Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LES VERT-ROUGES RADICAUX CONTRE L’AMÉNAGEMENT DE LA FRANCE


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Repère : Projet de construction de l’autoroute A69 de Toulouse à Castres : «La plupart des opposants viennent de l’extérieur, en particulier de la métropole toulousaine. Ils sont nourris par une idéologie anti-progrès, la haine des entreprises, de la démocratie représentative, l’hostilité à l’égard de l’industrie ou de la croissance(…)» Bernard Carayon, maire de Lavaur, ancien député, membre du comité d’Honneur du MIL.


La France a besoin de mener de grands projets d’aménagement pour que le pays fonctionne bien et puisse faire face au mieux à tous les aléas. Une loi de programmation «grands travaux» s’impose donc comme une urgence. D’une part, des efforts doivent être engagés pour mieux entretenir l’existant. Il faut, notamment, maintenir en bon état les barrages hydroélectriques, les axes ferroviaires trop souvent délaissés (TER), de nombreux ponts (dont un rapport a décrit les faiblesses), des routes souvent trop mal entretenues. D’autre part, il semble indispensable, face à des évolutions climatiques probables, de mettre en place des moyens de conserver l’eau, de prévenir les inondations répétées faute de dispositifs appropriés, de protéger les côtes et les installations portuaires d’une éventuelle montée des eaux ou d’événements climatiques exceptionnels. Enfin, il faut admettre que des dispositifs urbains et des constructions ont été menés à tort.


De tels projets demandent des financements publics et la mobilisation de moyens privés. La France dispose des entreprises pour mener tous ces travaux. Elle aura la possibilité de former et recruter les personnels nécessaires pour mener ces chantiers. L’exemple du retard pris dans le domaine de l’énergie nucléaire illustre un problème global des dernières décennies d’entretenir et développer le pays. Ces projets s’inscrivent dans le développement de notre patrimoine commun et de notre environnement.


Ce genre de plan se heurtera, automatiquement, aux écolos radicaux de tous poils. Les mouvements de contestations, portés par des groupuscules écolos radicaux, contre la mise en place de dispositifs de stockage d’eau («méga-bassines») ou la concrétisation de routes manquantes pour le désenclavement des zones rurales relèvent d’un tour de chauffe. Par exemple, le gel de la construction de barrages pour la production de l’énergie hydroélectrique (sans CO2) illustre bien les contradictions d’idéologues sans logique. Dès 2019, l’abandon par Macron du projet du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes a initié une situation de recul face aux activistes écolos radicaux. Il a été contre le choix démocratique puisque le projet avait été validé par un référendum local. C’est sur ce résultat que les écolos radicaux se fondent pour mobiliser sur des territoires dont ils sont absents.


La concentration de plusieurs milliers de manifestants à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, fin mars 2023, a eu comme objectif d’occuper les lieux, qualifiés de «zones à défendre (ZAD)». Le collectif «Bassines non merci», le mouvement écolo «Les Soulèvements de la Terre» et la Confédération paysanne ont choisi de mener une action illégale puisque la manifestation était interdite. Les organisateurs voulaient obtenir une convergence des élus de gauche et/ou écologistes, d’associations internationales (Greenpeace, Extinction Rébellion) et locales, et aussi de militants autonomes d’ultragauche.


Il faut faire la distinction entre les acteurs s’inscrivant dans une action légale et déclarée (manifestations, marches) et les personnes qui ont optés pour des actions violentes et de destructions. Les écolos radicaux prônent ouvertement des pratiques violentes. Un matériel d’attaque avait été préparé et apporté sur place à Sainte-Soline. Il témoigne de leur préméditation à attaquer les forces de l’ordre (pour blesser, voir plus) avec des tirs de mortiers, des jets de cocktails Molotov et de projectiles divers. Par ailleurs, ils visent des actions de sabotage et de destruction des biens (dont la détérioration des équipements publics).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’inaction du gouvernement de Macron à prévenir, aujourd’hui comme hier, les actions illégales et/ou violentes des groupuscules écolos radicaux. En créant une forme d’éco-terrorisme, les groupuscules vert-rouge freinent le développement à la France.