Mouvement Initiative et Liberté
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Une communication du MIL
LAURENT WAUQUIEZ
Discours de valence - 1er octobre 2023
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Transférer ce texte à une personne
D’abord, je vous le dis très simplement : je suis heureux d’être parmi vous, (…) heureux de sentir dans vos regards l’envie et l’énergie. Dans une époque que l’on dit en proie aux égoïsmes, j’aime que vous incarniez tout l’inverse : offrir de son temps pour une aventure collective, pour quelque chose qui nous dépasse, défendre des idées, croire et s’engager.
J’avais à cœur d’être à vos côtés pour cela, car je n’oublie pas tout ce que nous avons construit ensemble. Mais, vous le savez, il y a surtout une longue route qui nous attend, avec un immense défi à relever.
Et je suis venu vous parler sans détour de ce que j’ai en tête, du cap que je veux tenir et de ce que je veux que nous fassions ensemble.
Alors, apparemment, certains se demandent pourquoi je n’ai pas la bougeotte, pourquoi je ne monopolise pas les micros, pourquoi je ne cours pas les plateaux. Pour le dire autrement, certains se demandent pourquoi je refuse de reproduire les schémas politiques qui ont conduit notre pays sur la pente du déclin depuis 40 ans.
Eh bien, mes amis, la réponse est évidente, elle est dans la question. Bien sûr je vois, bien sûr j’entends et j’observe, comme vous, l’agitation dans les couloirs, les jeux de rôles, les petites phrases et les maigres calculs. Et alors ?
Alors j’ai choisi un autre chemin et je suis venu vous l’expliquer aujourd’hui.
UN AUTRE CHEMIN
N’a-t-on donc rien compris ? Pense-t-on sincèrement que l’on va sortir la politique de l’ornière avec les mêmes codes et les mêmes méthodes ?
Comment ne pas voir où en est arrivée la politique ? Noyé dans un océan de vanités dérisoires, le beau mot de «politique» – le si beau mot de politique qui parle de la vie de la cité – en vient désormais à susciter rejet ou indifférence. De polémiques picrocholines en indignations feintes, le naufrage de la politique nous fait perdre de vue l’essentiel, le sens du temps long et de la destinée commune.
Non seulement tout ceci est dérisoire, mais surtout voilà l’écume qui détourne notre regard du cap que nous devons fixer. Jamais la France n’a eu autant besoin de repenser son destin et jamais la politique n’a été aussi incapable de proposer un horizon, un au-delà de la colline. Dans une politique où tout est fait pour être happé vers le bas, je crois plus que jamais à la nécessité de prendre de la hauteur. Demain, ce n’est pas de politiques qui parlent plus dont on aura besoin, c’est de politiques qui agissent mieux. Je vous le dis : si nous voulons retrouver l’estime de nos concitoyens, le temps politique ne doit pas se soumettre au temps médiatique.
J’ai fait le choix de l’engagement politique très tôt parce que j’avais cet appel en moi, tout m’y portait, mon chemin était là ; j’aime comme vous les horizons qui transcendent, je crois comme vous que l’on peut ciseler le destin d’un pays, je pense comme vous que rien n’est plus beau que d’agir pour améliorer la vie des autres. J’ai toujours pensé que c’était le plus beau sens que l’on peut donner à sa vie. J’y ai beaucoup sacrifié, j’ai connu les joies des victoires et l’amertume des défaites, j’ai appris dans les unes comme dans les autres. J’ai essayé, j’ai recommencé, je suis tombé, je me suis relevé. Rien de cela ne m’a pesé, j’ai gardé la même passion et j’ai essayé à chaque fois de progresser.
Mais il y a une chose en revanche que je refuse, je refuse que la politique ne serve à rien, je refuse qu’elle s’abîme dans la médiocrité, je refuse que nous renoncions à redresser notre pays, je refuse qu’on laisse s’installer le déclin. Rien ne me fait plus de peine que quand je vois nos compatriotes perdre l’espoir. Je crois profondément que le seul sens, la seule mission, c’est d’aller chercher le sursaut de notre pays.
