquable pour former très correctement une grande part des collégiens. Mais la situation est fort différente selon les établissements et le résultat global mauvais. Au moins le quart des collégiens n’ont pas atteint le niveau minimal souhaité à leur sortie du collège.

Les cas de décrochage scolaire, c’est-à-dire d’abandon de la scolarité, sont nombreux. Plutôt que d’organiser la prise en charge des décrocheurs, il semblerait préférable de chercher à limiter leur nombre par des actions appropriées dans les établissements scolaires. Face à ces réalités reconnues, le gouvernement vient d’annoncer des mesures de réforme.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a pris connaissance des mesures annoncées par le gouvernement socialiste et constate que les «mesurettes», envisagées pour la rentrée 2016, ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux, pire elles peuvent être nocives. La majorité des syndicats enseignants le reconnaissent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le gouvernement est impuissant à apporter des solutions valables à la crise du «collège unique».

Il s’avère incapable de mettre en place un enseignement approprié au niveau de chacun pour la réussite de tous. Cette incapacité provient, d’une part, d’a priori idéologiques et, d’autre part, des liens étroits qui lient historiquement le parti socialiste et des syndicats enseignants. La participation de très nombreux enseignants à la journée interprofessionnelle du 9 avril 2015 a permis au Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES-FSU) d’afficher sa capacité de mobilisation face au gouvernement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la nécessité de sortir de la formule du «Collège unique» est devenu un enjeu national dans l’intérêt de la jeunesse comme dans celui du pays. L’arrivée en classe de 6ème d’une proportion d’au moins 15% des élèves (pour reprendre les chiffres officiels) n’ayant pas acquis les connaissances nécessaires pour poursuivre leurs études est acceptée par le gouvernement socialiste avec tout le cynisme qui convient. M. Vincent PEILLON, ex-ministre de l’éducation nationale, avait même choisi de supprimer les évaluations de niveau, en classe de 6ème, «comme si le fait de casser le thermomètre permettait de soigner le malade».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, suite à ces premières annonces, c’est maintenant l’avenir des programmes du collège et l’existence même du Brevet des collèges qui sont mis en cause. Les mesures dangereuses pour le premier cycle de l’enseignement secondaire s’accumulent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la politique éducative du gouvernement socialiste qui va contribuer à démotiver les professeurs comme les collégiens et, finalement, à faire baisser la qualité des études.


Communication du MIL du 24 avril 2015

FAMILLES, LA GAUCHE VOUS HAIT


Repères : La modulation des allocations familiales selon le revenu sera effective à partir du 1er juillet 2015. La part des prestations familiales sous condition de ressources devrait passer de près de 18,9 % à près de 60 % du budget total.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la politique familiale française est une grande réussite. Notre population progresse. Le vieillissement de la population lié à l’augmentation de l’espérance de vie est limité. Le taux de fécondité des Français et Françaises est le plus élevé des pays de l'Union européenne, avec celui de l'Irlande. Et parallèlement, le taux d'activité des femmes à temps plein est plus élevé que la moyenne européenne, en dépit du taux de chômage actuel.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne donc la politique familiale menée par le gouvernement socialiste. Celle-ci s’est d’abord traduite par le plafonnement du quotient familial, puis, par la modulation des allocations familiales en fonction des revenus (qui sera effective dès juillet 2015).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces mesures viennent clore une évolution des prestations familiales vers une utilisation sociale. Le complément de libre choix du mode de garde (CMG), la prime de naissance ou l'allocation de base de la PAJE (prestation d'accueil du jeune enfant), le complément familial et l'allocation de rentrée scolaire étaient déjà attribués sous conditions de ressources.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que la mise sous condition de ressources de la politique familiale repose sur une grave confusion entre politique sociale et politique familiale. Ces décisions mettent en cause le principe même de la politique familiale qui avait pour objet de rétablir une égalité de situation entre foyers avec ou sans enfant. L’aide devait venir rattraper la perte de pouvoir d'achat qu'impliquait la naissance d'enfants dans toutes les catégories sociales.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la modulation des allocations familiales va toucher de l’ordre de 600.000 familles nombreuses et, plus particulièrement les familles dont les deux parents travaillent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prévoit que rapidement le cumul de ces mesures risque de conduire à une diminution du nombre de femmes en activité ayant plusieurs enfants (et de quelques hommes également). Cette évolution probable est en pleine contradiction avec l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes prônée par ailleurs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, à moyen terme, la baisse de la politique publique en faveur des familles, risque d’entraîner une baisse de la natalité dans notre pays. A ce jour, la natalité reste l’un des points forts de la France par rapport aux perspectives de diminution de la population d’autres pays européens comme l’Allemagne ou la Russie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le choix de faire des économies sur la politique familiale, imposé par le ministre des Finances.

Mais, plus profondément, le choix idéologique et politique fait par le gouvernement socialiste de s’attaquer aux familles pour réduire les dépenses des régimes sociaux, plutôt que de traiter les autres régimes, de diminuer les effectifs des fonctions publiques ou des dépenses publiques contestables, apparaît comme une faute grave au niveau de la Nation.


Communication du MIL du 27 avril 2015

MANUEL VALLS FONCTIONNE SELON UN LOGICIEL PÉRIMÉ


Repères : Manuel VALLS vient d’annoncer 40 mesures pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Il chiffre l’engagement à 100 millions d’euros sur 3 ans, soit un demi-euro par français et par an.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que M. Manuel VALLS parle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme en mélangeant toutes les notions. Il fonctionne sur des schémas anciens sans prendre en compte la réalité présente. Il mêle les questions religieuses (islamophobie, etc.), les questions de racisme, les discriminations courantes et le crime organisé.

