MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2016-01     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE JANVIER 2016


5 janvier 2016 : Pour battre hollande en 2017, il faut remobiliser les militants et l’action militante

8 janvier 2016 : 20 ans après la mort de Mitterrand, les socialistes n’ont pas changé

18 janvier 2016 : Emploi : hollande agite des chiffons et ne fait rien

24 janvier 2016 : Le scandale de la dégradation de la statue du général de gaulle à calais

25 janvier 2016 : Explosion de la migration des clandestins, la droite républicaine devra agir en 2017

27 janvier 2016 : Profonde fracture de la gauche avec la démission de Taubira



Communication du MIL du 5 janvier 2016

POUR BATTRE HOLLANDE EN 2017, IL FAUT REMOBILISER LES MILITANTS ET L’ACTION MILITANTE


Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) constate que la victoire des Républicains aux élections régionales de fin 2015 a été acquise de justesse et estime que l’une des raisons de ces résultats décevants provient du refus de certaines équipes régionales de jouer à fond la carte du militantisme en n’ayant pas choisi de mobiliser les forces de la droite républicaine, dont nos militants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) estime que la communication virtuelle est évidemment incontournable, mais qu’elle n’est pas suffisante. Elle constitue un étage dans la construction d’une communication politique. Il faut être en mesure de mobiliser des militants politiques pour intervenir sur le net et les réseaux sociaux, mais, aussi et surtout, pour les tractages, les boîtages, l’organisation pratique des réunions, l’affichage ou le porte-à-porte, etc.

Pour donner un exemple récent et significatif, la réussite de la «Manif pour tous» a été principalement due à la mobilisation de militants associatifs et politiques.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) juge que la communication politique repose d’abord et avant tout sur les idées et les valeurs défendues, puis, sur leur mise en forme, et, enfin, sur leur formulation par un orateur de talent qui peut donner confiance aux citoyens et les convaincre.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) constate qu’à ce jour, toutes les idées nécessaires à assurer une alternance politique au socialisme n’ont pas encore été exposées et que le porteur de ces idées n’a pas encore été désigné. La primaire de la Droite et du Centre aura lieu fin novembre 2016.

Le Mouvement Initiative et Liberte (M.I.L) apportera, à la future campagne politique, la participation de ses équipes de bénévoles. Ces bénévoles donnent de leurs temps et de leur personne. Il s’agit d’actes patriotiques et civiques ayant comme seule ambition de servir leur pays en défendant le meilleur choix pour celui-ci.

Déjà en novembre 2013, le Mouvement Initiative et Liberte (MIL) avait choisi comme thème de sa XXIIIème Convention nationale «Sans militants de droite, pas de reconquête de la France». Ce mot d’ordre reste d’actualité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) sait que, dès ce début 2016, il convient de préparer cette montée en charge d’une organisation militante efficace par des campagnes nationales :

-pour affirmer une vision politique et prospective d’inspiration gaulliste,

-pour témoigner de notre totale opposition à la politique du gouvernement socialiste (fiscalité, emploi, famille, école, immigration, etc.), mais aussi,

-pour contribuer à combattre tout soupçon de collusion entre la droite et la gauche socialiste.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) mènera des campagnes militantes de défense de la France et des valeurs gaullistes, civiques et patriotiques en marge des débats qui vont avoir lieu en vue des «primaires» de la droite et du centre, afin d’être prêt pour le véritable combat contre la gauche et pour participer à créer les conditions d’une véritable alternance.


Communication du MIL du 8 janvier 2016

20 ANS APRÈS LA MORT DE MITTERRAND, LES SOCIALISTES N’ONT PAS CHANGÉ


Repères : François Mitterrand est mort il y a vingt ans, le 8 janvier 1996, à son domicile de Paris.


François Mitterrand entrera un jour dans l’histoire de France, comme ayant occupé la fonction de président de la République durant 14 longues années (1981 à 1995). Les défunts sont toujours parés de toutes les vertus. La presse oublie pieusement les faiblesses, les défauts, les mensonges, les lâchetés pour ne retenir que les qualités. La presse passe sous silence les zones d'ombre et l'on ne veut voir que le côté ensoleillé du disparu.

Dans l’immédiat, le gouvernement socialiste reste très lié à lui. François Hollande était l’un de ses chargés de mission dès 1981. Son ancien premier ministre (de juillet 1984 à mars 1986), Laurent Fabius, est encore ministre du gouvernement ! De même que bien d’autres dirigeants socialistes actuels qui avaient choisi d’être désignés comme la «Génération Mitterrand». Depuis la période Mitterrand, le Parti socialiste ne s’est pas réellement renouvelé. Il n’a pas tenté, ou réussi, sa mue, comme l’ont fait tant de partis socialistes dans d’autres pays européens.

