MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 338  JUIN 2016


76ème anniversaire de l'appel du 18 juin 1940

Grâce aux leçons de l'histoire, nous comprenons notre présent et pouvons construire l'avenir de la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) participe aux célébrations du 76ème anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 lancé, depuis Londres, par le Général de Gaulle.


L'IMPORTANCE DE L'HISTOIRE DE FRANCE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime important de rappeler l'enchaînement des faits qui se sont produits en France entre 1939 et 1940, pour bien comprendre la portée de l'appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle.

Beaucoup de jeunes, comme de moins jeunes, ignorent la dimension des événements qui se sont produits et l'expérience qu'il convient d'en tirer.

Peu nombreux sont aujourd'hui les Français qui ont vécu cette période et qui en gardent le souvenir.

Nous sommes arrivés à l'époque où la transmission de la mémoire aura comme vecteur les descendants de ceux qui ont vécu la période de la Seconde Guerre mondiale. Cette transmission repose entièrement sur la détermination que doit avoir chacun d'entre nous à porter le passé.

Cet effort intervient dans une période où l'histoire de France, dans son ensemble, est menacée par l'oubli.

Cette perte de la mémoire nationale semble organisée par les choix et les propositions des «spécialistes» qui cassent les programmes scolaires, en particulier les programmes d'histoire, peu importe leurs motifs.

Pour nous, l'enseignement de l'histoire, comme celui de la géographie ou de la littérature, est d'abord celui de notre pays : la France. Une fois, ces connaissances bien acquises, il est bien sûr nécessaire de les resituer dans le cadre de l'Europe d'abord et du monde ensuite, mais seulement dans un second temps. Notre identité nationale est attachée à ce choix.

Sur un autre plan, après plus de 70 ans de paix sur notre territoire national, la mémoire de ce qu'est la guerre est en train d'être perdue en France. Cette disparition dans les mémoires est naturelle, mais il ne faut pas oublier ceux qui sont morts pour que nous puissions être libres, les efforts considérables qui ont été faits pour que la paix demeure en Europe et il faut prendre conscience de la fragilité de la paix en 2016. N'en doutez pas, la paix nécessite un combat permanent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que notre présent dépend étroitement de notre passé et, plus précisément, de l'image que nous nous faisons de ce passé.

De la conscience que nous avons de notre passé provient notre appréciation du présent. C'est pourquoi le regard que nous portons chacun sur notre histoire reste toujours un enjeu crucial. 

La France a une histoire remarquable, inscrite dans la durée, marquée par un rayonnement dans tous les domaines de la culture comme des sciences, avec des femmes et des hommes remarquables. Cette histoire se poursuit activement aujourd'hui encore, dans un monde en profonde évolution.

La réduction de notre histoire nationale à une série de repentances, comme certains aiment à le faire et le refaire, est une manipulation de la vérité. Certes, comme dans tous les pays, des épisodes de notre histoire sont, sans aucun doute, critiquables ou condamnables, mais il faut les remettre en perspectives par rapport à l'époque et à l'ensemble de notre histoire. Ne pas les ignorer, mais ne pas les laisser dominer. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) préfère ainsi célébrer l'appel du 18 juin 1940, les soldats des Forces Françaises Libres et les acteurs de la résistance, preuve du patriotisme d'un certains nombres de Français de l'époque.


LA PERMANENCE DE L'ESPRIT DE RÉSISTANCE


Au mois de juin 1940, la France ayant été vaincue militairement en métropole, les responsables politiques et militaires ont été confrontés à un choix : la reddition ou la résistance.

Autant le dire, ce choix n'avait pas de réponse évidente en raison de multiples arguments contradictoires qui se présentaient et du caractère totalement inédit de la situation. 

Il faut constater qu'un homme seul a décidé que la France ne devait pas se soumettre et que le conflit de dimension mondiale ne faisait que commencer.

Cet homme, le Général de Gaulle, encore membre du gouvernement la veille, a pu convaincre le premier ministre britannique, Winston Churchill, de le laisser lancer depuis la radio BBC un appel avant même que l'armistice soit signé le lendemain 19 juin entre la France et l'Allemagne. Il a engagé un combat qui a contribué à la libération de la France et à la victoire des Alliés. Cette participation de la France à la victoire a permis à notre pays de conserver son rang dans le monde.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) voit dans cet acte, cet appel, le symbole de la possibilité donnée à chacun de DIRE NON avec courage à ce qui lui semble inacceptable pour la France, même s'il est seul à le dire au moment où il dit NON.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se reconnait dans l'esprit de résistance qui a animé l'appel du 18 juin 1940 ou seul contre tous, un homme a décidé de résister avec la perspective de réussir à libérer la France. Ce qu'il a fait. 

