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VI­GILANCE & AC­TION - N° 341 JUILLET-AOUT 2016



Certains, non adhérents du MIL, n'ont pas lu notre position sur les primaires LR depuis août 2015.


PRIMAIRE DES RÉPUBLICAINS :

LE M.I.L CONFIRME SON ENGAGEMENT CONTRE LA GAUCHE


Communication du MIL du 30 mai 2016

Repère : La primaire des Républicains a comme objectif d'arriver à ce qu'il n'y ait qu'un seul candidat de la droite et du centre lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017. Ainsi ce candidat aura toutes les chances de faire un bon score, voire d'arriver en tête dès le premier tour. Tous les candidats de la primaire s'engageront par écrit, lors du dépôt de leur candidature en septembre, à soutenir le vainqueur des primaires. 

Il s'agit d'un mécanisme proposé en 1989 par Charles Pasqua, Alain Peyrefitte, Gérard Longuet, Philippe Mestre, les professeurs Denise Flouzat, François Goguel, Roland Drago, Dominique La Tournerie. C'est ainsi que fut créé l'association «Primaires à la Française pour l'Élection Présidentielle». Cela a abouti à la signature d'une charte pour les primaires par de très nombreuses personnalités dont notamment Jacques Chirac, Valérie Giscard D'Estaing, Philippe Séguin, Alain Juppé, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie lors d'un bureau politique de l'Union Pour la France (il s'agit de l'union du RPR et de l'UDF) le 10 avril 1991. Les socialistes n'ont fait que reprendre l'idée en 2011.

Même si le principe de la primaire est contraire à l'esprit de la Vème République, elle présente des éléments positifs structurants permettant d'aboutir au choix d'un seul candidat avant l'élection et de réduire le nombre de candidatures de témoignage comme cela a eu lieu en 1981. Voici ces éléments :

-Une pré-mobilisation électorale avant la campagne de 2017, 

-la mise en place de divers réseaux qui pourront tous être mobilisés pour la campagne de l'élection présidentielle proprement dite,

-la mise en évidence de la multiplicité des talents. Les Républicains affichent une diversité de profils politiques nationaux,

-une forte convergence des pré-programmes des candidats, même s'il demeure des nuances et quelques différences au niveau du calendrier d'exécution des mesures. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) adopte quant à cette primaire une position claire et nette.

L'objectif du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est de défendre les valeurs gaullistes, civiques et patriotiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) entend combattre sur tous les terrains la gauche et ses alliés et permettre l'alternance avec une droite républicaine.

Pour atteindre ces buts, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne soutient aucun candidat à la primaire. Il ne s'agit pas d'une neutralité mais d'un choix pour la France et contre la gauche. Car demain, il faudra rassembler toute la droite et le centre afin de mener la véritable bataille de la présidentielle qui aura lieu en 2017.

En conséquence, pour la période jusqu'en novembre 2016, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) aidera, dans la primaire, tous les candidats crédibles qui demanderont son aide, notamment lors des réunions publiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) répondra présent dans la mesure du possible à la condition que cela soit sous ses couleurs (avec une croix de lorraine et le slogan «fiers d'être gaullistes»), que ses militants soient disponibles et que cela n'entraine aucune dépense pour eux.

De même, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle tous ses adhérents, ses militants et ses sympathisants à être présents dans toutes les réunions de tous les candidats avec son insigne avec croix de lorraine (que chaque adhérent peut commander auprès du siège national) afin de montrer que partout il y a des gaullistes, que le gaullisme n'a pas disparu du terrain politique et civique et que le gaullisme n'a pas été tué par certains politiques.

Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'engage, en fonction de ses moyens financiers, à participer au succès de la primaire par une campagne en faveur de la participation d'un maximum de citoyens à ce scrutin inédit. Il s'agit de faire participer des personnes de droite en dehors du rang des partis.

Dans tous les cas, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutiendra le vainqueur du second tour de la primaire de la droite et du centre et engagera toutes ses forces militantes dans la bataille contre la gauche en 2017 et pour empêcher la réélection de François Hollande. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) militera pour rassembler les militants des concurrents de la primaire afin de démontrer qu'en décembre 2016, comme maintenant et hier, l'adversaire est la gauche et qu'il faut battre François Hollande.


BATTONS-NOUS POUR LA FRANCE !

