ANALYSES & COMMUNICATIONS
N° 2015-09 Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org
LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L
DU MOIS DE SEPTEMBRE 2015
2 septembre 2015 : Dérive islamiste en France, risque d’un développement de masse
4 septembre 2015 : Les jeunes ne sont pas une priorité pour hollande
8 septembre 2015 : Les régimes communistes, un danger pour la paix dans le monde
9 septembre 2015 : La gauche, c’est 24.000 nouveaux étrangers demandeurs d’asile en France
12 septembre 2015 : Hollande a perdu la composante écologiste de sa majorité de 2012
14 septembre 2015 : La France ne peut pas accueillir tous les réfugies du monde
16 septembre 2015 : La gauche et hollande, c’est le chômage pour tous
19 septembre 2015 : Élections régionales de 2015 : le MIL affirme son soutien aux chefs de file des républicains (LR)
21 septembre 2015 : La gauche, un adversaire dangereux : manœuvres de Cambadélis pour l’après 2017
Communication du MIL du 2 septembre 2015
DÉRIVE ISLAMISTE EN FRANCE, RISQUE D’UN DÉVELOPPEMENT DE MASSE
Repères : «Le succès des recruteurs djihadistes auprès des jeunes repose sur l’adhésion à un projet politique entrant en résonnance avec leurs préoccupations internationales et leur rejet de la société démocratique occidentale, plus qu’à une doctrine religieuse fondamentaliste» (…) «Le djihadisme est bien la radicalité qui prédomine aujourd'hui dans l'offensive antidémocratique.» Malek BOUTIH, député PS de l'Essonne – Rapport «Génération radicale» - publié le 3 juillet 2015.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le récent rapport «Génération radicale» de Malek Boutih alerte sur trois points :
l'ampleur de la dérive islamiste au sein de la jeunesse française ; deux tiers des personnes actives dans des filières djihadistes ont moins de 25 ans,
sa pénétration dans tous les milieux : catégorie socio-professionnelle intermédiaire ou supérieure et non plus seulement des jeunes originaires des quartiers ou des personnes d’origine musulmane avec 55% de convertis et 40% de jeunes femmes (ceux qui passent à l’acte sont des jeunes des banlieues),
le risque concret de voir cette évolution conduire à un phénomène de masse conduisant à des mouvements et des actions en France.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) partage quelques constats de ce rapport, en particulier que les causes du passage de ces jeunes à un islamisme militant ne sont pas de nature religieuse, mais bien politique (voir précédentes communications du MIL allant dans ce sens). Mais le MIL ne soutient ni les solutions proposées, ni ce rapport.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l’existence d’un contexte anxiogène lié aux menaces évoquées par les médias de manière récurrente : crises économiques et sociales, catastrophes naturelles et sanitaires, péril climatique, risque planétaire, etc. ; à l’affaiblissement du modèle familial traditionnel avec ses contraintes et ses solidarités ; à la méfiance envers l’école, les médias, les syndicats et les partis politiques ; à un sentiment de «frustration» de beaucoup par rapport aux images d’une société idéale portée par les médias ; etc.
Il faut constater le rejet, par une fraction d’une certaine jeunesse, du modèle français : rejet de leur situation (absence d’emploi, frustration par rapport à la société de consommation, refus des mœurs actuelles, etc.) ; contestation de principe de l’autorité et des règles sociales ; vision sélective du contexte international, de la mondialisation, du 11 septembre, de l’intervention américaine en Irak, du conflit israélo-palestinien (drapeau palestinien brandi régulièrement), etc.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l’adhésion à l’idéologie islamiste d’une part, même très faible, d’une certaine jeunesse représente une menace réelle de par son caractère collectif. Elle rappelle les groupes d'ultragauche dans les années 70 (dont «Action directe») et leurs pratiques terroristes. Les démonstrations de force islamistes provoquent une sidération ou une fascination, comme ont pu générer les propagandes nazie ou communiste. Un antisémitisme islamiste est même apparu.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse la «dérive islamiste» comme l’apparition d’une forme nouvelle de mouvement antidémocratique et totalitaire. Il faut qu’une réponse rapide, d’une très grande fermeté, soit apportée par la France à cette question afin d’éviter la montée du totalitarisme islamiste en France.