Cet appel est l'exemple même de ce qu'il convient de faire quand des décisions sont prises contre notre nation, même dans des domaines moins importants que celui de l'invasion de la France. 

Certains d'entre nous ont eu l'occasion de DIRE NON en 1968, au début des années 1980, en 2013 ou dans beaucoup d'autres circonstances. Nous continuerons à le faire.



L'INITIATIVE PERSONNELLE EST LA CONDITION DE LA LIBERTÉ


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le rassemblement qui s'est constitué autour du Général de Gaulle, à Londres, dans nos colonies, dans la résistance… est la somme de décisions individuelles de femmes et d'hommes qui ont choisi de s'engager et de DIRE NON au péril de leur vie, vie que beaucoup d'entre eux ont d'ailleurs perdue.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le fait d'être seul, ou presque, dans une situation donnée et de ne pas accepter ce qui se passe, ne doit jamais empêcher de refuser ce qui apparait comme une fatalité.

Des exemples politiques récents prouvent que la volonté d'une femme (par exemple, Margaret Thatcher) ou d'un homme (par exemple, Ronald Reagan) peut surmonter la passivité du collectif.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, dans tous les domaines, l'Initiative personnelle est au cœur d'une société de Liberté. C'est le sens même de son action.

Celui qui se retrouve à la tête d'un État, d'une commune, d'une association ou d'une entreprise assume une responsabilité, il en a la charge et le mérite des résultats.

Il faut expliquer cette importance aux jeunes, comme aux moins jeunes, que la responsabilité collective est un leurre. Il n'y a de responsabilité que celles des hommes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime nécessaire de remettre l'homme au centre de notre société, alors que la responsabilité collective reste, jour après jour un objectif central dans l'histoire comme au quotidien.


COMPRENDRE L'APPEL DU 18 JUIN 1940


BRÈVE CHRONOLOGIE DE LA PÉRIODE


Sans avoir la moindre ambition de faire un cours d'histoire, il semble important de citer quelques dates clés de cette période qui permettent de mieux comprendre le déroulement des événements, avant et juste après l'appel du 18 juin 1940 lancé de Londres par le Général de Gaulle.

Pour plus de précisions, il faut se reporter aux très nombreux ouvrages sur cette période de notre histoire.


22 mai 1939

Signature du Pacte d'acier entre l'Allemagne et l'Italie


23 aout 1939

Signature du Pacte germano-soviétique.

On assiste à la convergence des objectifs et stratégies de deux régimes totalitaires : l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) de Joseph Staline.


1er septembre 1939

L'Allemagne envahit la Pologne, conformément aux termes du Pacte germano-soviétique.

L'Union Soviétique envahit la partie est de la Pologne le 17 septembre 1939.


2 septembre 1939

Le Royaume-Uni et la France adressent un ultimatum commun à l'Allemagne, exigeant des troupes allemandes l'évacuation du territoire polonais dans un délai de 12 heures.


3 septembre 1939

Le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la France déclarent la guerre à l'Allemagne.


22 novembre 1939

Le gouvernement polonais en exil s'installe en France, il rejoindra Londres en juin 1940.


Une période d'observation entre belligérants débute, cette période est appelée «la drôle de guerre».


10 mai 1940

La Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, restée neutres, sont envahis par l'armée allemande et capitulent rapidement.

La «bataille de France» est engagée.


12 mai 1940

L'armée allemande traverse le massif des Ardennes et pénètre en France.


Les armées françaises sont débordées et reculent.


17 mai 1940

Philippe Pétain, à 84 ans, est nommé vice-président du Conseil dans le gouvernement de Paul Reynaud.


Le front est rompu.


6 juin 1940

Le général de Gaulle est appelé par Paul Reynaud, président du Conseil à occuper le poste de «sous-secrétaire d'Etat à la guerre et à la défense nationale» dans gouvernement.

Sa mission consiste à coordonner les actions de la France et de la Grande-Bretagne ; il rentre ainsi en contact avec Winston Churchill.


10 juin 1940

Le gouvernement français part pour Bordeaux devant l'avancée allemande.

L'Italie déclare la guerre à la France et la Grande-Bretagne. Elle attaque la France : c'est la «bataille des alpes» qui durera quelques jours.

L'Espagne a adopté une position de neutralité, suite à sa condamnation de la signature de l'accord germano-soviétique par l'Allemagne.