Jean-Christophe CAMBADELIS, premier secrétaire du PS, ne rêve que d’une «nouvelle alliance» avec les communistes pour 2017, c’est-à-dire un nouveau «programme commun».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les positions de l’homme politique Mitterrand ont tant évolué, des années 1930 aux années 1990, qu’une synthèse se révèle impossible.

Un fait mérite néanmoins d’être noté. Mitterrand a été un adversaire constant du général de GAULLE : lors de sa période dans les services du gouvernement de Vichy, puis, durant toute la durée de la IVème République et, enfin, aux débuts de la Vème République. En 1965, il a été l’adversaire, heureusement battu, du Général de GAULLE à la première élection présidentielle au suffrage universel. Il faut se souvenir de ce qu’il a écrit dans son livre Coup d'état permanent «Et qui est-il, lui, de Gaulle ? Duce, Führer, Caudillo ? J'appelle le régime gaulliste dictature.»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) retient que Mitterrand a été élu président de la République en 1981 sur la base du «programme commun» élaboré de concert par les socialistes et les communistes, sur des idées clairement marxistes. Dès l’élection de Mitterrand en 1981, la nécessaire opposition à la politique menée par le premier ministre, Pierre Mauroy, a été à l’origine même de la création, par réaction, du Mouvement Initiative et Liberté (MIL). Cette opposition concernait entre autres : la désignation de quatre ministres communistes au gouvernement Mauroy après les législatives de 81 ; des mesures contre la sécurité publique : suppression de la Cour de sûreté de l'État, abolition de la peine de mort, abrogation de la loi «Sécurité et Liberté» ; la régularisation des étrangers en situation irrégulière ; la nationalisation de 1982 des grandes banques et de grands groupes industriels ; les dévaluations du franc (en 1982 puis 1983) et l’explosion de la dette liée à un déficit budgétaire record qui nous suit encore aujourd’hui, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que cette politique d’inspiration marxiste a conduit à une forte impopularité. En octobre 1983, François Mitterrand ne compte plus en effet que 32 % de satisfaits, le Premier ministre, Pierre Mauroy, 28 %. Les chiffres de Hollande avant l’heure !

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) contribua largement à la mobilisation populaire visant à sauver l’enseignement privé, menacé par un projet de loi du ministre de l’Éducation nationale, Alain Savary. En 1984, face à des manifestations monstres, Alain Savary (le fondateur du Parti socialiste en 1974) démissionna et le projet de loi fut abandonné. Pierre Mauroy fut remplacé par Laurent Fabius, pour mener une politique moins marxiste.

On pourrait aussi rafraîchir la mémoire des Français sur les affaires, les écoutes, la vie privée du président devenue affaire d'État. L'itinéraire de Mitterrand fut, au total, le parcours romanesque d'un aventurier de la politique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a toujours était en travers de son chemin afin de dénoncer les méfaits de son action.


Communication du MIL du 18 janvier 2016

EMPLOI : HOLLANDE AGITE DES CHIFFONS ET NE FAIT RIEN


Repères : François Hollande vient d’annoncer, le 18 janvier 2016, les orientations d’un « plan d’urgence » en matière d’emploi lors d’un discours devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ces annonces restent à concrétiser dans les mois qui viennent à divers niveaux.


Le taux de chômage en France est à 10,6%, ce taux est supérieur à celui de l’ensemble des pays de l’Union européenne. Il est clair qu’il y a une absence de perspectives pour une diminution significative du nombre de demandeurs d’emploi pour l’année 2016.

L'absence de résultats en France depuis 2012 provient des choix économiques qui ont été faits par les gouvernements socialistes. Les dépenses publiques ont continué à progresser, en dépit du déficit, entrainant une forte augmentation de la pression fiscale ‎sur les particuliers en général, avec une concentration de la pression fiscale sur les classes moyennes conduisant à une absence de moyens et de confiance. Cet état de fait a débouché sur la baisse du recours aux services à la personne, sur la diminution du marché du logement neuf, etc. Le gouvernement n’a pas remis en cause sa politique fiscale et ses choix budgétaires en dépit de mauvais résultats alors que de nombreux facteurs extérieurs permettaient de sortir de la crise : baisse de l'euro, baisse du prix du pétrole, conditions financières favorables, etc.  

Le gouvernement ne revient pas sur ses erreurs politiques et poursuit la voie d’un «traitement social» du chômage plutôt que celui d’un «traitement économique» visant à la création d’emploi. 

