Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

7 JUILLET 2024 : FAIRE BARRAGE AU NOUVEAU FRONT POPULAIRE ET, SI POSSIBLE, CHOISIR UN GAULLISTE VÉRITABLE ET SINCÈRE


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Après un premier échec lors de l’élection européenne du 9 juin 2024, les résultats du premier tour des législatives du 30 juin 2024 ont prouvé que Macron a fait une faute politique majeure en décidant la dissolution de l’Assemblée nationale.


Il n’a pas su créer une dynamique pour défendre ses positions, et ne peut désormais plus y parvenir d’ici 2027. Résultat, la majorité présidentielle devrait passer de 250 députés en 2022, à plus d’une centaine en juillet 2024. Les partis de la coalition (Horizons, MoDem et Renaissance) apparaissent profondément divisés, en particulier quant à leurs positions vis-à-vis du NFP. Renaissance appelle à voter pour la gauche et l’extrême gauche (LFI), tandis que le Modem et Horizons ne souhaitent pas apporter leur soutien à Mélenchon et ses candidats.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que débat politique en France s’est recentré sur un classique rapport gauche/droite effaçant la voie du fantasme d’un «entre deux» macroniste (réunissant des centristes et des sociaux-démocrates). Suite à la période macroniste qui s’achève, cette opposition gauche/droite apparait plus radicale encore qu’auparavant compte tenu de l’opposition entre Rassemblement national (RN) et La France Insoumise (LFI).


Parallèlement, la confrontation politique traditionnelle demeure d’actualité : entre les partis ayant exercé des responsabilités de gouvernement : Les Républicains (LR) et le Parti Socialiste (PS). Ces deux partis vont continuer à jouer un rôle politique important compte tenu de leur implantation dans les collectivités locales (Mairie, Régions, Conseils départementaux) et au Sénat, comme à l’Assemblée nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prévoit une répartition des forces politiques en une dizaine de groupes parlementaires sans qu’aucun parti (ou coalition) ne dispose, a priori, d’une majorité absolue. La cohabitation entre le Président de la République et le Premier ministre pourrait s’avérer difficile dans l’année qui vient et être peu propice à mener de grands projets pour le pays.

L’enjeu politique devrait porter désormais sur la concrétisation, durable ou ponctuelle, d’accords ou d’alliances à l’Assemblée, sans assurance d’y parvenir.


D’une part, Macron et Attal, faute de majorité, envisagent une alliance à gauche pour continuer à gouverner. Pour préparer cela, ils ont demandé aux partis macronistes de retirer leurs candidats arrivés en troisième position (et susceptibles de se maintenir) pour permettre l’élection de candidats NFP et empêcher l’élection de candidats RN. Ils s’inscrivent dans la perspective d’une éventuelle alliance entre les partis macronistes et la gauche, voir la gauche de la gauche. Les partis macronistes n’ont pas tous la même vision, la même idée du contour de cette alliance parlementaire. Mais force est de constater que seule la participation directe, ou le soutien passif, de La France insoumise à une alliance de gauche permettrait d’essayer de disposer d’une majorité à l’Assemblée autour de Macron.


D’autre part, le Rassemblement national (RN), pour disposer d’une majorité absolue, devra rechercher de nouveaux élus alliés, sous une forme qui reste à définir (apparentement ou groupe parlementaire). Le RN semble actuellement privilégier des ralliements individuels pour conserver un contrôle total de son éventuelle majorité, plutôt que d’envisager un éventuel accord programmatique.


Par rapport à tout cela, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappel sa position qui est : le  7 juillet 2024, il faut faire barrage au nouveau front populaire et, si possible, choisir un gaulliste véritable et sincère et, à défaut, choisir un candidat le plus républicain de droite.