Communication du MIL du 4 septembre 2015
LES JEUNES NE SONT PAS UNE PRIORITÉ POUR HOLLANDE
Repères : Le 3 juillet s’est déroulé le troisième comité interministériel de la jeunesse sous l’égide du premier ministre, Manuel Valls. Ce sont 100 jeunes, 9 ministres qui ont échangé à Besançon, durant toute une matinée, sur la «priorité jeunesse» du gouvernement.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que le candidat François Hollande avait fait de la jeunesse la «priorité de son quinquennat».
Les engagements de François Hollande à l’égard des jeunes et des étudiants n’ont pas été tenus. L’unique nouvelle mesure, prise en début de quinquennat, et ciblée sur les seuls jeunes sans qualification, a été la création des «emplois d’avenir», dispositif temporaire dont la disparition est déjà programmée.
La propagande de la gauche est essentiellement appuyée sur des campagnes de communication régulières et coûteuses consistant à produire du discours et agiter des mots. Citons par exemple cette magnifique formule du dernier communiqué : «À chaque jeune, le gouvernement apporte une solution adaptée», qui est du registre de la propagande.
L’initiative pour 2015 de Patrick KANNER, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, réside dans l’organisation de «Rendez-vous de la jeunesse», censé être l’occasion d’échanges fructueux avec quelques jeunes, apporter une satisfaction aux participants et produire un évènementiel gouvernemental.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, en particulier, que les annonces du Comité interministériel de juillet 2015 concernent des initiatives parfois utiles (cautionnement solidaire pour les jeunes actifs, année de césure, carte européenne d’étudiant français, etc.), mais d’un effet marginal et apportant peu de choses à l’ensemble des jeunes.
Un exemple : le Comité déclare que «L’information quant aux droits dont peuvent bénéficier les jeunes est parfois illisible» et qu’une «boussole des droits» va être mise en ligne. Quand on connait le travail sur ce sujet du «Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ)» et l’existence du «Réseau Information Jeunesse», présent dans toute la France, depuis des décennies, on ne peut que sourire à cette annonce d’un site Internet de plus qui va coûter très cher à faire réaliser.
Autre exemple : le gouvernement veut «étudier la possibilité de voter au second tour» d’une élection pour les jeunes devenant majeurs entre deux tours de scrutin. Cette dernière piste débouchera-t-elle avant 2017 ? On l’ignore encore…
Il faut dénoncer l’excessive mobilisation des moyens financiers du Ministère (en charge de la jeunesse) visant à augmenter le nombre de jeunes en Service civique pour réduire le nombre de demandeurs d’emploi.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la pseudo-«mise en cohérence des politiques menées par le gouvernement en direction des jeunes». Le tour de table des différents ministères débouche sur le simple référencement de l’impact jeune des politiques ministérielles (chaque ministère fournit sa liste de mesures) et sur de nouvelles micro-mesures 2015 à caractère technique et sans implication financière.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à la formulation d’une nouvelle politique en faveur de tous les jeunes français sans distinction, jusqu’à l’âge de 29 ans.
Communication du MIL du 8 septembre 2015
LES RÉGIMES COMMUNISTES, UN DANGER POUR LA PAIX DANS LE MONDE
Repères : Le contrôle politique chinois sur l’Internet dans le pays, la répression des minorités tibétaines ou ouïghours de l’est chinois, comme des étudiants de Hong-Kong ou le sort réservé aux dissidents, confirment la nature totalitaire de la République populaire de Chine (RPC), même après sa conversion à l’économie de marché.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme que le communisme n'est pas mort. Il demeure présent dans la culture de certains intellectuels et militants qui se proclament communistes, anticapitalistes ou altermondialistes. Mais, surtout il a une existence sur le plan international.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le communisme reste un modèle politique en Chine, au Vietnam, en Corée du nord, au Laos et à Cuba. Ces pays réunissent plus de 1,5 milliards d'habitants soit 21% de la population mondiale. Ces pays communistes disposent d’un parti unique, d’un régime totalitaire, d’une pratique répressive voire de terreur vis-à-vis de leur population et, évidemment, de leurs «dissidents». S’ajoutent à ces pays ceux qui n’ont jamais engagé leur «dé-communisation», comme la Biélorussie ou d’anciennes républiques socialistes soviétiques d’Asie centrale.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la criminalisation des régimes totalitaires nazi ou soviétique semblait aller de soi. Suite à la chute de l'État national socialiste, une campagne de dénazification massive a été menée en Allemagne. Pour le totalitarisme communiste, on a voulu croire, lors de l’explosion de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), il y a un quart de siècle, qu’un processus de «dé-communisation» aurait lieu comprenant : l’abandon de l’idéologie communiste, la rupture avec le totalitarisme, l’adoption de régimes démocratiques, la condamnation des responsables politiques responsables de crimes, la réhabilitation des opposants et des dissidents et leur retour d’exil, etc.
