Mouvement Initiative et Liberté
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Une communication du MIL
LA FRANCE DOIT RENFORCER SA CAPACITÉ DE DÉFENSE
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Repère : Nos soldats «tiendront dans leur mission, s’ils sentent que le pays tient avec eux». Général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées.
Le nouveau chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, a souhaité alerter l’opinion sur les risques de guerre qui menace la France. Il appelle à s’y préparer de manière réaliste. Il estime en effet que «le contexte international se dégrade rapidement». Le discours du chef d’état-major des armées est en phase exacte avec ceux de ses homologues européens (allemands, polonais, suédois).
Le général Fabien Mandon a déjà pu avertir du risque de menace russe à 3 ou 4 ans lors d’auditions devant les commissions de la défense du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Il a posé le principe de la prévention selon lequel, «La Russie ne peut pas nous faire peur, si on a envie de se défendre». L’objectif reste, notamment et en autre, de se tenir prêt à résister à la menace militaire russe, si nécessaire. Chacun constate que le nombre d’attaques hybrides russes se multiplient en Europe : coupure de câbles télécom, survols de drones au-dessus de zones protégées, fausses nouvelles et propagande sur les réseaux sociaux, actes de sabotage (comme la récente explosion d’une voie ferrée en Pologne). Sans oublier toutes les ingérences des autres pays (Chine, Corée du Nord).
Le choix du Congrès des maires de France n’était, sans doute, pas le meilleur lieu pour réaffirmer les constats militaires majeurs. La formulation selon laquelle la France doit «accepter de perdre ses enfants» est, sans aucun doute, provocatrice mais réaliste aussi car il parlait des militaires engagés. Cela ne change rien à la pertinence des propos tenus. Pour la ministre des armées, les propos du général «relèvent du langage militaire d’un chef qui, chaque jour, sait que de jeunes soldats risquent leur vie pour la Nation».
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la réaction des responsables politiques d’extrême gauche. Jean-Luc Mélenchon, pour La France insoumise (LFI), et Fabien Roussel, pour le Parti communiste français (PCF), ont fait part de leur profond désaccord avec les propos tenus par le général, en raison de leurs penchants plutôt pacifiste et pro-Poutine. Il faut se souvenir que, ni LFI, ni le PCF, n’ont voté, en 2024, la loi de programmation militaire destinée à une remontée en puissance de l’armée française d’ici à 2030.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’un trop grand nombre de citoyens se désintéresse des questions de défense nationale, soit pour des raisons de méconnaissance des changements du contexte géopolitique européen et internationale, soit pour des risques concrets existants pour des raisons idéologiques (pacifisme béat, admiration des pays étrangers, idiots utiles). Il faut donc faire de la pédagogie sur la réalité des menaces et des ingérences étrangères (Russie, Chine mais aussi celle de nos alliés du monde libre). Il faut que notre nation restaure sa «force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est» dans un contexte international de plus en plus tendu dans lequel la France a un certain nombre d’accord de défense.
Au-delà du renforcement des moyens financiers (hausse progressive nécessaire de la programmation budgétaire en 2026 et années suivantes), le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que soit organisé une mobilisation de la jeunesse dans les Armées basée sur le volontariat, mais qu’après étude de chaque cas pour éviter de former des personnes à risque terroriste (islamiste, extrême gauche…). Il pourrait s’agir d’un «service volontaire» sous les drapeaux, proposé à tous les jeunes (de 18 à 29 ans) qui le souhaitent et qui ont les profils recherchés (pratique sportive et compétitions, compétences numériques, capacités d’innovation). Cet engagement militaire devrait obligatoirement présenter des avantages tangibles pour ces jeunes. Mais l’emploi d’une telle force ne peut avoir lieu que pour défendre le territoire national, pour une guerre qui concerne ce dernier.
Mais il est irréaliste de penser que la France peut rétablir, demain, le service militaire pour 700.000 jeunes français (filles et garçons). Par ailleurs, il faut se féliciter de l’abandon de la formule du Service National Universel (SNU), voulu par Macron et dont les résultats sont très médiocres par rapport aux coûts.
Lire la Communication du MIL du 19 juillet 2025 : «La guerre en Europe est déjà là en 2025».