Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

DEMAIN, CONQUÉRIR UN MAXIMUM DE VILLE À LA GAUCHE


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Dans la plupart des partis de gauche, la situation est trouble alors que les élections municipales approchent en mars 2026. Les forces principales de la gauche sont : L'aile gauche de Renaissance (macronistes) constituées par des personnes issues du PS (Élisabeth Borne, Manuel Valls) ; Place publique (Raphaël Glucksmann) ; Le Parti socialiste (PS), dont le dirigeant sera désigné à l'issue du Congrès du PS ; Le Parti Communiste Français (PCF) avec Fabien Roussel ; Les écologistes qui hébergent divers groupes (élus membres issus de LFI, Génération.s de Benoit Hamon) ; La France insoumise (LFI) avec Jean-Luc Mélenchon ; Les groupes trotskystes : Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et Lutte Ouvrière (LO).


A côté de cette dizaine de partis, se trouvent de nombreux micros-partis et une nébuleuse de personnalités et de responsables historiquement socialiste qui cherchent des strapontins et qui sont prêts à se rallier selon les circonstances et les gains. La gauche prépare, dès à présent, les futures coalitions. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de coalitions de gauche issues du Nouveau Front Populaire (NFP) en dehors des communes comportant des quartiers à forte population de religion musulmane et où LFI dispose déjà de députés.


Les perspectives politiques actuelles concernent principalement les élections municipales. Les élections régionales et départementales auront lieu, après, en 2028. Dans l’année qui vient d’autres échéances électorales peuvent intervenir comme une nouvelle dissolution de l’Assemble Nationale durant l’été 2025 (suite au vote d’une motion de censure) ou la tenue d’un référendum, a priori souhaité par Macron. Enfin la démission du président avant sa fin de mandat apparait improbable, sauf crise majeure.


Point important : les résultats des élections municipales peuvent impacter le rapport de force existant au Sénat, actuellement la majorité se trouve à droite (Les Républicains) et au centre droit, ce qui permet de disposer de la présidence du Sénat (avec le gaulliste Gérard Larcher).


La situation politique des villes moyennes est complexe et dépend, en partie, du contexte local. La conquête des grandes villes de plus de 100.000 habitants devraient se jouer, sauf exceptions, entre le Parti socialiste, la droite républicaine (et divers droites) et les écologistes radicaux (Ex-EELV).


La particularité des élections municipales dans les grandes villes tient au fait que, ni LFI, ni le PCF, ni Renaissance, ni le RN, ne disposent de beaucoup de mairies. De ce fait, jusqu’à présent, ils n’ont pas une bonne implantation municipale.


Le PS dispose de 15 grandes villes. Il va tenter de garder Marseille et Paris mais aussi de regagner Lyon. Il est a priori bien placé pour conserver des métropoles comme Brest, Clermont-Ferrand, Dijon, Le Mans, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Saint-Denis-de-la-Réunion, Villeurbanne.


Les écologistes contrôlent huit grandes villes mais leurs implantations sont très fragiles comme à Annecy, Besançon, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Poitiers, Strasbourg et Tours. Leurs maires ont été portés à la mairie à partir de coalition de gauche dont l’équilibre est incertain, d’autant que ces maires ont commis beaucoup d’erreurs locales. Il faut les faire battre comme pour les maires PS.


LR et divers droites, toutes tendances confondues, détiennent 15 grandes mairies : Aix-en-Provence, Angers, Argenteuil, Boulogne-Billancourt, Caen, Le Havre, Limoges, Metz, Mulhouse, Nice, Nîmes, Orléans, Reims, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse. Le Centre en détient trois : Amiens, Tourcoing. Le RN dispose de la ville de Perpignan. Il faut les garder.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le but de la droite doit être de conserver ses mairies, mais notre but, comme celui de la droite, est de conquérir ou de reprendre des villes comme par exemple Bordeaux. Il faut que la droite gaulliste, civique et patriote, et ses sympathisants, se mobilisent, sur le terrain, là où c’est possible et utile, contre la gauche. Chaque ville est différente.


L’enjeu principal est de barrer la route à la gauche et à l’extrême-gauche, allant des socialistes (alliés à LFI) en passant par la France insoumise (LFI), les communistes (PCF), les écologistes (EELV) jusqu’à leurs alliés locaux. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fera tout pour que, au deuxième tour, tout soit fait pour battre la gauche. Il faudra à cette occasion soutenir les coalitions en capacité de gagner à ce moment-là.