Mouvement Initiative et Liberté
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Une communication du MIL
DERRIÈRE LA GAUCHE, IL Y A TOUJOURS LFI ET MÉLENCHON
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Ces derniers mois, certains partis politiques ont renouvelé leurs dirigeants (Renaissance, les Ecologistes, Les Républicains et le Parti socialiste), les autres partis conservent les leurs (le Parti Communiste, La France Insoumise, le Modem, Horizons et le Rassemblement National). LFI souhaite rester le leader incontesté de la gauche. Les écolos s’alignent sur LFI. Le PCF souhaite une alliance avec le PS, mais sans LFI. Le PS dépend encore de LFI pour l’essentiel. La donne pour les prochaines élections municipales, présidentielle et législatives, est, de ce fait, connue à la gauche de la gauche.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les adhérents du PS ont choisi de conserver le secrétaire du parti, Olivier Faure, historiquement responsable de l’alliance entre le PS et LFI. Même si le parti voit l’opposition interne social-démocrate renforcée, il continue à diriger le parti. Suite à sa gestion depuis 2018, le PS se trouve dans une très mauvaise situation : problèmes d’organisation et de financement, peu d’adhérents (24.000) en dépit de la tenue des élections internes et une absence de programme national.
D’une part, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure ne veut pas de se rapprocher de la gauche macroniste, constitué par des anciens du PS (Valls, Borne, Attal, Rebsamen, etc.) et il ne veut pas choisir une ligne politique social-démocrate pour recentrer le parti. D’autre part, même si le PS est, a priori, sorti du Nouveau Front Populaire (NFP), suite à la critique des positions de LFI et du discours de Jean-Luc Mélenchon (antisémitisme implicite, remise en cause de la Vème république), Olivier Faure évoque des alliances «ponctuelles» PS/LFI aux élections municipales. Il veut surtout une alliance entre le PS et LFI en cas d’éventuelles législatives anticipées.
LFI est assuré, à ce jour, du soutien des écologistes, négocié en échange du soutien de LFI aux maires écologistes sortants (Annecy, Besançon, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Tours). Plusieurs maires socialistes de métropoles, dans l’opposition à Faure, vont être combattus par LFI comme par exemple à Montpellier.
La perspective de la présidentielle apparait comme la limite de la collaboration entre LFI (Mélenchon) et le PS. Le candidat soutenu par le PS pourrait être trouvé hors du PS, tel Raphaël Glucksmann ou François Ruffin.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite le rétablissement d’un clivage entre la gauche et la droite pour toutes les élections et condamne les partis qui, volontairement, mélangent tout («ni droite, ni gauche») pour mobiliser des électeurs. Pour être clair, un programme de droite ne peut pas souhaiter «la retraite à 60 ans» ou «une augmentation massive du SMIC» car cela reviendrait à ne pas tenir compte de la situation économique de la France.
Il est essentiel de faire barrage et de faire battre les partis de gauche dont les insoumis (LFI) et leurs alliés écologistes. Pour cela, la Droite républicaine doit présenter un programme de droite, d’inspiration gaulliste, sans aucune ambiguïté ; c’est-à-dire en faveur de l’indépendance nationale, de l’autorité (sécurité, contrôle de l’immigration), de la consultation du peuple, de la réduction des dépenses de l’État et des collectivités, de la justice sociale, de la croissance économique et des emplois. Le nombre des citoyens attachés à ces valeurs est largement majoritaire. Mais elle doit, aussi, rassembler le plus large possible sur ses propres valeurs et son programme.