En 2027, cela fera 20 ans que notre famille n’aura pas remporté d’élection présidentielle. Prenons en compte avec humilité ce qui nous a éloignés des Français. Si nous préparons cette élection comme les autres, nous la perdrons comme les autres. Et je refuse cette fatalité.
Pour cela, il faut s’extraire du brouhaha et du tumulte. Comprenez-moi bien : 2027 ne sera pas une élection présidentielle comme une autre, une énième conquête individuelle. Ce sera l’heure du grand choix pour notre pays : glisser définitivement dans le déclin ou y mettre un coup d’arrêt et remonter la pente.
Il faut se réinventer.
SE RÉINVENTER
Osons dire ce qui bloque et abîme notre nation. Osons imaginer un nouveau modèle. Prendre le temps d’écouter les attentes et les aspirations des Français, renverser la table, ne pas emprunter les mêmes chemins.
Ne vous y trompez pas, c’est à cela que je vais consacrer toute mon énergie : vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif.
(…) Pour cela, il est fondamental de rester fidèle aux principes qui nous ont toujours guidés sous la Ve République. Dans notre famille, on ne dépose pas des motions de censure à tout-va pour le simple plaisir de faire tomber un gouvernement, prenant ainsi le risque d’ajouter du chaos au désordre. Notre seule boussole est et doit rester l’intérêt supérieur de la nation.
Mais je veux être clair : au moment où l’on discute du projet de loi sur l’immigration, si un texte devait heurter frontalement ce qui représente pour nous le cœur de l’intérêt national et conduire à ouvrir de nouveaux appels d’air pour encore plus d’immigration, alors notre devoir serait de nous y opposer de toutes nos forces et par tous les moyens institutionnels.
Mais après le temps de l’opposition, viendra celui de dépasser ce que nous sommes et de rassembler tous ceux qui veulent aller chercher le sursaut du pays. Il faut sortir la politique française de cette confrontation funeste entre bloc élitaire et bloc populaire.
Il n’y a pas une France progressiste et une France populiste, une France raisonnable et une France déraisonnable, une France moderne et une France moisie : il y a la France ! Ceux qui espèrent rejouer 2017 ou 2022 en trouvant un clone du président du «cercle de la raison» avec pour seul dessein de faire barrage aux «populismes» ; ceux-là se trompent lourdement. Ils parient sur la lutte des classes. Ils préfèrent la fracture sociologique au débat politique. La tentation est grande d’enfermer la démocratie dans un jeu de rôles, où les uns servent d’épouvantail aux autres pour être élus par défaut et pour qu’en fin de compte rien ne change. Voilà dans quel non-choix on veut nous enfermer : la bien-pensance dénuée du moindre courage contre la rage dénuée de la moindre crédibilité. Cette tentation est dangereuse pour la démocratie et pour la nation.
Je n’y céderai jamais. L’époque exige que nous transcendions les clivages sociologiques et territoriaux en vue d’un seul objectif : la reconstruction.
En un mot, mes amis, porter la promesse d’une réconciliation française.
RÉCONCILIATION FRANÇAISE
Il faut commencer par s’attaquer aux racines du mal français. Que s’est-il passé ? Que s’est-il passé dans un pays où le président de la République est théoriquement si puissant pour que la politique soit devenue un Gulliver enchainé. Les Français votent et rien ne change : l’immigration, la délinquance, la désindustrialisation, la dette publique, le poids des impôts.
Les mêmes qui ont fermé Fessenheim parlent ensuite d’indépendance énergétique, les mêmes qui ont fait exploser la dépense publique bombent le torse face au gaspillage, les mêmes qui ont laissé dériver l’immigration irrégulière expliquent ensuite qu’il faut revenir sur tel accord international. Comment les croire ?
Et pourtant notre pays a tellement d’atouts, il peut être à nouveau un pays de cocagne, si seulement on le remet la tête à l’endroit.
Notre nation s’est laissé déposséder de sa capacité d’action. Nous avons connu cela par le passé et nous avons su trouver les solutions. Quand la IVème République s’est enlisée dans l’impuissance, nous avons su sortir du parlementarisme fou et de l’instabilité ministérielle pour redonner un élan à la France.
