Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MACRON TOUJOURS IMPUISSANT À REDRESSER LES COMPTES DE LA FRANCE


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La très mauvaise situation financière de la France est le fruit des politiques menées, depuis 8 ans maintenant, par Macron. Il en porte l’entière responsabilité. Le déficit public pour 2024 s’établit à 170 milliards d’euros, soit 5,8% du Produit Intérieur Brut (chiffres de l’Insee). La dette brute totale atteint 3.300 milliards d’euros (+203 Md€ en 2024), soit 113% du PIB en 2024. Cette dette abyssale impose le paiement de forts intérêts (58 Md€ en 2024, +14,4%). Le taux de croissance, prévu pour 2025, est faible (entre +0,2 et +0,7% selon les sources). La croissance économique conditionne la montée des activités et, par suite, les ressources de l'État.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l'impuissance de Macron et de Bayrou à établir un plan de redressement des comptes publics en 2026 qui doit être basé sur la réduction des dépenses et des abus en priorité. La réduction du déficit de 40 milliards d'euros en 2025 et de 100 milliards en 2026 va s’avérer impossible à faire adopter, pour cause de risque de motion de censure en fin 2025. La proposition, formulée par Bayrou, de recourir à un référendum sur les finances de la France, illustre l'impasse dans laquelle est son gouvernement, pour mener la politique nécessaire, faute de majorité stable.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se prononce pour une réduction des dépenses de la France, cela passe par une réduction à tous les niveaux de tous les engagements financiers, mais aussi par des réductions des effectifs de la fonction publique et territoriale. Il faut, aussi, abandonner toutes idées d’augmentation des impôts et des taxes, sinon cela risque de créer un nouveau ras-le-bol qui entrainera des révolutions électorales.


D'une part, les dépenses régaliennes doivent être maintenues, ou augmentées selon le cas, (défense, police, justice, etc.). Notons que contrairement aux annonces de Macron, aucune augmentation nouvelle n'a été prise pour le budget de la Défense en 2025. D'autre part, une réduction des dépenses sur l'ensemble des opérateurs de l’État doit être menée, mais elle sera bien loin de tout régler. Il faut lutter contre les fraudes fiscales et sociales, et il y en a de plus en plus. Ensuite, la réduction doit porter sur un ralentissement de certains programmes d'intervention publique, à bien choisir en fonction de l’estimation de leurs résultats espérés.


Enfin, en priorité, l'Education Nationale doit être réorganisé, d’une manière plus efficace et qualitative, pour tenir compte de la diminution massive du nombre des élèves pour des raisons démographiques. Cette baisse a débuté et va se poursuivre mécaniquement dans les prochaines années. La priorité doit porter sur les salaires, plus que sur les effectifs. Le PLF de Barnier prévoyait 8.000 suppressions de postes, mesure non reprise par Bayrou. Toute la construction de l'Education nationale est à revoir : matières à supprime ou à créer, programmes à redéfinir, niveaux suffisants à rétablir, ressources humaines à modifier progressivement. Ces réformes doivent se jouer au niveau politique, en dehors de toute cogestion avec les syndicats du ministère.


Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se prononce fermement en faveur de la sauvegarde des régimes sociaux (retraites par répartition, assurance-chômage, assurance maladie), mis en œuvre par le Général de Gaulle, et pour leurs gestions par les partenaires sociaux. Mais il faut, aussi, permettre le développement d’une retraite volontaire par capitalisation.


Macron a envisagée publiquement la remise en cause indirecte, ou directe, des régimes sociaux, avec l’introduction d'un financement par une «TVA sociale». La théorie de la «TVA sociale» est le principe d’augmenter les taxes pour les biens d’importations qui ne subissent pas les couts sociaux de la France afin de limiter les différentiels de concurrence. L’inconvénient d’un tel choix est d’entrainer, automatiquement, une augmentation des taxes sur les biens que la France vend dans ces pays. Ce principe ne permet, aucunement, de transférer les charges sociales sur les biens d’importations.