Par Yves FOULON, Député-Maire d'Arcachon (LR), membre du comité d'Honneur du MIL

Discours prononcé à Saucats (33) le 19 juin 2016


Monsieur le Secrétaire général du MIL. Mesdames et Messieurs les élus. Je salue l'ensemble des maires, conseillers régionaux et départementaux qui nous font l'amitié d'être parmi nous. Je veux saluer Virginie Calmels, Nicolas Florian, Yves D'Amecourt, Michel Dufranc et Hervé Seyve parce qu'ils vont porter les couleurs de notre formation politique au mois de juin 2017 dans le cadre des élections législatives et moi qui suis seul député de la Gironde aujourd'hui de la Droite républicaine, il me tarde de les accueillir à l'Assemblée nationale.

Je tenais tout d'abord à vous dire que je suis très heureux d'être avec vous aujourd'hui pour cette traditionnelle commémoration de l'appel du Général de Gaulle. Je tenais à vous remercier, vous toutes et vous tous, qui venez de toute la Gironde, et certains même, de nos départements voisins.

Des remerciements particuliers évidemment à toute l'équipe du Mouvement Initiative et Liberté, un tel évènement demande beaucoup d'organisation, d'efficacité et de bénévoles. Ils sont encore une fois au rendez-vous. Merci à toutes les équipes du Mouvement Initiative et Liberté pour votre fidélité et votre travail de tous les instants, sans relâche, effectué tout au long de l'année au service de la France.

J'ai une pensée, en cet instant, émue à Yves GUENA, un compagnon, un fidèle parmi les fidèles qui nous a quittés cette année. Je sais qu'il prenait beaucoup de plaisir à venir vous rencontrer, partager ce moment avec vous, avec nous. Yves GUENA était un grand homme d'État, un des cadres de notre République, un ancien résistant français proche du Général, un ami à qui nous devons beaucoup. C'était un vrai gaulliste envers et contre tout.

Merci également à tous les anciens combattants et les porte-drapeaux présents parmi nous, pour leur participation et leur fidélité à cette belle cérémonie.

Mais avant d'aller plus loin dans mon intervention, je souhaite rendre hommage aux deux policiers qui ont été sauvagement assassinés, le Commandant de police Jean-Baptiste SALVAING et la fonctionnaire de police Jessica SCHNEIDER qui était sa compagne. Ils sont les victimes de ces barbares ignobles uniquement parce qu'ils étaient policiers.

En leur rendant hommage, je veux adresser tout notre soutien, à leurs proches, à leurs familles, à leurs enfants, et redire tout notre attachement indéfectible aux forces de police nationale, municipale, de gendarmerie, de sapeurs-pompiers, à l'ensemble des services de secours ainsi qu'à nos soldats qui accomplissent en cette période une mission indispensable pour la sécurité des Français.

Afin d'honorer ces deux policiers, je vous remercie de bien vouloir vous lever, afin de respecter une minute de silence.

Nous sommes donc réunis en cette fin de matinée pour commémorer l'appel du Général de Gaulle.

Et je voulais revenir en quelques mots sur ce moment symbolique et oh combien important que nous avons vécu tout à l'heure tous ensemble. Le 18 juin 1940, il y a 76 ans de cela, un homme seul faisait entendre sa voix, celle de la liberté, pour redonner la sienne à la France. Ce 18 juin 1940, depuis Londres, le Général de Gaulle s'adresse aux Français sur les ondes de la BBC. Et lance son appel à la Résistance. Il inscrit alors son nom comme nul autre dans l'Histoire de notre pays.

Pour autant, cette réaction de l'honneur n'est pas guidée par le désespoir. Bien au contraire. L'appel du 18 juin exprime et annonce un refus de la défaite et de la capitulation.

C'est dans cet appel que réside l'acte fondateur de ce qui allait devenir la Résistance. L'appel du Général De Gaulle a permis de fédérer tous ceux qui ont dit non, et toutes les énergies possibles. Beaucoup se sont engagés au péril de leur vie. Beaucoup l'ont perdue. Et je tiens à saluer les hommes et les femmes de notre pays qui se sont battus pour que triomphe la liberté.

Le Général de Gaulle fut un grand Homme d'État, un visionnaire, capable de guider la France et les Français.

La transition n'est pas simple mais on doit bien constater que malheureusement, nous ne pouvons pas en dire autant de l'actuel Président de la République.

Depuis que nous avons perdu en 2012, la situation économique se dégrade de jour en jour, le gouvernement et l'actuel locataire de l'Elysée n'ont absolument jamais pris la mesure de la réalité des problèmes.

Au lieu de renforcer la compétitivité de notre pays, de travailler sur l'augmentation du pouvoir d'achat des Français et sur la relance de l'économie, les socialistes en sont restés à agiter quelques ficelles et à régler quelques cas particuliers, via des projets sociétaux qui ne nous conviennent pas et qui n'ont fait qu'exacerber les clivages entre nos concitoyens. L'heure est pourtant aux priorités économiques et surtout à la sécurité des Français !

