Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE DE DROITE EN 2023


Télécharger la communication du MIL du 4 avril 2023

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Repère : Un acteur connu à qui l’on demandait s’il était de droite a répondu qu’il n’était pas de gauche, puis s’est mis à expliquer longuement pourquoi il n’aimait pas la gauche et pourquoi il aimait la France.


Être de Droite se caractérise d’abord par un rejet des forces et des idées de gauche. C’est-à-dire, d’une part, sur un rejet de Macron et de sa politique sociale-démocrate, d’autre part, sur une dénonciation des socialistes toujours à l’affût et, enfin, sur une opposition frontale avec les forces d’extrême-gauche, c’est-à-dire les insoumis, les communistes, les écolo-radicaux, les trotskystes et les diverses ultras gauches.


Les principales convergences qui existent entre les partis politiques représentés au Parlement et les divers groupes politiques de droite (micro-partis, clubs politiques, fondation, associations) portent sur des adversaires et des ennemis communs. Il faut bien reconnaitre que la droite, à part les gaullistes, n’a jamais eu vocation à disposer d’une idéologie installée. Tout le contraire des gauches socialistes, marxistes, écologistes, qui vivent sur la base d’ensembles idéologiques précis, formulés dans des ouvrages comme déclinés à la tribune de leurs congrès (même si leur contenu est parfois fluctuant en fonction des années). La droite est un état d’esprit basé sur la défense de certaines valeurs fondamentales.


La droite partage des valeurs communes comme la souveraineté nationale, l’identité française (la tradition, la famille, la culture, la terre et les morts), l’ordre et la sécurité intérieure, la défense des frontières, l’équilibre financier de l’État, l’objectif de la croissance économique du pays et de l’emploi, l’indépendance nationale (agricole, industrielle et énergétique), le contrôle de l’immigration, le rayonnement international de la France. La droite dispose, aussi, bien de sujets de convergence même si les propositions ou formulations concrètes, des uns et des autres, diffèrent souvent assez fortement.


Mais les partis et les groupes, qui se revendiquent de droite, ont des positions opposées sur d’autres sujets, par exemple : les affaires sociales, les règles qui régissent la société, la politique étrangère de la France. Sans plonger dans les manuels de sciences politiques, il est possible de distinguer des droites multiples liées aux valeurs et aux idées ou aux responsables connus.

On peut citer la droite gaulliste, civique, patriote mais on peut aussi notamment citer la droite libérale, républicaine, chrétienne, conservatrice, catholique, sociale, démocrate, souverainiste, populaire, des élus, ouvrière, catholique, protestante ... , sans oublier qu’une certaine partie du centre est de droite. Il y a, aussi, la droite populiste, nationaliste, identitaire, intégriste qui rejette souvent les autres droites. Enfin, tous les groupes d’ultra-droite doivent demeurer hors du jeu, car opposés à la République et à ses Institutions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se revendique être une association qui regroupe la droite gaulliste, civique et patriote et qui a toujours été au carrefour des droites sans jamais se présenter à des élections, ses membres, depuis la création, sont très majoritairement non adhérent d’un parti politique (à plus de 68%). À droite, il faut maintenir et développer un dialogue entre tous à l’exception des anti-gaullistes d’hier et d’aujourd’hui. Mais il faut écarter tous ceux qui participent aux petites manœuvres de débauchage des opportunistes professionnels, comme des carriéristes sans convictions dont le seul but est de se faire élire. On en trouve partout, regardez les changements de parti politique pour obtenir une place d’élu.


Ce dialogue ne peut être qu’un dialogue et non une entente, ni un programme commun, ni une union sinon il faudrait définir qui seront les supplétifs sans droit de parole. Lors des élections européennes de septembre 2024, les différents partis présenteront des listes concurrentes pour avoir du financement, des élus (qui recevront une indemnité) et jauger leur poids. Encore là, aucune union n’est possible. Pour l’élection présidentielle de 2027, chaque famille politique présentera son propre candidat et au second tour comme au premier, les Français seront libre de choisir le candidat le plus capable de défendre et de redresser la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite qu’un candidat gaulliste puisse, en 2027, rassembler un maximum de Français pour remporter cette élection et ouvrir une nouvelle période politique. C’est pourquoi nous prônons un rassemblement des droites pour un candidat gaulliste, quel qu’il soit. Tout le monde sait que le projet de Macron et des gauches, est de promouvoir pour l’élection présidentielle, comme à chaque fois, une candidature d’ultragauche et une candidature nationaliste et identitaire afin de continuer leurs actions de destruction des valeurs fondamentales de la France.