Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

FACE À LA MONTÉE DE L’ULTRA-GAUCHE, MACRON EST ABSENT


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L’extrême-gauche traditionnelle s’étiole (NPA, Lutte ouvrière) et le nouveau refuge offert par La France Insoumise (LFI) apparait comme une auberge espagnole dont le tenancier, Jean-Luc Mélenchon, semble définitivement dépassé depuis sa création. L’ultra-gauche se redéfinit progressivement sous le quinquennat de Macron. De nouveaux discours, de nouvelles méthodes et de nouvelles stratégies voient le jour. Mais en conservant une caractéristique bien connue et permanente : l’anticapitalisme et l’internationalisme. Sur le terrain, la nébuleuse de l’ultra-gauche prend ainsi l’avantage et mène diverses actions de terrain, tournant le dos à toute perspective électorale. Leur but final est de nature insurrectionnelle. Il passe, dans un premier temps, par un discours radical, le recrutement et la conquête de territoires. Le point commun de ces mouvements réside dans leur contestation radicale de la démocratie et de la République. Face à cette montée progressive, Macron ne réagit pas de manière appropriée depuis le début de son mandat (voir Notre-Dame-des-Landes) face aux actions violentes des ultra-gauches. L’absence de prise en compte par le gouvernement des risques actuels semble issue d’une incompréhension des enjeux et/ou d’une incapacité à apporter des réponses à des menaces sociales.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate le retour de groupuscules d’ultra-gauche disposant d’effectifs significatifs. On y trouve notamment des black-blocs (casseurs masqués désormais bien connus), des écolo-radicaux, des décolonialistes. Ils se retrouvent toujours pour une «convergence des luttes».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la faiblesse des présidents d’universités et de la ministre de l’Enseignement supérieur face à la prolifération de groupuscules radicaux d’ultra-gauche dans plusieurs universités (les classiques réserves gauchistes principalement). Ils profitent du déclin de la gauche étudiante traditionnelle illustrée par l’effacement actuel de l’Unef. Ces militants se regroupent sur des bases communautaristes avec des groupuscules homosexuels, féministes radicaux anti-hommes, «décolonialistes» ou même islamistes. Le «décolonialisme» défend l’idée que l’Etat français serait fondamentalement raciste. Ces groupuscules produisent des théories intellectuelles et visent le contrôle de territoires universitaires en mettant en cause la liberté d’expression de nos amis par tous les moyens possibles. La thématique de réunion sans homme ou sans blanc, «ateliers en non-mixité raciale», a été tentée ou réalisée à de multiples reprises. Leur démarche est violente et anti-républicaine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le laisser-faire du ministre de l’Intérieur face aux actions sauvages de groupuscules écologistes radicaux. Parmi divers mouvements de cette tendance, «Extinction Rébellion (XR)» apparait l’un des plus organisé et dangereux. XR France se définit comme un mouvement de «désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique», lancé en octobre 2018 au Royaume-Uni. De fait, il recrute suite à l’échec des «Marches pour le Climat» dont l’impact a été nul. Il se définit comme pacifique, mais chaque blocage, ou tentative de blocage, d’institutions politiques, de service public, de gare ou d’aéroport constitue une violence à l’égard des citoyens. XR France développe un discours prophétique sur «l’extinction de masse en cours» et la fin du monde. Ses analyses rhabillent des argumentations gauchistes classiques et ses revendications sont suffisamment générales pour ne pas être prises en compte. XR France est un groupuscule qui, au-delà d’un discours fumeux, vise le blocage et la régression de la société. Il est anti-républicain.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle tous les citoyens, au-delà des clivages entre partis politiques, à se mobiliser sans attendre contre ces groupuscules d’ultra-gauche. Ils se structurent aujourd’hui selon des principes relevant de la clandestinité : absence de porte-parole, pas d’organisation apparente, pas de demande d’autorisation de manifester. Ils recourent à l’utilisation maximale de réseaux sociaux, ouverts ou cryptés, pour mobiliser et mener des actions. Leur montée en puissance présente désormais un danger réel pour la République et la Nation. D’autant que l’intervention violente de ces groupuscules, dans un contexte de contestation sociale liée au rejet des réformes de Macron (assurance-chômage, retraite, etc.), est pourtant plus que prévisible dès décembre.