Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MÉLENCHON ET LES LFISTES, UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE


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La France insoumise (LFI) et Jean-Luc Mélenchon viennent de faire l’objet d’une campagne médiatique (reportages, livre d’enquête) de dénonciation de l’ensemble des pratiques, du fonctionnement interne et externe au parti (chasses aux sorcières et purges des élus et des responsables nationaux), de son financement. Il s’agit là d’un parti non démocratique ayant des pratiques staliniennes.


Sans reprendre toutes les critiques, rappelons que Mélenchon est un ancien trotskyste de l'Organisation communiste internationaliste (OCI). Il agit toujours en étroite phase avec les lambertistes de l’actuel Parti ouvrier indépendant (POI). Le POI dispose même officiellement d’un député, Jérôme Legrave, élu LFI. Il y a, au moins, quatre autres parlementaires LFI, proches de ce groupuscule d’ultragauche, qui restent très discrets.


Lors de toutes les prochaines élections, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère comme une priorité politique de battre et de faire battre la gauche mais aussi Mélenchon et La France Insoumise ainsi que tous les extrémistes de la nébuleuse des forces d’extrême-gauche et d’ultragauche qui sont intégrés dans ce parti.


L’action des «LFI-stes» à l’Assemblée Nationale, comme sur le terrain, est marquée par la violence des propos. Il s’agit d’une pratique extrémiste et stalinienne de l’action politique.

Le programme politique de LFI est dangereux pour la France et les Français. Les «LFI-istes» mettent en cause les institutions de la Vème République et appelle à un changement de régime en faveur d’une VIème république (campagne d’affichage LFI en cours). Comme pour la proportionnelle, il s’agit, pour ces gens-là, de détruire la Vème République et l’œuvre et les réalisations du Général Charles de Gaulle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Mélenchon est prépondérant à gauche. Le Nouveau Front Populaire (NFP) semble avoir disparu, mais les députés élus sous cette étiquette en 2024 restent prudents et sont prêt à réanimer cette coalition en cas de nouvelle dissolution. Elle peut intervenir après l’adoption d’une motion de censure sur le Projet de loi de finances 2026, si le RN la vote. De même, la logique du NFP peut être relancée, demain, dans des villes lors des élections municipales de 2026.


Le résultat du Congrès du Parti socialiste pourrait clarifier la situation. Son dirigeant actuel, Olivier Faure, doit son mandat actuel de député au seul soutien de LFI. La possible victoire du courant des élus PS, lors du congrès, car ils sont plus modérés et refusent l’alliance avec LFI, peut changer la situation. Enfin, LFI conserve des relations étroites avec les écologistes à l’Assemblée nationale comme avec les maires écologistes des grandes villes, qu’il a fait élire et soutient toujours. Le seul objectif de Mélenchon est sa candidature à la présidentielle de 2027, en comptant sur une potentielle arrivée en seconde position, puis, en faisant tout pour bénéficier de ce qu’il appelle l’«arc républicain».


Dans l’immédiat, Mélenchon a fixé deux priorités pour LFI, sur le terrain, d’une part, de la jeunesse (lycées et universités) et, d’autre part, des français musulmans. Il s’inscrit clairement dans une ligne politique islamo-gauchiste (en faveur du gouvernement algérien contre la France, pour un soutien au mouvement terroriste du Hamas, etc.). Il souhaite s’appuyer sur des électeurs musulmans ou de tradition musulmane, dans les quartiers. LFI mobilise des organisations de jeunesse pour intervenir dans les lycées et les universités : l’Union syndicale lycéenne (USL) et l’Union des étudiants (UE), mais aussi des groupuscules d'ultragauche comme «La Jeune Garde». Ces organisations comprennent des jeunes ayant recours à des méthodes violentes contre les établissements d’enseignement, leurs personnels et, aussi, contre les étudiants de Droite de l’UNI.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce et condamne l’antisémitisme implicite de Mélenchon et de certains élus LFI. Ils n’ont jamais condamné les actions terroristes du Hamas du 7 octobre 2023. Ils ont pris des positions qui mélangent, d’une part, la défense des palestiniens de Gaza (c’est leur droit) et, d’autre part, un antisémitisme implicite, voire explicite (diffusion sur les réseaux sociaux d’une affiche antisémite ciblant Hanouna). Ils semblent renouer avec la tradition antisémite de gauche, par conviction et/ou par intérêt pour mobiliser des membres de la communauté musulmane, dans certains quartiers, afin d’obtenir leurs votes pour les élections municipales de 2026 et les présidentielles de 2027 avec Mélenchon.