Mouvement Initiative et Liberté
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Une communication du MIL
IMMIGRATION, ILS N’APPORTENT AUCUNE RÉPONSE
Télécharger la communication du MIL du 8 novembre 2023
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Derrière le mot «immigration», on doit distinguer plusieurs types de situation. En 2022, 8,7 millions de personnes vivant en France sont nées à l'étranger, soit 12,8% de la population (Insee - Chiffres-clés - 10/07/2023). Parmi eux, il y a 1,7 millions de personnes de nationalité française nées à l'étranger (d’au moins un parent français). Il ne s’agit pas d’immigrés. D’autre part, 7 millions d’origine immigrés vivent en France, soit 10,3% de la population totale. Une part d'entre eux a acquis la nationalité française (2,5 millions, soit 35%), dont les binationaux. Une autre part de 4,5 millions de personnes d'origine immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française ont une nationalité étrangère. Si on y ajoute 0,8 million de personnes nées en France de nationalité étrangère, on arrive à 5,3 millions d’étrangers, soit 7,8% de la population totale de notre pays.
Ces immigrés sont divers puisque figurent, 48% de personnes d’origine africaine, 32% d’européens (espagnols, italiens, portugais, polonais) et 20% d’autres origines : moyen-orientale (Irak, Liban, Syrie, Turcs), asiatique (Afghans, Pakistanais, Bengalis), américaine. Plus de 29% sont ressortissants des pays du Maghreb : Algérie (12,5%), Maroc (11,9%), Tunisie (4,7%).
Les étrangers en situation régulière (libre circulation, accords bilatéraux, visa ou bénéficiaires du droit d’asile) en France sont à distinguer des étrangers sans papier. Ces derniers se trouvent dans cette situation à l’échéance de leur visa (cas fréquents parmi les étudiants étrangers), suite au rejet d’une demande d’asile (60% des demandes d'asile étant refusées), suite à une entrée illégale en France (directe ou via un pays voisin, comme l’Italie). Cette importante population de sans papier n’est volontairement pas chiffrée par le ministère de l’Intérieur. L’expulsion de sans-papiers, prévue par la loi, n’est pas appliquée de manière significative en France comme dans l’Union européenne.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’une importante majorité des français souhaite l’arrêt des flux migratoire en France, compte tenu de l'importance de la population extra européenne résidant en France et de sa concentration sur certains territoires. Le seuil rendant possible l’intégration de nouvelles populations étrangères a été dépassée. Il faut prendre un ensemble de mesures pour faire quitter le territoire aux personnes en situation irrégulière et illégale, il faut bloquer toutes les voies d’entrées massives de ressortissants extra-européens en France, tout en tenant compte des cas particuliers. La volonté de faire partir du territoire des sans-papiers et de réduire le flux entrants doit être un choix national. Concrètement, la suppression des avantages sociaux dédiés et la réalité des expulsions doivent illustrer cette politique. Les premières mesures à prendre portent sur une réduction de la délivrance des visas, sur une limitation drastique du droit d'asile, sur une suspension de tout regroupement familial, sur une amélioration du contrôle aux frontières. Des visas sont accordés à tort, comme par exemple à des étudiants étrangers non francophones en début de cursus. L'asile est accordé sans réelle justification pour répondre aux demandes, par exemple à des ressortissants de pays candidats à l'entrée dans l'UE (donc non menacés a priori). Les cas de double nationalité doivent être très fortement réduits. Le régime exceptionnel dont bénéficient les ressortissants des pays du Maghreb doit prendre fin au bout de plus de 60 ans d’indépendance des pays concernés.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le projet de loi sur l’immigration présenté par Macron, Borne et Darmanin n’apporte pas de solution pour répondre aux enjeux actuels. Le bricolage d'une somme de mesurettes, bonnes ou mauvaises, ne peut constituer une politique. La régularisation de clandestins est inadmissible car si certaines entreprises payaient correctement certains salariés, alors ils trouveraient du personnel parmi ceux qui recherchent un emploi sans avoir besoin de trouver des clandestins sous-payés. La politique à mener vis-à-vis de l’immigration en France nécessite une vision d'ensemble pour la France et pour l'Union Européenne, compte tenu de la libre circulation au sein de l'UE.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que certains problèmes sécuritaires sont liés à une fraction de cette population. Il ne s'agit en aucun cas de faire un amalgame, mais juste de constater qu'une part significative de la délinquance, organisé ou non, du banditisme et du terrorisme est animée par des ressortissants étrangers : vols, traite humaine, trafics de drogue, prosélytisme islamique radical (avec des ingérences étrangères notoires), terrorisme djihadiste avec des assassinats…