On remarque que, suite à la fin de la guerre froide, cette «dé-communisation» a eu lieu dans plusieurs pays dont la République tchèque, la Pologne, la Hongrie, les pays Baltes, ou, aujourd’hui, en Ukraine, et n’a pas eu lieu dans d’autres pays communistes dans lesquels les responsables des crimes politiques commis sont restés à leur poste. La situation actuelle de ces pays reste marquée par cette absence de rupture politique et humaine avec le communisme, même si ces pays ont accepté l’économie de marché.
Il faut noter la quasi-disparition de l’internationalisme communiste (IIIème internationale) et de l’impérialisme soviétique à l’origine de conflits armés régionaux en Angola, Mozambique, Nicaragua, Afghanistan, etc. Mais il existe des risques de guerre nationale que portent les régimes communistes de la Corée du Nord et de la Chine.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la Chine déploie actuellement des moyens militaires énormes pour s’assurer le contrôle de la mer de Chine, au mépris des règles du droit international. Au-delà de cette zone, ce pays cherche à contrôler des voies maritimes par l’implantation de ports pour son commerce extérieur, etc. La Chine mène également une politique de développement excessive de ses armements dans un contexte de paix. Le récent défilé militaire chinois a démontré cette volonté d’affirmation de force.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le choix du gouvernement socialiste de ne pas tenir compte de ces réalités. Les enjeux politiques et sociaux internes à la Chine peuvent rapidement prendre le pas sur ses efforts d’intégration internationale. Les obligations diplomatiques et les intérêts commerciaux de la France ne peuvent occulter une situation très fragile et incertaine. L’absence de prise en compte de la permanence de la nature totalitaire de la Chine et des risques qu'elle présente apparait comme une faute grave.
Communication du MIL du 9 septembre 2015
LA GAUCHE, C’EST 24.000 NOUVEAUX éTRANGERS DEMANDEURS D’ASILE EN FRANCE
Repères : Une migration exceptionnelle venant principalement d’Afrique et du Moyen-Orient est en train d’avoir lieu. Cette migration provient de la situation des populations dans ces pays conjuguée avec l’activité criminelle de traite des migrants par des trafiquants. L’importance du flux de migrants depuis le début 2015 exige une prise en compte réaliste. L’attention est naturellement attirée par les drames humains dont les trafiquants portent l’entière responsabilité. L’émotion est intense face à ses drames horribles, mais l’analyse de ces événements ne peut suffire à prendre en compte la situation actuelle.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que François HOLLANDE, après avoir refusé publiquement le principe d’un quota d’accueil de «migrants», vient d’annoncer le 7 septembre 2015 l’accueil en France d’un quota de 20% des 120.000 personnes (demandé par le président de la Commission Européenne), c’est-à-dire de 24.000 migrants en France. Cette annonce constitue très clairement un appel à la migration dans notre pays. La plupart des autres pays de l’Union européenne refusent l’accueil de clandestins : Hongrie, Irlande, Pologne, République tchèque, Slovaquie, etc. D’autres pays sont submergés par l’entrée d’immigrés clandestins sur leur territoire, comme l’Italie, Malte ou la Grèce. Seules l’Allemagne (avec 31.443 réfugiés) et la Suède acceptent les entrées massives sur leur territoire.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne fermement cette décision de François HOLLANDE qui ne correspond pas au souhait des citoyens (voir sondages). La France n’a pas vocation à accueillir des étrangers de manière massive, ni «toute la misère du monde». Quel avenir peut-on leur proposer de manière réaliste, en France ? Quel regroupement familial pourra être refusé ? Quel accès au travail sera possible ? La France n’a pas les moyens financiers de le faire dans la situation présente du pays. La prise en charge de Français plongés dans la pauvreté, la précarité ou la dépendance doit rester une priorité pour l’État français.