Parlons-en de cette sécurité ! Nos frontières et celles de l'Europe sont des passoires. Sommes-nous sûrs que tous ceux qui rentrent, sortent, et re-rentrent, sans difficultés, ne nous veulent pas de mal ?

Bien sûr que non. Nous devons donc revoir Schengen, et en attendant prendre les mesures qui s'imposent. Nous ne pouvons plus accepter cet état de fait. Les frontières font rentrer n'importe qui dans n'importe quelles conditions.

Comment est-il possible d'accepter ce qui s'est passé Place de la République à Paris ou dans plusieurs rues de grandes villes de France en proie aux casseurs et aux anarchistes ?

Quel est ce gouvernement qui accepte que ses policiers soient stigmatisés, menacés de mort et maintenant assassinées parce qu'ils font simplement leur travail ?

Quel est ce gouvernement qui accepte l'installation d'un camp d'idéologues radicaux et jusqu'au-boutistes à l'emplacement même, il y a quelques mois, où s'est tenue une tragédie effroyable ?

Ce qui est sûr, c'est que cette France n'est plus tenue, en proie aux doutes, et aux dérives.

Ce fameux capitaine de pédalo n'est donc pas, comme on se l'y attendait, un vrai chef d'Etat, capable de siffler la fin de la récréation et de prendre la mesure de l'autorité présidentielle.

Ce n'est plus possible de laisser nos forces de police nationale, municipale, de gendarmerie et de sapeurs-pompiers se laissaient caillasser et menacer. La CGT d'ailleurs profite de ce manque d'autorité et a pris une lourde responsabilité dans le blocage de notre pays.

Il faut tout simplement rétablir l'ordre public.

En matière de lutte contre le terrorisme, le Premier ministre a déclaré que les centres de rétention seraient dangereux pour notre pays.

Nous pensons le contraire et nous demandons l'ouverture de centres de rétention permettant d'empêcher de nuire celles et ceux qui veulent porter atteinte à nos concitoyens.

Sur le plan économique : c'est un échec total. Nous sommes désormais à des taux de chômage historiques ! Qu'est-il fait au quotidien pour tous ces Français qui cherchent un emploi et ces entreprises en difficultés ? Rien. Honnêtement rien.

En tant que parlementaire dans l'opposition depuis quatre ans, je peux vous assurer, les amis, que malheureusement rien n'est fait par ce gouvernement. Même la loi El Khomry, en qui nous avions placé quelques espoirs au départ, n'apportera strictement rien, vidée de sa substance par les négociations avec les écolos et les frondeurs. Plus rien n'est intégré permettant de retrouver une meilleure flexibilité dans le travail et donc dans l'emploi. Pourtant, les Français veulent autre chose, veulent retrouver un emploi, veulent retrouver un pouvoir d'achat digne de ce nom.

Les solutions, nous les connaissons. Il faut massivement baisser les charges et la fiscalité, et tout de suite, dès les premiers jours du mandat. Il faut mettre en place un contre­choc fiscal de plusieurs dizaines de milliards d'euros, tout de suite dès les premières semaines du mandat.

Il faut baisser l'impôt sur le revenu, et annuler l'assistanat qui coûte trop cher. Il faut aussi en finir avec toutes les normes qui s'empilent et gèlent toute initiative.

Enfin, il faut parler de la Nation. Indéniablement, en ce moment, la France est agressée et la question de la France et de son identité se pose.

L'abandon de nos valeurs, une forme de renoncement et de démission sont à l'origine de cette crise d'identité que nous vivons douloureusement.

Notre souveraineté est en danger, la République est en danger. Le peuple gronde et le gouvernement ne l'entend pas. Au contraire, l'idéologie de gauche entretient et accentue ce délitement de notre société. Lois liberticides, absence de respect, manque d'autorité, voilà les marques de fabrique de la gauche au pouvoir.

Tout cela entraîne l'insécurité dans laquelle la France et les Français vivent.

Si des lycéens bloquent un lycée, le gouvernement laisse faire. Si des zadistes bloquent la construction d'un aéroport, la gauche ne fait rien. Si une poignée de gens du voyage bloque une autoroute, rien n'est fait. Si des manifestants et casseurs bloquent une réforme, le gouvernement ne réagit pas. Ce sont des minorités qui dictent leurs lois à la majorité silencieuse qu'est le peuple français.

Et bien, je n'accepte pas cette situation et je veux que la droite républicaine le dise et propose aux Français une alternative à la chienlit que nous vivons.