Eh bien aujourd’hui, le mal est tout aussi insidieux. Il se loge dans un fonctionnement de l’État profond qui bloque le pays. Il se niche dans les rouages de la machine bureaucratique. Il se traduit par la chape de plomb du politiquement correct. Il prend ses racines dans une autonomisation de l’administration, alors que servir est la noblesse de l’administration française. Il se manifeste par la décision récente d’une cour suprême proclamant le droit des immigrés illégaux à violer nos frontières. Il s’incarne dans toutes ces minorités actives qui depuis la capitulation de Notre-Dame-des-Landes ont pris l’habitude de bloquer notre démocratie.
Rien de tout cela n’est une fatalité, tout ceci peut s’inverser avec du courage.
C’est en renversant ce règne de l’impuissance que la souveraineté populaire pourra à nouveau se traduire en actes. Nous revient la tâche de rétablir un principe simple au fondement de la République : ce ne sont pas à des autorités administratives ou à des cours suprêmes de faire la loi, c’est au peuple français. Par ses représentants et par le référendum, outil fondamental auquel je suis convaincu qu’il faudra donner un nouveau rôle.
Ce déblocage est le préalable à tout le reste. Il faudra commencer par-là, sinon nous échouerons comme les autres.
Je mesure l’ampleur de la tâche.
Mon parcours, vous le connaissez. J’ai eu la chance d’étudier dans de grandes écoles, j’ai travaillé dur et j’ai appris. J’ai été élu chez moi, en Haute-Loire. J’ai eu l’honneur ensuite d’être appelé à occuper des fonctions gouvernementales. Mais j’ai toujours gardé ma lucidité. J’ai vu de près tout ce qui bloque notre pays, j’ai saisi les ressorts de cette impuissance et j’ai toujours refusé de m’y soumettre. Quand le RSA a été mis en place, j’ai dénoncé le danger de l’assistanat. Quand certains parlaient d’identité heureuse, j’ai toujours refusé de fermer les yeux sur les dangers du communautarisme.
Face à ces blocages de la politique nationale, j’ai fait le choix de l’engagement sur le terrain, là où on ne peut pas tromper et où les Français attendent le plus de résultats concrets, comme maire dans ma ville du Puy-en-Velay et comme président de notre région Auvergne-Rhône-Alpes. Je m’y emploie avec notre équipe à redonner des valeurs claires : ne jamais gaspiller l’argent public, n’augmenter aucun impôt, défendre d’abord ceux qui travaillent, croire au mérite, avec des bourses pour les étudiants qui se donnent du mal - le mérite, l’effort, ces si beaux mots que l’on n’ose plus utiliser. Et quand l’extrême gauche avec les Verts à Grenoble décide d’accepter le burkini, je n’ai pas hésité, malgré les pressions, à suspendre toutes nos aides, parce que je refuse de cautionner les dérives d’élus qui ont rompu avec tous les principes de notre République.
Je connais le prix à payer pour tout cela. J’ai mesuré ce qu’il en coûte de sérénité et de détermination pour déverrouiller la République française.
Et aujourd’hui j’y suis prêt.
Et c’est seulement ensuite que tout pourra devenir possible. Reconstruire la France.
RECONSTRUIRE LA France
Et d’abord rétablir l’ordre. C’est l’aspiration d’une immense majorité de Français et c’est la première des raisons d’être de l’État. Avec quelle rapidité s’est-on empressé d’oublier le souvenir des émeutes. Entre les soi-disant supporters anglais du stade de France et les Kevin et Matéo, avec quelle facilité les politiques s’empressent-ils de nier la situation.
Non, l’ordre n’est pas rétabli quand une jeune toulousaine de 19 ans est défigurée par quatre mineurs qui ne lui reprochaient que sa tenue. Non, l’ordre n’est pas rétabli quand un fonctionnaire de police se fait rouer de coups devant un centre commercial de Brétigny pour avoir signalé un excès de vitesse. Non, l’ordre n’est pas rétabli, quand une jeune femme se fait torturer et violer à son domicile de Cherbourg par un multirécidiviste.
