Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

INTOX ET MANIP : L’OPÉRATION DE MACRON CONTRE LES RÉPUBLICAINS


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Macron organise une opération d’intox contre Les Républicains, c’est pour lui une étape préalable aux échéances de 2022. Une série d’articles paraissent en ce sens, dans la presse, depuis quelques jours. Il dispose, dans l’immédiat, d’une influence réelle sur certains patrons de presse, de médias et de journalistes. Il a fait commander des sondages orientés qui sont commentés par ses «serviteurs» experts. Pendant que ses ministres plaident en faveur de son bilan à nos frais. La campagne a déjà commencé.


Les analyses de pseudos experts s’additionnent :


1-Le parti Républicains «n’a pas d’avenir» ;

2- Il n’a pas de programme («un réservoir à idées qui est vide») ;

3- Il est déconnecté de l’électorat ;

4- Il est fracturé entre tendances antagonistes ;

5- Les Républicains sont un «réduit d’irréductibles» qui refusent de rejoindre Macron. (On sourit en notant le parallèle avec le réduit d’irréductibles gaulois avec Astérix et Obélix).


Pour illustrer la différence, notons qu’aucun média n’a commandé un sondage pour savoir si LREM avait un avenir.


-Le premier objectif de Macron est d’organiser la répétition du duel de 2017 entre Marine Le Pen et lui. Il est convaincu de décrocher ainsi un second mandat (en passant par une répétition du débat d’entre deux tours lui assurant la victoire).


-Le second sera de mobiliser contre le risque sérieux que la candidate du RN l’emporte et ainsi faire voter en sa faveur au second tour dans une logique de pseudo «front républicain».

Macron sait que face à un candidat LR, il perdra mécaniquement la présidentielle. C’est pourquoi le résultat du premier tour est son enjeu principal.


Aujourd’hui quatre candidats sont potentiellement susceptibles de se positionner sérieusement et de faire un score en vue de la présidentielle : Macron, Marine Le Pen, un candidat de la Droite républicaine et un possible candidat d’une «union de la gauche» (radicaux, PS, EELV, Génération.s, PCF). La composition de cette distribution sera connue à l’automne. Elle conditionnera l’équilibre entre les quatre candidats susceptibles de s’approcher et ou de dépasser le seuil des 20% au premier tour. Dans l’immédiat, aucun sondage ne vaut tant que tous les candidats ne sont pas déclarés.


Les Républicains sont très actifs et se trouvent en position de force au plan national et régional.


Les Républicains avec 250 parlementaires constituent le second parti au Parlement. Et le premier parti en ce qui concerne les récents résultats aux élections municipales. Dans l’immédiat, il existe certes un défaut de visibilité et de communication, dans l’attente de la désignation du candidat à la Présidentielle, dans la mesure où les Républicains ont décidé d’attendre septembre pour choisir leur candidat. Pour LR, qui est un parti d’élus locaux, le préalable des élections régionales et départementales est très important, alors que pour LREM, parti fantôme de Macron, n’a pas de perspective aux élections locales. Donc Il a, déjà sauté cette échéance, faute d’avoir pu reculer le scrutin sine die comme il l’a tenté. Les Républicains ont mené régulièrement des travaux sur leur programme, les groupes politiques affiliés au parti ont également menés des réflexions fructueuses dont, en particulier, la Direction des études du MIL. Les candidats de la droite républicaine et du centre aux élections locales développent des programmes fournis. Enfin, le programme de la présidentielle sera celui du candidat, ou de la candidate, comme c’est l’usage, et chacun s’y prépare. Il n’y a aucune réelle fracture au sein du parti. Différents points de vue s’expriment, comme dans un parti républicain, dans l’attente du positionnement pour 2022. Si tel n’était pas le cas, on en ferait grief aux Républicains.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la campagne «d’intox et de Manip» menée contre Les Républicains par les «hommes de Macron». Cette manœuvre indique que Macron estime que la montée en audience d’un candidat issu de la droite républicaine et du centre constitue son seul risque de ne pas obtenir un second mandat.