Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LE 30 JUIN 2024 ET LE 7 JUILLET 2024 :

IL FAUT CHOISIR

UN GAULLISTE VÉRITABLE ET SINCÈRE


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Les résultats de l’élection européenne en France ont confirmé la nette majorité pour les listes hostiles à l’Europe fédérale et la position minoritaire des fédéralistes européen (coalition macroniste, socialistes et écologistes). Ces chiffres confirment le «NON» des Français à l’occasion du référendum de 2005 sur l’adoption de la Constitution européenne.


Les groupes au Parlement européen n’ont pas profondément évolué. Le Parti Populaire Européen (droite) demeure le groupe le plus important avec 186 élus (dont les élus français de la liste LR). Les groupes socialistes, centristes (dont macronistes) et écologistes perdent des élus. Les groupes de droite nationaliste et identitaire progressent, mais finalement peu par rapport à 2019 (seul un regroupement des groupes pourrait renforcer leur poids). L’extrême-gauche reste dans une position marginale (avec les élus de LFI). Aucun changement significatif n’est intervenu au niveau du Parlement contrairement à ce qui avait été annoncé et rabâché par certains médias.


Ces résultats ont confirmé le rejet de la politique menée par Macron qui s’est traduit par un net recul du score de sa représentante (14,6%), plus faible qu’en 2019. Ce résultat aura servi de prétexte à Macron pour prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. La raison de cette décision, préparé de longue date, tient à l’impasse dans laquelle Macron se trouver pour conduire sa politique. Le Projet de loi de finances 2025 d’Attal et de Le Maire ne semblait pas pouvoir passer sans conduire à l’adoption d’une motion de censure, déposée par Les Républicains (LR) et disposant du soutien annoncé par l’ensemble des groupes d’opposition. Macron a juste devancé cette échéance. Il joue sur l’effet de surprise et le court délai de préparation des législatives en espérant favoriser les députés sortants d’Horizons, du MoDem ou de Renaissance, dans leur circonscription. Il veut, aussi, organiser une recomposition et un élargissement très large de sa majorité au lendemain du 7 juillet 2024 si aucune majorité ne sort des urnes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage les Français à aller voter massivement pour qui ils veulent. L’abstention n’est pas honorable face à nos anciens qui se sont battu pour que nous puissions être libres. Votez comme bon vous semble, mais votez. Mais les Français n’acceptent plus qu’on leur dicte leur vote. Ils votent en conscience et c’est un vote personnel et non public. Ceux qui donnent des consignes nominatives, n’ont pas compris que les temps ont changé, que les Français ont changé.


Malgré tout, pour cette période, comme dans le passé, les recommandations du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sont claires.


Le 30 juin 2024, il faut choisir de voter pour un candidat gaulliste véritable et sincère, si possible issu de la droite républicaine et gaulliste, parti regroupant le plus grand nombre de gaulliste actuellement. Le premier tour est toujours l’occasion  de pouvoir choisir un candidat qui corresponde aux valeurs que chacun d’entre nous défend.


Pour le 7 juillet 2024, si ce candidat a passé le barrage des 12,5% des inscrits et s’il est en position de gagner, alors il faudra maintenir son choix du premier tour. S’il est éliminé, souvent à cause de la petite participation, alors il faudra faire barrage à la gauche et au nouveau front populaire car le plus grand danger est ce nouveau programme commun de la gauche dont l’objectif est de mettre au pouvoir LFI et Mélenchon.


Les perspectives des élections des législatives ne doivent pas être confondues avec les résultats de l’élection européenne, même si elles ont évidemment une influence dans l’opinion. Le mode de scrutin est différent. Il ne s’agit plus de la proportionnelle intégrale mais d’un scrutin majoritaire à deux tours où il faut avoir obtenu 12,5% des inscrits pour pouvoir se présenter au deuxième tour. Le rapport de force politique varie selon le plan local : historique, poids des personnalités et élus locaux comme les maires et les conseillers départementaux. Le contexte local joue à plein pour les députés sortants qui ont bien travaillé dans leur circonscription. Enfin, les sortants disposent d'un avantage lié au délai court sur des concurrents moins connus, voir inconnu et parfois n’habitant pas la circonscription.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à refuser toute ambiguïté politique lors de cette échéance. Les candidats doivent se définir clairement, dans l’esprit du gaullisme, sur la base notamment de priorités partagées : indépendance nationale, baisse du déficit, croissance économique, créations d’emplois, défense du pouvoir d’achats et des régimes sociaux, amélioration de la sécurité des personnes et des biens, défense nationale à 3% du PIB, politique de santé, de solidarité sociale, d’éducation de qualité et de soutien aux familles, blocage de l’entrée des migrants et expulsions des sans-papiers, identité culturelle et patrimoine. Bref, il faut qu’ils osent se revendiquer gaulliste, s'ils le sont.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se revendique être une association qui regroupe la droite gaulliste, civique et patriote et qui a toujours été au carrefour des droites sans jamais se présenter à des élections, ses membres, depuis la création, sont très majoritairement non adhérent d’un parti politique (à plus de 68%). À droite, il faut maintenir et développer un dialogue entre tous (à l’exception des anti-gaullistes d’hier et d’aujourd’hui). Mais il faut écarter tous ceux qui participent aux petites manœuvres de débauchage des opportunistes professionnels, comme des carriéristes sans convictions dont le seul but est de se faire élire, réélire ou bien d’espérer être nommé ministre ou sous-ministre. On en trouve partout, regardez les changements de parti politique pour obtenir une place d’élu. Ce dialogue, avant des élections, ne peut être qu’un dialogue et non une entente, ni un programme commun, ni une union sinon il faudrait définir qui seront les supplétifs sans droit de parole et qui seront les chefs. Après des élections, la formation d’un programme de gouvernement peut nécessiter un accord de période.