  1. L’objectif de formation de 500.000 chômeurs en 2016 vise avant tout à réduire les chiffres du chômage en inscrivant en formation des demandeurs d’emploi. Ce choix, s’il se concrétisait, conduirait à réduire fortement l’accès des salariés à la formation professionnelle en fléchant les crédits de formation en priorité sur la formation des demandeurs d’emploi.

  2. La prime de 2.000 € versée aux entreprises de moins de 250 salariés pour les embauches (pour des bas salaires) ne déclenchera aucune embauche. Le montant de la prime, inférieure à 1/10ème d’une année de salaire, ne déclenchera pas une embauche !

  3. La transformation du CICE en «baisse définitive des charges sociales» mettra du temps à pouvoir devenir effective. 

  4. L’augmentation du nombre de contrats de professionnalisation (contrat d’alternance) à un seuil de 50.000 bénéficiaires, reste à concrétiser.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que François HOLLANDE porte la responsabilité d’un échec grave en matière d'emploi sur la durée de son quinquennat. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime nécessaire de mettre en place une autre politique économique et sociale dès l'alternance de 2017.


Communication du MIL du 24 janvier 2016

LE SCANDALE DE LA DÉGRADATION DE LA STATUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE à CALAIS


Repère : Le 23 janvier 2016, plus de 2.000 militants d’extrême gauche, français, mais aussi, britanniques, italiens et belges ont organisé une manifestation en faveur du passage en Grande-Bretagne de milliers de clandestins qui ont installé un campement sauvage, dit de la «jungle de Calais», dans l'attente de pouvoir traverser la Manche. Parallèlement à cette manifestation, des militants de l'organisation altermondialiste d’ultra-gauche du mouvement «No Border» et des «antifas» ont souillé la statue représentant le Général de Gaulle et son épouse par des tags d’insulte : «Nik la France».

 

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) dénonce cette grave dégradation du monument qui constitue une attaque outrageante à l'encontre des symboles de la France.

En vandalisant cette statue commémorative, ces militants d’ultra-gauche ont volontairement insulté la mémoire du général de Gaulle et, par conséquent, les Français dans leur ensemble.

D’une manière plus générale, les dégradations commises à l’encontre des bâtiments et monuments publics sont inacceptables et leurs auteurs doivent être sévèrement sanctionnés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) constate l’absence de réaction et d’intervention du gouvernement socialiste suite à cet acte insupportable et réclame une réponse ferme.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) appelle à une réaction officielle et au rétablissement de l'autorité de l'État, et l’utilisation des moyens, dont ceux fournis par l’état d’urgence, pour arrêter les auteurs de ces dégradations.

La dégradation d’une statue du Général de Gaulle ne mérite-t-elle pas, aux yeux du gouvernement socialiste, la même attention que le saccage d’une salle de prière ?

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) demande l’interdiction des mouvements d’ultra-gauche impliqués qui incitent les clandestins de Calais aux actions violentes (attaques du port de Calais, blocage des axes routiers, agression des forces de l’ordre, etc.) et à la haine contre la France et ses représentants.

Le mouvement d'ultra-gauche «No Border» réclame «l'abolition des frontières» et la libre circulation des personnes. Il multiplie donc les actions illégales et violentes contre les personnes et les biens depuis assez longtemps.

Ces militants agissent en pleine collusion de fait avec les passeurs qui tentent de faire gagner la Grande-Bretagne aux clandestins. L’étanchéité de la frontière établie progressivement depuis plusieurs mois accentue chaque jour davantage le risque vital du passage en force prôné par les passeurs et les militants d’ultra-gauche. Un terme doit être mis à la présence de ces militants et de ces passeurs à Calais.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) réaffirme enfin la nécessité d’expulser les clandestins en situation irrégulière vers leur pays d’origine, avant que la situation ne dégénère davantage sur le site de Calais vers des drames individuels ou collectifs.


Communication du MIL du 25 janvier 2016

EXPLOSION DE LA MIGRATION DES CLANDESTINS, LA DROITE RÉPUBLICAINE DEVRA AGIR EN 2017


Repères : le Forum économique mondial de Davos vient de rendre public son rapport «Global Risks» issu d’une enquête, menée auprès de 750 experts, qui visait à recenser les principaux risques mondiaux pour les dix prochaines années. Elle retient comme premier risque «le plus probable» les migrations «à grande échelle» et relève que ce risque présente l’un des plus forts impacts sur nos pays, à côté d’autres risques étant liés au changement climatique, aux armes de destruction massive, etc.