Je veux une nouvelle politique basée sur la fierté de notre identité française, de nos valeurs chrétiennes, une nouvelle politique basée sur le respect, l'autorité, la fermeté et l'action.

Nous en appelons au réveil de la Nation.

Il faut se prendre en mains, aller à la rencontre de chacun des Français et porter le bon message. Nous avons en 2017 l'occasion de changer les choses et de redresser ce pays. Ne manquons pas ce rendez-vous. Nous devons défendre notre langue, notre histoire, nos traditions, nous devons défendre notre culture. Nous devons rendre la dignité à notre pays la France.

Pour accomplir cette lourde tâche, nous avons encore quelques mois. Notre mouvement a d'ailleurs choisi pour cela de préparer l'échéance présidentielle de 2017 par un procédé unique : l'organisation d'élections primaires. Nous n'avons jamais connu pareille élection pour désigner notre candidat.

Je ne suis pas sûr en effet que le Général de Gaulle ait cru en un tel procédé, mais ce qui est sûr, c'est que ce dispositif va nous permettre de nous présenter unis face aux nombreux candidats de gauche.

Car ce qu'il faut retenir, c'est le résultat. Au soir du deuxième tour des primaires, le 27 novembre 2016, quand nous connaitrons le candidat de droite qui nous représentera, il s'agira pour nous tous de le suivre et de s'engager à ses côtés quel qu'il soit, qui que ce soit.

La France souffre trop des aberrations politiques, économiques et sociales des gouvernements successifs de François Hollande. Il faut que nous gagnions cette élection présidentielle, et il n'est évidemment pas question de nous diviser. Pendant une élection présidentielle, la division, c'est la défaite assurée.

Pendant la primaire, il faut débattre, échanger, convaincre. Voici vos missions pour le prochain semestre, toujours dans cette logique de courtoisie, d'amitié mais aussi avec une immense détermination. Nous appartenons tous au même camp, à la même famille politique, et nous devons rester dignes pour porter ce projet dont les Français ont tant besoin.

Je préfère que nous fassions campagne pour un candidat, celui qu'on préfère, plutôt que faire candidat contre. C'est vraiment de la responsabilité de chacun d'entre nous. Qu'on aime un candidat plutôt qu'un autre, c'est normal, c'est profondément humain.

Par contre, restons intelligents, restons fiers de nos valeurs, et en bonne entente entre nous tous.

Alors, je sais que le Mouvement Initiative et Liberté a choisi de rester neutre au niveau de ses instances, et ne se prononcera pour aucun candidat. Mais je sais que le Mouvement Initiative et Liberté  sera au rendez-vous de cette élection. C'est ça qui compte.

D'autres ici soutiennent d'autres candidats et c'est bien naturel. Pour ma part j'ai choisi de soutenir Nicolas Sarkozy. Il a annoncé qu'il se prononcerait «autour de l'été», cela ne devrait donc plus tarder. En tant que Président des Républicains, il travaille beaucoup pour créer un socle commun de réformes dont notre pays a tant besoin. En ressortiront le 2 juillet prochain, lors du Conseil national des Républicains, des propositions d'actions et de réformes pour notre pays, que partageront tous nos candidats.

Car à l'heure où notre pays connaît une crise économique, sociale, morale et politique sans précédent, il est de notre devoir de nous rassembler autour d'un candidat capable de redresser notre pays.

Les Français attendent de nous des réponses fortes en matière de sécurité, d'emploi, de logement et de pouvoir d'achat, et notre candidat devra être capable de porter ce projet d'alternance, basé sur la vérité, l'action et l'autorité.

Oui face à ce constat d'incapacité du président et du gouvernement actuel, nous devons donc nous retrousser les manches et assumer nos responsabilités et prendre en main notre destin, le destin de notre pays.

C'est à nous que revient d'impulser la France de demain, c'est à nous que revient la nécessité de mettre fin à ce marasme ambiant, c'est à nous de redresser le pays.

Battons-nous pour la France !

Oui nous allons gagner ! Et c'est grâce à vous que nous allons gagner !

Vive le MIL, Vive la République et Vive la France !


BATTONS-NOUS POUR LA RECONQUêTE EN 2017

Par Virginie CALMELS, Conseillère régionale, Maire-adjoint de Bordeaux

Discours prononcé à Saucats (33) le 19 juin 2016


Je voulais commencer par vous dire un grand merci parce que ensemble beaucoup ici m'ont soutenue pendant la campagne des régionales avec le Mouvement Initiative et Liberté. Malheureusement elle n'a pas été victorieuse ! Mais vous avez été là, fidèles, à faire campagne sur le terrain.

