Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LUTTONS CONTRE LE CHAOS ET LES RÉVOLUTIONNAIRES


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Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), mouvement gaulliste défendant la Vème République, considère qu’il faut tenir compte des faits dans le cadre de nos institutions, même s’il est regrettable de constater un retour aux pratiques de la IVème République. Les élections législatives de 2024 ont eu lieu. Leurs résultats sont incontestables (à quelques recours prêts, comme à l’accoutumé). Les députés se répartissent dans plus de 10 groupes parlementaires. Cela conduit à une dispersion des forces politiques et à des incertitudes sur les votes qui vont avoir lieu. L’activité parlementaire ordinaire a été programmée pour reprendre au mois de septembre.


Macron devrait désigner le premier ministre a priori après la période des Jeux Olympiques, vers la  fin août. Un nouveau gouvernement sera ensuite constitué. Il se trouvera évidemment dans une situation difficile, avec une liberté de mouvement très limitée, quel que soit le premier ministre, même s’il est issu de la «société civile» et non du monde politique. La responsabilité de Macron est une fois de plus engagée face à notre Nation et à l’histoire de la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme sa totale opposition à la nomination d’un premier ministre LFI ou NFP, ainsi que la nomination de tout ministre LFI ou NFP, car avec l’accord NFP, la gauche de gouvernement s’est vendu et a renié les principes de la République.


D’une part, le premier ministre qui sera choisi (et son gouvernement) va présenter des projets de loi et, en particulier, le projet de loi de finances 2025 (et le PLFSS) pour assurer la continuité et le bon fonctionnement de la France. Ces projets seront amendés afin d’être adoptés, rejetés ou bloqués par une convergence des rejets. Mais des mécanismes constitutionnels permettent d’assurer le fonctionnement de l’État. D’une autre part, des groupes parlementaires vont déposer des propositions de loi, dont certaines sont déjà rédigées. Elles seront adoptées ou non.


Il est, aussi, constaté une explosion de déclarations politiques de responsables nationaux qui sont mises en avant par des journalistes à la recherche de scoops, de scandales. Certains partis misent sur le blocage des prises de décisions politiques, voire une sorte de chaos, dans l’espoir d’en récolter à courts termes les fruits. Des risques de rejet, de blocage, de recours ou même de censure quel que soit le gouvernement choisi, existent. Certains, à la gauche de la gauche, veulent organiser la révolution en France, y compris le blocage du pays (les sabotages des lignes de la SNCF), les terroristes et les révolutionnaires sont à l’ultragauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend la Vème République gaulliste, donc soutien une politique d’intérêt national pour la France dépassant les seuls petits jeux des partis politiques. Il faut admettre la réalité : c’est-à-dire que les élections législatives de 2024 n’ont conduit aucun parti, ou une coalition de partis, à obtenir une quelconque majorité à l’Assemblée nationale ou même à s’en rapprocher, il s’agit du choix du peuple de France. Nous devons le respecter et en tenir compte. Il faudra travailler pour convaincre le peuple de France de l’efficacité de la Vème République.


Les partis politiques devront attendre les prochaines échéances électorales municipales (2026), présidentielles (2027) ou législatives (échéance ou dissolution), pour présenter leur programme et leurs candidats. Il faut noter que les revendications du Nouveau Front Populaire (obtention du poste de Premier ministre, puis application de programme du NPF) sont infondées dans la mesure où cette coalition de la gauche de la gauche dispose de moins de 200 députés sur 577.


Reste donc aujourd’hui à gérer la situation politique. Le prochain gouvernement devra présenter des projets de loi susceptibles d’être adoptés par une majorité de député, de même les groupes parlementaires (tous) devront présenter des propositions de Loi dans ce but. La réussite repose sur la multiplication de textes législatifs courts et clairs. Notamment, la maitrise des comptes publics est impérative ; le retour à la croissance et aux créations d’emplois conditionne le pouvoir d’achat et la protection des régimes sociaux ; l’amélioration de la sécurité demande la condamnation stricte des délinquants et des criminels ; le contrôle de l’immigration doit devenir réellement plus strict ; la politique nataliste par la promotion des naissances et de l’Education nationale demande de changer les règles du jeu. Des lois sont susceptibles d’être adoptés dès maintenant, si les groupes parlementaires, qui peuvent les voter, ne jouent pas la politique du pire.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’inquiète de la tentation de certains responsables politiques qui rêvent de provoquer une situation de chaos dans le pays en espérant profiter d’un contexte de rupture. Cette volonté de choisir la politique du pire, s’accompagne de discours mensongers et se profile chaque jour davantage. Ces gens-là sont des adversaires de notre démocratie républicaine.


Par exemple, Jean-Luc Mélenchon soutient au poste de Premier ministre une figurante, gauchiste et sectaire, mauvaise gestionnaire, destinée à être victime d’une rapide motion de censure. Il se positionne dans les médias et dans la rue (manifestations, occupations, etc.) dans le seul but de préparer sa candidature à la Présidence de la République au plus vite, idéalement pour l’emporter à l’occasion d’un duel avec Marine Le Pen. Mélenchon est un véritable danger pour la République, Macron est à l’origine de cette situation car, à force de vouloir détruire la gauche et la droite pour être le seul adversaire des nationalistes, il a contribué à développer un monstre révolutionnaire de formation communiste trotskyste.