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime par contre que la France peut accueillir des réfugiés sur des motifs bien établis pour sauver leur vie. Par exemple, l’asile peut être accordé à des personnes victimes potentielles de génocide comme les chrétiens d’Orient. Mais, cette approche individuelle n’a rien à voir avec l’acceptation d’une immigration de masse sur la base de quotas. Elle va de pair avec un renforcement strict de la lutte contre l’immigration clandestine pour faire face à la montée de la pression migratoire actuelle et éviter ce qui peut être assimilé à une invasion.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la France a vocation : à participer activement, et en priorité, à l’approvisionnement alimentaire et sanitaire des camps de réfugiés (par exemple, au Liban, en Jordanie, etc.). La perspective naturelle de ces réfugiés doit être le retour dans leur pays et non la fuite en Europe ; à contribuer à faire respecter, dans la mesure du possible, les droits des populations dans les pays dont les régimes s’avèrent criminels (diplomatie, sanctions, interventions militaires, etc.) ; à bloquer les migrations économiques, en procédant à des reconductions à la frontière et en aidant leurs pays d’origine à lutter pour conserver leur population.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) marque son total désaccord avec le choix politique de la commission européenne d’accueillir un flux massif d’immigrés dans les pays de l’Union européenne et l’acceptation par François HOLLANDE de cette instruction de Bruxelles et de l’injonction de l’Allemagne, après un trop long silence.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la capacité d’accueil prévue par la Commission européenne sera à très court terme insuffisant face à la pression migratoire qui se compte en millions de personnes et à l’appel d’air que cela va créer. Cette démarche est marquée par un refus de la réalité ou une hypocrisie inacceptable.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la question de l’établissement du contrôle des frontières de l’espace de Schengen doit être posée d’urgence car c’est le contrôle des frontières nationales qu’il faut rétablir, les accords de Schengen étant depuis longtemps dépassés.
Communication du MIL du 12 septembre 2015
HOLLANDE A PERDU LA COMPOSANTE ÉCOLOGISTE DE SA MAJORITÉ DE 2012
Repères : en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie ou en région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, EELV et le Front de Gauche (Parti communiste, Parti de Gauche, Ensemble etc.) ont déjà décidé de présenter une liste concurrente à la liste socialiste avec l’objectif de terminer en tête de la gauche.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la dispersion des écologistes politiques dans le paysage politique. Il existe un parti représenté se revendiquant de l'écologie, «Europe Écologie Les Verts (EELV)», plusieurs groupes politiques historiques tel le «Mouvement écologiste indépendant (MEI)» d’Antoine WAECHTER, «CAP 21» de Corinne LEPAGE, le «Front démocrate (FDES)» de Jean-Luc BENNAHMIAS ou «Génération Écologie» de Yves PIETRASANTA, des groupes écologistes extrémistes, des élus locaux ralliés au PS, et, enfin, Nicolas HULOT, nommé par François HOLLANDE «envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète» (et installé au côté du président de la République).
De nombreuses personnalités comme Daniel COHN-BENDIT, et des élus écologistes, comme Noël MAMERE, ont progressivement quitté EELV laissant le parti affaibli et menacé d'éclatement. Un député, François de RUGY, et un sénateur, Jean-François PLACE, viennent de quitter EELV, à la suite du Congrès de cet été. D’autres élus pourraient suivre.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la baisse des résultats électoraux récents d’Europe Écologie Les Verts. La préoccupation écologique a laissé la place dans l’opinion à d'autres sujets comme l'emploi ou la sécurité face au terrorisme. Il demeure néanmoins un noyau de militants et d'électeurs «verts» dont le cœur bat à l'extrême gauche.