Pour rétablir l’ordre et retrouver notre nation, nous avons à rebâtir tout ce qui a été déconstruit : l’autorité à l’école, la transmission des savoirs et d’une fierté nationale partagée, la maîtrise des frontières et de l’immigration, la fermeté et l’automaticité des peines, et tout simplement le respect. Restaurer l’autorité dans tous les compartiments de la société.
Mais l’ordre seul ne suffira pas. On doit aussi se donner une ambition, un souffle.
UNE FRANCE DES RÉGIONS HEUREUSES
Il faut que la France redevienne un modèle, je veux que l’on se donne dix ans pour que la France soit à nouveau la première nation en Europe. La France que nous voulons doit permettre à chacun de réaliser son projet de vie, où qu’il soit, quels que soient son parcours, ses origines, sa famille, ses aspirations. Une France où chacun puisse s’épanouir et progresser grâce à ses efforts, à son courage, à son mérite.
Alors que les illusions de «la fin de l’histoire», de «l’identité heureuse» ou de «la mondialisation heureuse» s’effondrent sous nos yeux, je crois à la possibilité de bâtir ce que j’ai appelé une France des régions heureuses.
La France des régions heureuses, c’est d’abord faire le choix des territoires, de l’enracinement contre le multiculturalisme sans attaches. Je crois à la possibilité de construire notre pays autour de territoires qui concilient le dynamisme et la qualité de vie à l’image de territoires comme la Floride, la Bavière, l’Italie du Nord. La France des régions heureuses c’est comprendre qu’il faut laisser respirer le pays et arrêter de tout imposer depuis Paris.
La France des régions heureuses, c’est retrouver et protéger une qualité de vie, à un moment où les Français aspirent à d’autres modes de vie que d’être entassés dans des mégalopoles inhumaines.
La France des régions heureuses, c’est faire le choix de la réindustrialisation, compter sur l’innovation de nos start-ups bien sûr mais en lien avec notre tissu industriel, au lieu de dépendre des importations.
La France des régions heureuses, c’est une autre vision des services publics, où l’on comprend que notre pays a besoin de services publics de proximité, que cette dépense-là est précieuse et que celle qu’il faut traquer, c’est celle de la lourdeur administrative, pas celle des écoles ou des hôpitaux. Voilà ma conviction, donner un avenir à la France en redécouvrant nos forces dans toute la profondeur du pays, réconcilier les Français autour d’une ambition commune au lieu de les laisser dans un divorce entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. (…)
Le redressement de notre pays passera par ce redressement de notre économie qui est le seul gage durable de prospérité. On veut faire croire que l’on peut défendre le pouvoir d’achat à coup de chèques gouvernementaux. Mais la réalité, c’est qu’aujourd’hui accablés par le poids du gaspillage de l’argent public, les Français ploient sous les impôts. Je l’ai dit simplement mais clairement : il faut rendre l’argent aux Français et surtout à la France qui travaille, à la France qui a travaillé toute sa vie. Cela supposera d’arrêter le gaspillage de l’argent public dans les agences administratives et dans les dépenses d’assistanat.
En la matière, il faudra dénoncer les choix dangereux portés par ceux qui ne sont toujours pas capables de donner leur position sur un sujet aussi fondamental que l’euro, ceux qui, après avoir dit l’inverse, font miroiter la retraite à 60 ans, sans dire comment la payer ce qui est la pire menace pour les retraités de notre pays, ceux qui restent dans la complaisance à l’égard de l’assistanat.
L’argent public n’est jamais que l’argent du contribuable et je me suis toujours employé à le gérer avec exigence. En arrivant à la tête de notre Région, que ne m’a-t-on répété qu’il était impossible de faire des économies ! Nous les avons faites. Aujourd’hui, aucune collectivité n’est mieux notée par les agences financières que notre Région. Ce n’est pas une réussite comptable ; c’est une réussite morale. Contrairement à l’État, nous ne léguons pas de dettes à nos enfants !
Contrairement aux collectivités de gauche, nous n’écrasons pas de fiscalité supplémentaire les Français ! Si on veut, on peut.