Par exemple, le contrôle des réseaux sociaux et des sites Internet est une priorité qui dépasse largement les seules questions de racisme et d’antisémitisme. Il concerne aussi le crime organisé : réseaux pédophiles, trafics de drogue, vente d’armes, trafics d’êtres humains, ventes de produits volés, etc. C’est bien un problème global qui doit trouver réponse.

Comme l’a bien analysé Cécile Duflot : «Le logiciel de Manuel Valls est périmé» (Le Monde - 31.03.2015)

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle qu’une approche générale a été engagée depuis 2011, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avec la nomination d’un «Défenseur des droits» pour défendre les droits de tout le monde et pas seulement ceux d’une «minorité visible» ou d’une «communauté» particulière. Il traite à la fois du droits des femmes, de ceux des personnes en situation de handicap, des personnes âgées dépendantes, de ceux des enfants, etc. En bref, cette démarche consiste à protéger toutes les personnes rencontrant des problèmes, en jugeant du bienfondé de leur demande avant d’intervenir. Cette institution vient dépasser la notion limitée de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. La force de cette formule est d’affirmer que ce sont les droits de chacun qui sont protégés tout au long de sa vie et pas uniquement les membres de minorités bénéficiant de droits spécifiques.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que combattre uniquement l’antisémitisme et l’islamophobie ne suffit pas à répondre pas aux réalités d’aujourd’hui. Les faits le prouvent et il faut le dire :

Les assassinats perpétrés dans les locaux de Charlie Hebdo ont été dirigés précisément contre des militants athées ou des «sans religion»,

La dernière tentative d’attentat, heureusement déjouée par la Police, était dirigée contre des églises catholiques. Des cimetières de toutes les confessions sont vandalisés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note qu’avec ces annonces, Manuel VALLS vient de revenir plusieurs années en arrière. Il alimente les réactions populistes de personnes qui comprennent, à tort ou à raison, que l’on protège «les autres», mais pas eux. Le principal motif du premier ministre semble être de donner satisfaction aux associations de défense des droits de l’homme (Ligue des droits de l’homme, MRAP, SOS Racisme, etc.), à des représentations communautaires nationales comme aux «associations de quartiers», c’est-à-dire en grande partie aux associations communautaires locales, disposant de financements publics nationaux et locaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France est globalement visée par la guerre engagée par les groupes islamistes étrangers contre ceux qu’ils dénomment des «mécréants» ou des «croisés», c’est à dire contre la France et les Français. La priorité est de répondre efficacement à ces attaques qui interviendront, on le sait, dans la durée, tout en veillant à préserver la cohésion nationale.


Communication du MIL du 29 avril 2015

ATTENTATS ISLAMISTES EN FRANCE : FRANÇOIS HOLLANDE N’A PAS LA CONFIANCE DES FRANÇAIS


Repères : Manuel Valls, interrogé sur France Inter, a précisé que depuis janvier 2015 : «De nombreux attentats ont déjà été déjoués, cinq compte tenu de l’attentat qui heureusement n’a pas eu lieu à Villejuif». «1.573 Français ou résidents en France sont recensés pour leur implication dans ces filières terroristes».

Si 9 Français sur 10 considèrent la menace terroriste contre leur pays comme élevée, seuls 39% des sondés déclarent faire confiance à François Hollande pour lutter contre le terrorisme et seuls 47% disent avoir confiance dans le gouvernement (sondage BVA réalisé pour Orange et iTélé du 25 avril 2015).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que plusieurs tentatives d’attentats islamistes ont été déjouées par la Police nationale ou la Gendarmerie nationale. Il félicite les membres des forces de l’ordre pour leur travail et leurs résultats.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’un seuil a été franchi dans le caractère global des actions avec la diversification des cibles visées par les islamistes étrangers. Les dernières informations mettent en évidence les menaces pesant sur des églises et sur les catholiques en général.

Après des assassinats de français de confession musulmane (soldats assassinés par Mohamed Merah en 2012), de confession juive (école juive, supermarché casher) et de personnes sans religion (massacre de Charlie Hebdo), ce sont des catholiques qui étaient visés sur leur lieu de culte même par ce projet islamiste.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse que nous sommes sortis d’une phase où la violence était officiellement légitimée par une réplique en France du conflit israélo-palestinien, à une nouvelle phase où nous devons faire face à la guerre engagée par des groupes islamistes étrangers (Al-Qaïda ou groupe état islamique) contre les pays occidentaux en général et contre la France en particulier.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle le contexte international et dénonce les récents massacres perpétrés par des membres du groupe Etat Islamique contre des chrétiens coptes, puis des chrétiens éthiopiens en Libye.

Il s’indigne et condamne la chasse aux chrétiens ouverte en Syrie comme en Irak par le groupe Etat islamique, comme l’explosion des violences et des meurtres perpétrés contre des chrétiens par des islamistes en Afrique (université au Kenya, écoles et églises au Nigéria, etc.) comme en Asie (Pakistan).

Les exécutions, les massacres de masse et les exodes de populations chrétiennes se multiplient en 2015. Ces faits ne peuvent que rimer avec le souvenir du génocide arménien déclenché voici un siècle par l’Empire ottoman (24 avril 1915).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle la nécessité de mobiliser tous les moyens nécessaires pour faire face au terrorisme islamiste sur notre sol, comme dans le monde.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ni le Président de la République ni le gouvernement ne disposent de la confiance des Français pour faire face aux terroristes islamistes.

La gravité des menaces et la nécessité de la mobilisation des moyens pour prévenir et combattre le terrorisme islamiste sont l’objet d’un consensus, tout comme la confiance dans l'armée, la police et la gendarmerie et les services de renseignement pour mener les actions indispensables.