Deux tendances contraires apparaissent aujourd’hui au sein de la mouvance écologiste politique :
Les partisans de la poursuite d’une alliance politique avec le PS engagée avant 2012. Ainsi, l’annonce de la création d’un parti intitulé «Ecologistes !» vient d’avoir lieu. Elle concrétise la constitution d’une force d’appoint supplétive au Parti socialiste. Elle réunirait le Front Démocrate (FDES), Génération Ecologie (GE) et des élus écologistes nationaux et locaux. Évidemment, ce nouveau parti a reçu et recevra un soutien concret du Parti socialiste. Ce nouveau parti ne récupérera pas tous les écologistes indépendants n’appartenant pas à EELV.
Les partisans de l’autonomie du parti EELV et d’une alliance ROUGES-VERTS entre communistes (Front de gauche ou le seul Parti de gauche) et écologistes avec comme point de convergence l'opposition au gouvernement socialiste. Des alliances rouges-Verts sont déjà prévues pour les élections régionales de 2015 dans certaines régions. Le modèle est Grenoble arrachée au PS par une alliance EELV-Front de gauche lors des municipales.
La figure montante de cette ligne est l'ex-ministre du Logement Cécile DUFLOT. Son dernier appel intitulé «Protégeons les migrants» (10 juin 2015) confirme que les écologistes politiques sont sortis de la défense environnementale pour développer un projet politique complet. Ils rêvent du modèle de Syriza en Grèce (en dépit de l’échec de celui-ci) ou de Podemos en Espagne. Leur fantasme du moment est de réunir dans un regroupement électoral : EELV, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Front de gauche, «Ensemble» et le Parti Communiste Français (PCF). Une lutte interne est déjà engagée entre DUFLOT, MELENCHON et LAURENT pour assurer la direction d’un tel regroupement Rouges-Verts.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que François HOLLANDE a perdu la composante écologiste de sa majorité de 2012. Le nouveau parti «Ecologistes !» lui apportera peu de choses au niveau électoral. Son opposition de gauche sort renforcée de l’aventure.
Communication du MIL du 14 septembre 2015
LA FRANCE NE PEUT PAS ACCUEILLIR TOUS LES RÉFUGIES DU MONDE
Repères : François HOLLANDE et le gouvernement socialiste viennent de décider de l’installation de 24.000 nouveaux étrangers en demande d’asile en France.
Il faut constater l’afflux croissant de centaines de milliers d’immigrés dans les pays frontières de l’Union européenne, en particulier en Grèce, en Hongrie, en Italie et à Malte. Ensuite, ces immigrés traversent ces pays vers l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (situation de Calais).
Il est communément accepté que la France puisse accueillir de vrais demandeurs du droit d’asile sélectionnés sur des critères bien établis.
Mais, la situation pose néanmoins deux problèmes relevant de la politique nationale : un problème relatif à la qualité des personnes, c’est-à-dire qui peut être considéré comme bénéficiaire probable du droit d’asile, avant même l’examen de son dossier ; un problème relatif au nombre de personnes concernées, qui appelle à décider du nombre de demandeurs du droit d’asile que la France peut et/ou souhaite accueillir.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne fermement les décisions prises par François HOLLANDE concernant l’accueil des demandeurs du droit d’asile, sans aucun débat public ni parlementaire, alors qu’il est clair que cela ne correspondent pas au souhait des Français.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse de manière très critique les perspectives ouvertes suite au choix hâtif de Bruxelles et de l’injonction de l’Allemagne, pour plusieurs raisons :
D’une part, le flux de demandeurs du droit d’asile entrés dans les pays de l’Union ne se limite pas à 120.000 ou 160.000 personnes, mais il tend probablement vers plus d’un million à fin 2015. Si l’on applique le schéma de Juncker, c’est 200.000 immigrés (soit 20% du flux) que la France devra accueillir en 2015. Ce chiffre ne prend pas en compte la poursuite de l’afflux de candidats à l’installation en Europe.
Les décisions prises supposeraient que l’on ferme les portes après l’accueil du premier contingent de demandeurs du droit d’asile, ce qui n’est pas le cas. C’est donc une hypocrisie inacceptable.
