Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA RÉPUBLIQUE EST MENACÉE PAR L’EXTRÊME-ULTRA-GAUCHE


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Les forces politiques d’extrême-gauche et de l’ultra-gauche ont pu constater qu’elles ne disposaient de pas beaucoup de débouchés politiques sur le plan électoral, en dehors d’alliances ponctuelles. Les récents sondages concernant les élections européennes le confirment, tant au niveau national qu’au niveau de l’Union européenne. Il n’y aura pas une présence politique déterminante de l’extrême-gauche révolutionnaire ou écolo-radicale au Parlement européen en juin 2024.


Les militants de l’extrême-gauche révolutionnaire classique (communistes, trotskystes) et ceux de l’écolo-gauchisme (comprenant divers écologistes radicaux) se trouvent confrontés à cette réalité démocratique. Faute de perspectives, ces militants risquent de se tourner vers des actions illégales et/ou violentes, au-delà du seul discours révolutionnaire ou écolo-radical. Concrètement, des militants d’extrême-gauche pratiquent régulièrement, sur le terrain, la violence symbolique, verbale, physique ou matérielle.


Par exemple, cela se traduit par des débordements de LFI à l’Assemblée nationale (comme le déploiement du drapeau palestinien ou la tenue de propos inacceptables), des attaques de permanences politiques, des menaces ou des agressions contre des militants et élus de droite (ou de gauche), des blocages de campus et des occupations de locaux universitaires (en présence de députés LFI), des discours appelant à l’insurrection, violents et parfois à relents antisémites, des actions contre les intérêts de la France, comme cela vient de se passer à propos de la Nouvelle-Calédonie.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les mouvements d’extrême-gauche portent une idéologie dangereuse pour la République, bien au-delà de la politique spectacle mené par le groupe parlementaire de La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale. La violence tend à remplacer le débat des idées. Les responsables de cette mouvance constatent que le poids électoral de ces courants politiques ne leur laisse aucune perspective de succès dans un quelconque scrutin démocratique, en dehors de rares recours à des coalitions, comme lors des municipales 2020 ou des législatives 2022 (avec la coalition Nupes).


L’éclatement de la coalition Nupes (PS, EELV, PCF, LFI et groupuscules associés) est désormais acquis. Les sujets de divergence politique se sont formalisés au fur et à mesure des prises de position de LFI sur l’actualité : soutien aux émeutiers urbains, absence d’une condamnation des massacres du mouvement terroriste islamiste Hamas, attaque de l’UE, soutien aux blocages des universités et des écoles.


La France Insoumise (LFI) se trouve isolée des autres partis de la gauche de la gauche. Mais elle conserve le soutien de syndicalistes révolutionnaires, de membres de groupuscules socialistes ou trotskystes et, ponctuellement pour les manifs, de militants d’ultra-gauche (type black bloc). Dans ce contexte politique, son projet consiste à mener des actions de terrain spectaculaires qui, de fait, bénéficient d’une couverture médiatique excessive, grâce à des journalistes de gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate également le développement de mouvements écologistes radicaux qui pratiquent, implicitement ou très explicitement, la violence. C’est le cas des organisations réunies dans le collectif «Les Soulèvements de la terre» ou d’Extinction Rebellion. Ces activistes organisent des campements permanents (ZAD), des blocages de routes, des occupations de locaux, des sabotages industriels. Ces violences ont, par exemple, pour but de bloquer le fonctionnement d’une entreprise, d’un projet d’aménagement, la construction d’une route ou d’un stockage d’eau. Ces activistes se situent officiellement en marge du parti écologiste (EELV) qui a vocation à assurer des formes d’actions légales, même si des ambiguïtés existent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que Macron et Darmanin ont globalement échoué à freiner ces mouvements, faute de prendre les mesures circonstanciées nécessaires pour limiter les actions des activistes d’extrême-gauche ou d’ultra-gauche. Une politique adaptée devrait être menée pour prévenir la violence politique en France et faire condamner ses acteurs qui sont connus.