Je me rappelle l'année dernière, à la même époque à Saucats, il faisait beaucoup plus chaud, on était encore plus nombreux et c'était un bon moment de fraternité, d'amitié, de soutien et de loyauté à notre famille politique, à nos idées et à notre envie d'être dans la reconquête. Cette reconquête, on espère qu'elle est en marche. On l'a ratée aux régionales mais on ne va pas la rater en 2017.

Je voudrais saluer les élus qui sont ici présents. Je salue bien évidemment l'excellent député Yves Foulon, notre seul député de Gironde et vous dire que tout à l'heure, quand il a pris la parole, que ce soit Yves D'Amécourt, Nicolas Florian ou moi-même, on a applaudi à chacune de ses paroles. Et je crois que c'est ça l'honneur de notre famille politique aujourd'hui c'est de voir, que bien-sûr, on fait des choix, on supporte des candidats différents mais que le 27 novembre on se réunira bien. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que, en fait, on a exactement les mêmes idées et on soutiendra in fine le même candidat pour mai 2017. La loyauté en politique, c’est important. J’ai commencé ma vie politique il y a deux ans à Bordeaux alors que j’étais sur une autre planète. Je n’avais pas prévu de m’engager en politique à ce moment là de ma vie. C’est Alain Juppé qui a fait appel à moi dans sa volonté de renouvellement de sa liste aux municipales à Bordeaux ; et rien que pour ça, je lui en suis profondément reconnaissante et, outre ses évidentes qualités d'homme d'état, c'est pour ça que je le soutiendrai dans ce combat pour la primaire.

Maintenant, chacun ses idées et vous le savez, on est une famille politique qui a un objectif c'est définitivement nous débarrasser du socialisme, parce que là, effectivement, on a vraiment touché le fond. On ne sait pas encore si ça va être pire pendant l'année à venir. Je ne vais pas revenir sur tout ce qui est dit concernant le désastre économique de la France. Je suis chef d'entreprise et c'est quand même un drame de voir chaque jour combien les socialistes ont empêché l'économie de ce pays de se développer. Quel que soit, une fois encore, le candidat vainqueur le 27 novembre, les programmes économiques des uns et des autres sont extrêmement semblables. Pourquoi ? Parce que ce sont les seuls qui peuvent marcher, parce qu'ils sont issus du bon sens et de tout ce qui marche ailleurs, ça marche dans les autres pays qui sont proches de la France et donc il est temps qu'on puisse mettre en oeuvre dans ce pays un vrai programme libéral, et ce n'est pas un gros mot en terme économique. Et c'est ça qui nous rassemblera et je crois que c'est ça la priorité même si beaucoup d'autres sujets sont très importants pour cette primaire. Mais le projet économique est majeur et clairement nous allons nous mobiliser pour gagner. Voilà ce que je voulais vous dire brièvement. (…)

 Je voudrais vous rappeler que je suis présidente du comité de l'organisation des primaires en Gironde et vous dire que là encore tout s'est très bien passé. Nous avions 211 bureaux de vote à positionner sur l'ensemble du territoire. Nous l'avons fait en bonne intelligence avec des représentants de chacune des circonscriptions (des 12 circonscriptions) mais aussi avec des représentants de chacun des candidats déclarés ou presque déclarés et de ceux qui iront jusqu'au bout ou pas, l'essentiel étant de montrer qu'on avait une vision commune de l'intérêt général de l'organisation de ces primaires parce que, là encore, une primaire qui se passe bien, c'est l'honneur de notre famille politique qui est en jeu et je veux remercier l'ensemble des uns et des autres qui avez participé à ce groupe de travail sur l'élaboration de la cartographie des bureaux de vote pour les primaires. C'est fait. On a tout remonté en temps et en heure. On attend leur approbation formelle et en juillet-août on aura à saisir les présidents, les assesseurs dans chacun des 211 bureaux de vote et on compte sur vous, bien évidemment, si vous souhaitez venir participer une fois encore, on a besoin des uns et des autres pour nous accompagner.

Je voudrais encore une fois vous dire toute mon amitié et ma reconnaissance pour tout le travail de terrain qui a été accompli durant ces régionales sur ces douze départements par les militants du Mouvement Initiative et Liberté, une bien trop grande région qui n'est pas à taille humaine et qui nous a donné le plaisir, en tout cas pour moi l'honneur de vous rencontrer et de faire un bout de combat avec vous avant d'autres combats en novembre, en 2017 pour la présidentielle et les législatives. Merci à tous.