D’autre part, l’examen de la situation des migrants, d’origines très diverses (les syriens ne représentent qu’une petite part de ce flux) et aux motivations très différentes, va déboucher sur des refus du droit d’asile. Quel sort sera réservé aux autres ? Quelle reconduite à la frontière sera effectivement exercée vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière ? Combien d’immigrés devenus clandestins (faute d’accès au droit d’asile) resteront en France ?
Pour ceux à qui sera accordé le droit d’asile, dont une forte proportion d’hommes jeunes, quel sera le nombre de personnes appelées à les rejoindre au titre du regroupement familial ?
Enfin, on ne peut pas s’empêcher de s’interroger sur le nombre de terroristes islamistes potentiels qui font partie de ce flux d’immigrés. Même si rien ne l’atteste à ce jour, nul ne peut nier ce risque.
Communication du MIL du 16 septembre 2015
LA GAUCHE ET HOLLANDE, C’EST LE CHÔMAGE POUR TOUS
Repères : Le nombre de salariés du privé n’a pas augmenté sur l’année écoulée. À fin juin 2015, la France métropolitaine comptait 17.847.300 emplois salariés pour l’ensemble des secteurs privés (hors agriculture).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le nombre d'emplois privés, tous secteurs confondus, stagne ; le nombre d'emplois publics n'a pas été réduit durant l'année écoulée ; le nombre d'actifs potentiels augmente régulièrement.
Le nombre de chômeurs a augmenté de près de 7% en un an pour atteindre 3.800.000 personnes immédiatement disponibles pour travailler et 5.700.000 personnes inscrites à Pôle Emploi et tenues à des actes de recherche d'emploi. Cette évolution de la situation de l’emploi reste négative depuis 2012. Et même une éventuelle petite amélioration technique, dans les mois à venir, ne changerait pas la réalité du chômage de masse dont souffre la France.
Le chômage de masse touche, en France, plus de 10% des actifs, c'est-à-dire près du double de celui de l'Allemagne (4,7%), de la Grande-Bretagne (5,6%) ou de l’Autriche (5,8%).
La politique économique et fiscale du gouvernement socialiste est un échec car elle n'a pas apporté les résultats promis en matière de croissance et d’emploi.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique de l'emploi menée par le gouvernement socialiste depuis 2012 : diminution du nombre d'apprentis, mauvaise attribution des contrats aidés (voir le récent rapport de la DARES), aides à la création d’entreprises mal ciblées, accompagnement déficient des demandeurs d’emploi (lire le récent rapport de la Cour des comptes concernant les activités de Pôle emploi), etc.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l'illusion qui prétend qu'une éventuelle réforme du Code du travail peut conduire à la création massive d'emplois. La simplification du Code et la suppression de certaines contraintes peuvent présenter un intérêt économique et social. Mais il ne faut pas en attendre des mesures qui débouchent sur des créations d'emploi.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) déplore l'utilisation récurrente de l'argument de la création d'emplois dans l'objet de tous les textes de loi : la loi relative à la transition énergétique, la loi Macron ou la loi sur le dialogue social. L'annonce des prévisions de création d'emplois est sans grand fondement et relève d'une argumentation politique démagogique et trompeuse.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) attend l’adoption par la droite d’une politique radicalement différente indispensable pour revenir à un chômage de 5 à 6%. C'est-à-dire à l'équilibre du budget de l'État et des régimes sociaux.
Communication du MIL du 19 septembre 2015
éLECTIONS RéGIONALES DE 2015 : LE MIL AFFIRME SON SOUTIEN AUX CHEFS DE FILE DES RéPUBLICAINS (LR)
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son engagement dans la bataille des régionales de 2015 pour aider et soutenir les listes de la droite républicaine, conformément à sa ligne constante. Ceci afin de préparer la campagne que nous mènerons contre la gauche en 2017 et pour la victoire du candidat choisi par les primaires.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé dès juillet dernier plusieurs thèmes de campagnes militantes : «RÉGIONALES 2015 : IMPÔTS POUR TOUS AVEC LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : STOP AUX DÉPENSES DE LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE»
Après la publication des listes investies et soutenues par les républicains (LR) et malgré des choix atypiques et une réduction du nombre de candidats gaullistes investis, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que seules celles-ci peuvent mener un travail de reconquête des régions. Dans cette logique, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son soutien aux chefs de file régionaux désignés par la commission nationale d’investiture des républicains (LR).
