Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

MOUVEMENT TERRORISTE HAMAS, L’EXTRÊME-GAUCHE VEUT RÉCUPÉRER LES VOIX COMMUNAUTAIRES


Télécharger la communication du MIL du 5 mai 2024

Transférer ce texte à une personne

Imprimer


L’extrême-gauche mobilise actuellement l’ensemble de ses réseaux et de ses militants en faveur du mouvement terroriste islamiste, le Hamas. Tout cela sous le prétexte de la défense des intérêts des palestiniens. Tout cela pour une bidouille électorale afin d’avoir plus de députés au parlement européen.


On retrouve côte à côte notamment : La France Insoumise (LFI), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), les Indigènes de la République, le collectif étudiant d’extrême-gauche trotskyste Révolution permanente et un ensemble de groupuscule. Elle rassemble des travailleurs et des étudiants dans des «Comités Palestine», avec le soutien d’organisations étudiantes comme l’Union étudiante (UE) et l’UNEF. La participation d’étudiants aux diverses actions «pro-palestinienne» demeure limitée, à ce jour, à quelques centaines d’activistes politiques. Comme dans ce genre d’occasion, ils reçoivent le renfort d’idiots utiles attirés par l’ambiance, la fête et la mode du moment.


Le modèle offert, par les actions d’occupations et de violences sur les campus américains, a montré le chemin. Il illustre la fascination paradoxale de certains jeunes, peu avertis, pour les exemples américains, alors que le parallèle est mince : un modèle universitaire payant sans rapport au nôtre qui est gratuit, une extrême-gauche américaine principalement sociétale et aussi le duel électoral entre Trump et Biden.


Les messages de soutien adressés par les dignitaires iraniens, dont l’ayatollah Khamenei, aux étudiants «pro-palestiniens» Français précise la qualification de ce mouvement et confirme les ingérences extérieures en France. Depuis des décennies, le régime théocratique iranien souhaite officiellement la disparition de l’État d’Israël. À ce titre, il est à l’origine de nombreux groupes terroristes islamistes.


Ces organisations d’extrême-gauche cherchent, au prétexte d’un débat, à occuper des universités et des écoles et finalement à bloquer des établissements publics sur des demandes sans grande perspective. Il s’agit de tentatives de recréer un Mai 68 et les comités Viêtnam.


Enfin, on a pu constater, lors des diverses manifestations «pro-palestiniennes» en France, un mélange des genres en passant de la critique du sionisme (mouvement politique) à un antisémitisme implicite (ou même parfois explicite) sans que le fossé entre les deux soit bien défini.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son attachement à la liberté d’expression pour toutes les opinions mais sans diffamer et sans tenir des propos de haine, de violence, ni faire l’apologie de crimes et de régimes politiques dictatoriaux. Par contre, le recours à des occupations de locaux, universitaires, municipaux ou autres, par des militants politiques professionnels, pas souvent étudiants, ne peut pas être toléré. Empêcher la libre circulation des personnes constitue une violence contre l’ordre républicain. Dans de tels cas, les responsables des sites ont la responsabilité de faire appel aux forces de l’ordre pour faire cesser le désordre.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Jean-Luc Mélenchon a changé de stratégie pour les élections en centrant sa campagne sur le conflit à Gaza. Ce sujet géopolitique était initialement très secondaire dans son programme. Selon tous les sondages, les intentions de vote en faveur de la liste restent faibles. Par conséquent, il vise à mobiliser une part de l’électorat Français de confession musulmane et prétend mobiliser des jeunes. La mise en avant de la candidate franco-palestinienne Rima Hassan sur la liste de LFI illustre cette stratégie. Des députés «insoumis» interviennent quotidiennement dans les universités pour animer les manifestations et exacerber les tensions.


L’absence de condamnation et le soutien explicite de l’attaque terroriste menée par le Hamas à partir de Gaza le 7 octobre 2023 explique les poursuites pour «apologie du terrorisme» engagées à l’encontre de la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Le mouvement pro-Hamas, animé par LFI, a conduit à une rupture définitive à gauche, entre LFI et les autres partis, autrefois membres de la Nupes. Le capital d’intention de vote à la gauche de la gauche stagne autour des 30% et la liste socialiste prend nettement l’avantage sur celle de LFI.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à féliciter les étudiants de l’Union Inter-Universitaire (UNI) qui se mobilisent courageusement, sur le terrain, contre les blocages et les occupations d’universités par les activistes pro-Hamas.