Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LES FRANÇAIS SONT TOUJOURS LIBRES DE LEUR VOTE


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Les résultats du premier tour des élections législatives conduisent à un premier constat. Les voix de la gauche sociale-démocrate macronistes (Ensemble !) et de la gauche marxiste, engagée auprès de Mélenchon (Nupes), sont en nombre comparable, à hauteur de 26% des voix chacun.


D’une part, les macronistes (Renaissance, Horizons et MoDem) connaissent un recul significatif en voix, par rapport au résultat de 2017. Suite à la réélection de Macron, ils n’ont pas bénéficié d’un état de grâce comme en 2017. S’ils espèrent encore disposer d’une majorité à l’Assemblée, celle-ci pourrait n’être que relative. Macron est pleinement responsable de la situation politique présente, compte tenu de la nomination de Borne, de ses manœuvres de rachats d’élus, de son absence de la campagne législative et du caractère toujours flou de ses projets sur de nombreux sujets, au nom du «en même temps».


D’autre part, les mélenchonistes (LFI, EELV, PS, PCF) connaissent un réel succès, grâce à l’unicité des candidatures de la gauche de la gauche (hormis quelques dissidents socialistes et radicaux). Ce succès ne porte pas sur les suffrages voix, car ils recueillent à peu près le même score qu’en 2017. Il se situe dans les candidats uniques qui seront beaucoup plus nombreux au second tour. Mais force est de constater qu’ils ne disposent plus de réserve de voix à gauche.

Au second tour du 19 juin 2022, dans 50% des circonscriptions, un duel aura lieu entre un candidat de la gauche social-démocrate macroniste et un candidat de la gauche marxiste.


Dans 40% des circonscriptions, des candidats de droite seront présents au second tour. La droite républicaine et le centre ont su conserver des positions sur le terrain permettant de maintenir une réelle présence politique à l’Assemblée. Le résultat obtenu par Les Républicains (LR) prouve que la présentation médiatique d’une recomposition de la vie politique en trois blocs (macroniste, mélenchoniste et lepéniste) est totalement infondée. La droite républicaine demeure une force politique. Le groupe parlementaire LR devrait occuper une position stratégique à l’Assemblée, en phase avec sa présence majoritaire au Sénat. Quant au Rassemblement national, il devrait pouvoir constituer un groupe parlementaire.


Dans les autres circonscriptions on assistera à des duels ou des triangulaires (dans 8 cas) de divers types. Le détail chiffré est encore flou dans la mesure où des candidats, demeurant en courses, sont encore classés comme «divers droite», «divers gauche» et «divers centre».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle chaque citoyen à user de sa liberté de vote au second tour. Néanmoins, d’une manière générale, il parait normal de voter pour les candidats gaullistes et de droite, si possible ceux de la droite de gouvernement, lorsque ceux-ci sont présents tout en prenant en compte toutes les situations locales particulières. De même, il parait normal de voter contre les candidats de Mélenchon quand les deux candidats en lice sont de gauche.


Dans tous les cas, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), mouvement civique, appelle chaque Français à voter lors de ce scrutin sans état d’âme et en conscience. Votez comme bon vous semble, mais votez. Les Français n’acceptent plus qu’on leur dicte leur vote.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que ces élections législatives sont susceptibles d’ouvrir des perspectives. Bien sûr, il faudra attendre les résultats détaillés du second tour, puis les affiliations à un groupe parlementaire des élus, pour juger de la situation. La prochaine Assemblée nationale devrait comprendre une dizaine de groupes parlementaires à la rentrée, dans la mesure où les composantes de la Nupes et d’Ensemble ! se sépareront comme prévu dans l’hémicycle. On devrait compter les groupes du Parti communiste (PCF), des Insoumis (LFI), des écolos radicaux (EELV) et du Parti socialiste (PS), puis Renaissance, MoDem et Horizons, puis Les Républicains (LR) et, enfin, le Rassemblement nationale (RN). La vie parlementaire pourrait reprendre de manière plus vive que durant le précédent quinquennat. Les majorités dépendraient de chaque projet de loi du gouvernement.

Le rapport de force entre les différents partis, au-delà de la première donne, sera appelé à évoluer progressivement, en fonction de la politique de Macron, mais aussi des ambitions des responsables politiques, qui rêvent de prendre sa succession en 2027.