Face à l'avancée de l'armée allemande, des millions de Français fuient ; c'est l'exode.


14 juin 1940

Les troupes allemandes entrent dans Paris déclarée «ville ouverte».


15 juin 1940

Le général de Gaulle rejoint la Grande-Bretagne, avec l'aval de Paul Reynaud.


16 juin 1940

Paul Reynaud, président du Conseil des ministres de la IIIème République remet la démission de son gouvernement.

Le maréchal Pétain devient le nouveau président du Conseil du dernier gouvernement de la IIIème république.


17 juin 1940

Pétain annonce à la radio qu'il va demander aux allemands les conditions de l'armistice.

Le général de Gaulle, opposé à l'armistice, repart pour Londres. 


18 juin 1940

Le premier ministre britannique, Winston Churchill, donne au général de Gaulle l'autorisation de prononcer un discours à la radio BBC.


Le général de Gaulle prononce «l'appel du 18 juin». Il affirme que la guerre n'est pas finie et il appelle tous les Français à la résistance.


22 juin 1940

Le gouvernement du maréchal Pétain signe l'armistice avec les Allemands.

Seul Philippe Pétain adopte le choix de l'armistice, contrairement à celui de tous les gouvernements légaux des autres pays conquis par les allemands.


Le général de Gaulle prononce un second appel, à propos de la signature de l'armistice.


Les Allemands s'installent dans la partie nord et sur la face maritime à l'ouest de la France, selon les termes de l'armistice.

La France est ainsi divisée en une zone occupée par les allemands et une zone libre.


1er juillet 1940

Le maréchal Pétain s'installe à Vichy (Allier), d'où l'expression : «le régime de Vichy».


10 juillet 1940

Les députés et les sénateurs, réunis à Bordeaux, votent les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, avec 569 voix «pour», 80 votes «contre» et 20 abstentions.


11 juillet 1940

Le maréchal Pétain décide de mettre fin à la IIIème république.

Il fonde un nouveau régime : l'«Etat français» (c'est-à-dire un état provisoire sans constitution) dont il est le chef et il s'arroge tous les pouvoirs.


2 aout 1940

Le général de Gaulle est condamné «à mort» pour «trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l'État, désertion à l'étranger en temps de guerre sur un territoire en état de guerre et de siège» par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand





FIER D'ÊTRE GAULLISTE


LES TEMPS CHANGENT !


Il y a quelques années, se proclamer gaulliste faisait de vous au mieux un partisan du passé, au pire un immonde nationaliste.

Mais aujourd'hui, qui ne se réfère pas au gaullisme ?

Il s'agit souvent soit d'une recon­naissance historique, soit de tenta­tives de récupération idéologique qui viennent de l'extrême gauche jusqu'à l'extrême droite, de tous ceux qui ont combattu le général de Gaulle de son vivant.


ÊTRE GAULLISTE, C'EST ÊTRE PATRIOTE ET SERVIR LA FRANCE


Le général de Gaulle a su ne jamais s'enfermer dans une idéologie. Son exemple nous montre que le gaullisme, c'est :

servir la France en ayant une vision de l'avenir nourrie de la connaissance du passé.

fixer un cap et savoir rester pragmatique dans le choix des moyens pour l'atteindre.

savoir «dire non» à tout ce qui nous menace et pourrait avoir comme conséquence de fragiliser ou d'abaisser la nation.

Ces principes se retrouvent dans les valeurs civiques que nous défendons, c'est-à-dire

la primauté de la personne,

la liberté,

la responsabilité et le respect des devoirs qui s'imposent à chacun, et enfin

la cohésion de la société par la défense de la famille et de la nation.


AVOIR L'ESPRIT GAULLISTE EST AUJOURD'HUI PLUS QUE JAMAIS INDISPENSABLE


Le général de Gaulle a dit : «Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction».

Cette phrase est plus que jamais d'actualité.

Les politiques, menées en France, ont participé ou conduit à la situation où se trouve notre pays. Des crises touchent tout à la fois l'économie, l'emploi, l'identité nationale, la famille, la sécurité, etc. 

Des adversaires extérieurs, des groupes islamistes, ont engagé une véritable guerre de long terme dans le monde et contre notre pays et nos valeurs.

Des responsables politiques, dont les socialistes, ont accepté que la France se couche en ne conduisant pas les politiques qui auraient dû être menées.

Ils ont trouvé et trouveront toujours face à eux les gaullistes animés par l'esprit de la résistance au service de la pérennité et du rayonnement de la France.


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