Afin d’amplifier la campagne militante que mènent nos militants et nos sympathisants, souvent sans contact avec les têtes de listes, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage chaque liste à utiliser notre matériel de propagande.
Communication du MIL du 21 septembre 2015
LA GAUCHE UN ADVERSAIRE DANGEREUX : MANŒUVRES DE CAMBADÉLIS POUR L’APRÈS 2017
Repères : Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe CAMBADELIS, vient d’annoncer l’organisation par le parti d'un référendum à mi-octobre «pour l’union de la gauche dans toute la France », ouvert à l’ensemble du «peuple de gauche ». Il souhaite demander à son électorat s’il est favorable à l’unité entre le Parti socialiste et les autres partis de gauche aux régionaux de décembre 2015 (déclaration du samedi 19 septembre 2015).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le Parti socialiste analyse avec une grande inquiétude ses perspectives électorales pour les élections régionales et l’élection présidentielle. Après trois défaites successives aux élections européennes (2014), municipales (2014) et départementales (2015), la cote de popularité du Président reste au plus bas. La rupture du gouvernement socialiste avec la mouvance communiste (Parti communiste, Parti de Gauche, Ensemble) est consommée. Le divorce avec Europe Écologie Les Verts (EELV) vient d’être acté. Le Parti des Radicaux de Gauche (PRG) reste seul au côté du PS…
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le PS est touché par une profonde crise de son idéologie imprégnée de pensée marxiste. Il n’a plus de projet crédible.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) vient de prendre connaissance de l’initiative désespérée de Jean-Christophe CAMBADELIS d’organiser une consultation des militants de gauche pour plébisciter un projet d’union de la gauche à l’approche des élections régionales. Le PS tenterait ainsi de «contourner les appareils partisans» et de constituer des fichiers de sympathisants, faute d’adhérents. En l’état actuel, les élections lui semblent perdues par le PS. Pour sauver l’essentiel, Jean-Christophe CAMBADELIS souhaite revenir au bon vieux temps de l’«Union de la gauche» (voire du «programme commun de la gauche») dont il a été un artisan historique. Il revient à ses fondamentaux et refuse d’admettre que la France a changé et qu’il existe à ce jour une nouvelle donne politique concrétisée par un affrontement ouvert entre, d’une part, un pôle social-démocrate et, d’autre part, la gauche de la gauche avec EELV, le Parti de gauche, le Parti communiste, Ensemble, ou le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le premier secrétaire du PS renonce à appeler à un «Front républicain» pour battre les listes du Front national. Il écarte toute idée de désistement ou de fusion d’une liste PS, en troisième position aux élections régionales, avec la liste de droite et du centre arrivée devant elle. C’est une rupture politique dans la ligne du Parti socialiste.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la candidature de François HOLLANDE à l’élection présidentielle de 2017 reste très probable. Manuel Valls ne se positionnera pas, sauf imprévu, contre son Président. Il ne dispose pas d'une écurie politique pour le faire. Il n'aurait pas le plein soutien du PS. Il n'a pas le financement. Il lui faudrait démissionner assez vite pour se positionner…
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, Manuel VALLS a pour objectif la présidentielle de 2022. Après l’échec ou la réussite de François HOLLANDE, il vise la constitution d’un nouveau parti de centre gauche «démocrate», selon ses propres termes et un effacement du PS à un niveau électoral bas. Ce scénario prend acte de la fin du «socialisme à la française», concept remontant à la création du PS en 1974 au Congrès d'Epinay, voici plus de 40 ans.
Jean-Christophe CAMBADELIS et Martine AUBRY, de leur côté, imaginent un PS débarrassé de son aile droite, reconstituant une «union de la gauche» d’ici à 2022. Ce projet vise l'après-présidentielle.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le Parti socialiste reste, dans l’immédiat, un adversaire dangereux dont il convient de dénoncer vigoureusement les bilans de gouvernance régionale et les projets proposés aux électeurs pour assurer la victoire des listes de la droite républicaine et du centre aux prochaines élections régionales.