UN PATRIOTISME ENVIRONNEMENTAL
Mais je voudrais aussi vous dire que relever ces défis, restaurer un dynamisme français nous permettra aussi de répondre aux enjeux environnementaux. Notre famille a été trop longtemps silencieuse sur ces sujets. On ne peut laisser l’écologie à des extrémistes dont le seul discours est d’être contre tout. Ne vous laissez pas intoxiquer par les prophètes de malheur qui vont jusqu’à vous dissuader de faire des enfants sous prétexte de sauver la planète ! Ce n’est pas en suicidant le génie humain que nous sauverons la planète. Je vous le dis : l’écologie est un sujet trop sérieux pour être laissé aux extrémistes écologistes. Emparez-vous en !
Laissez-moi partager avec vous une conviction, un message d’espoir que je voudrais que la nouvelle génération puisse porter. Vous êtes l’une des seules jeunesses au monde à pouvoir défendre d’un même mouvement votre nation et la planète. Car nous sommes l’une des économies développées les plus décarbonées du monde, car notre agriculture est l’une des plus respectueuses au monde. N’oubliez jamais que les seules importations chinoises en France émettent plus que tous les ménages français. À chaque fois qu’au lieu d’importer nous produisons nous-mêmes, nous agissons pour l’environnement. Vous êtes une des seules jeunesses à pouvoir vous dire que faire réussir notre pays, c’est aussi la meilleure action pour l’environnement. C’est pourquoi l’heure est venue d’une écologie de l’enracinement, de ce que j’appelle un patriotisme environnemental : tout à la fois, faire réussir la France et faire progresser l’environnement.
RECONSTRUIRE
Pour finir mes amis, je voudrais partager avec vous une expérience qui m’a profondément marqué. Je suis parti ces derniers mois sur les chemins de Saint-Jacques, ce chemin qui part du Puy-en-Velay, ce chemin qui traverse notre pays et où l’on réapprend à admirer ce qui en fait la beauté. J’ai poussé la porte de ma maison et je suis parti, sans doute aussi parce que j’avais besoin de cette rupture avant les défis qui nous attendent. Le chemin apporte une grande leçon de vie. Si l’on tient son cap, si l’on sait où l’on veut aller, si chaque jour on met un pas devant l’autre, alors jour après jour on s’approche du but. Il peut y avoir des orages, il peut y avoir des tempêtes, on peut connaître le doute et le découragement mais la seule règle est de ne pas dévier de son chemin, de garder au fond de soi le cap. Alors rien ne peut vous arrêter et on acquiert le courage de surmonter toutes les épreuves.
Alors, mes amis, donnons-nous ce cap, ayons cette détermination.
Tenez-vous prêts ! Montrez aux idéologues qu’il existe une jeunesse de France imperméable aux délires communautaristes, indigénistes ou décoloniaux d’une gauche reniant tous ses principes. Au lieu de porter un discours victimaire qui ne s’adresse à la jeunesse que pour la plaindre, vantons ses talents. Montrez à l’Europe que le génie français, celui de Molière, Pascal ou Cyrano, est un vaccin à cette idéologie de la déconstruction qui s’empare de l’Occident. Montrez au monde qu’il y a une jeunesse de France prête à se battre pour retrouver la fierté et le bonheur d’être Français.
Ne l’oublions jamais : le sursaut fait partie de l’âme française. Quelle formidable chance, quelle plus belle mission que de reconstruire son pays.
Mes amis, soyez une génération aux yeux ouverts, à l’esprit libre et au cœur ardent ! Au service d’une seule ambition : reconstruire.
Reconstruire, c’est redonner des fondations ; reconstruire, c’est protéger ; reconstruire, c’est retrouver l’ambition, l’unité et la fierté. Reconstruire, c’est transmettre à nouveau ce qui nous est le plus cher. Soyez la génération à qui aucune mode, aucune idéologie, aucun système ne dicte sa pensée et ne censure sa liberté ! Soyez la génération qui renverse l’impuissance publique et la désintégration nationale ! Soyez la génération qui dit non à la fatalité et oui à la France !
Il ne tient qu’à nous d’être à nouveau la France. Dans les temps qui viennent, que notre détermination soit totale. Vive la République et vive la France.