Il faut constater la forte montée de la pression migratoire, en cours depuis plusieurs années, qui se concrétise par un afflux de ressortissants étrangers de pays hors Union européenne (ou pays européens associés à l’Union) dans l’Union européenne, puis en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de très forte migration avec, d’une part, le développement des communications et de l’information, et, d’autre part, l’explosion économique de l’activité des «passeurs», qui est le trafic d’êtres humains. La croissance du nombre d’étrangers non francophones (Afghans, Pakistanais, Syriens, Irakiens, Soudanais, Érythréens, etc.) ajoute l’obstacle de la langue aux problèmes culturels et de pratiques religieuses.

L’arrivée des étrangers en France prend deux formes distinctes :

Des étrangers en situation illégale, ayant pénétré dans un quelconque pays de l’Union européenne, puis, ayant gagné la France sans faire l’objet d’un contrôle réel à la frontière française. Les milliers d’étrangers qui campent actuellement autour de Calais (Communication du MIL du 13/11/15 «Calais : Clandestins migrants hors de France» symbolisent cette réalité. Il est difficile d’établir leur nombre en France mais il est estimé à des centaines de milliers de clandestins.

Des étrangers entrés en France en situation légale, comme des touristes, des travailleurs, des étudiants, des demandeurs d’asile, etc., dont une part importante au moins se trouve à un moment donné en situation irrégulière, car en fin de séjour touristique, en fin de contrat de travail, en fin d’études ou connaissant un refus de leur demande d’asile. Ces étrangers connus (compte tenu de leur situation antérieure) ne font généralement pas l’objet d’une obligation au retour (via un entretien, une lettre sur leur situation, etc.) ou de procédures d’expulsion.

Une autre part des étrangers, de pays hors UE, séjourne, bien entendu, en France de manière tout à fait légale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que l’augmentation massive de ces clandestins intervient dans un contexte national difficile caractérisé par une situation de chômage de masse, par une crise budgétaire des régimes sociaux, par la présence d’une population étrangère, et/ou d’origine étrangère, qui, pour une part au moins, est peu intégrée à la société française et faiblement assimilée, etc.

De plus, la France reste dans une situation de croissance de sa population (66,6 millions à fin 2015). Elle ne connait pas la crise démographique qui atteint certains de nos voisins européens.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique menée par le gouvernement socialiste qui ne répond pas à l’urgence de la situation actuelle en matière d’immigration.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que des mesures devront être prises et faire l’objet d’une communication internationale, dès l’alternance de 2017, pour empêcher l’arrivée de clandestins aux frontières de la France (et de la zone Schengen), pour supprimer l’accès attractif à des avantages sociaux ou la scolarisation, pour repérer les étrangers en situation irrégulière, pour organiser le retour de ces clandestins avec leur accord ou en ayant recours à des expulsions.


Communication du MIL du 27 janvier 2016

PROFONDE FRACTURE DE LA GAUCHE AVEC LA DÉMISSION DE TAUBIRA


Repère : La garde des Sceaux, Mme Christiane TAUBIRA, opposée au projet de loi constitutionnelle concernant la constitutionnalisation de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, a remis sa démission à François Hollande le 27 janvier 2016. Ce départ coïncide avec le moment même où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, en Commission des Lois.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite de la démission de Mme Christiane TAUBIRA du gouvernement conduit par Manuel VALLS.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse la démission de la ministre de la Justice comme le signe d’une rupture profonde au sein de la gauche socialiste entre :

-d’une part, l’orientation sociale-démocrate emmenée par Manuel VALLS et Emmanuel MACRON

-et d’autre part, les forces favorables à une «union de la gauche» conduite par Jean-Christophe CAMBADELIS (premier secrétaire du PS), Benoit HAMON, Martine AUBRY, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l’ancienne ministre aura défendu au gouvernement les positions les plus marquées à gauche, en tenant un discours profondément et constamment idéologique.

En particulier, elle aura mené un rôle majeur dans l’adoption de la loi relative au mariage homosexuel, que nous avons longuement combattu et que nous combattons toujours.

Christiane TAUBIRA a également contribué à ce que des tensions permanentes existent entre la police et la justice.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que, suite à cette démission, le soutien politique et parlementaire à l’actuel gouvernement socialiste se trouve réduit de manière significative.

La capacité de celui-ci à faire adopter d’ici à 2017 des textes de loi en phase avec ses annonces politiques, par exemple sur la réforme du Code du travail, apparait assez faible.

Le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Jean-Jacques URVOAS, va devoir défendre le projet de révision constitutionnelle et préparer le projet de loi «renforçant la lutte contre le crime organisé» et la réforme de la procédure pénale. Mais, dans la mesure où il fait partie des proches de Manuel VALLS, il devrait rencontrer de réelles difficultés à mobiliser une majorité à l’Assemblée nationale sur certains projets de loi ou du moins à éviter que soient adoptés des amendements contre l’avis du gouvernement.