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VI­GILANCE & AC­TION - N° 350 FEVRIER-MARS 2017


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


MACRON, SOCIALISTE HONTEUX, SOCIALISTE CAMOUFLÉ 

OU SOCIALISTE TOUT COURT ?

Communication du MIL du 9 mars 2017

Repère : Bertrand Delanoë, l’ancien maire socialiste de Paris, a annoncé son ralliement au candidat Emmanuel Macron à la présidentielle (France Inter - 08/03/17).

Macron vient de recevoir successivement les parrainages de Patrick Braouezec (communiste), Bertrand Delanoë (socialiste), de Robert Hue (communiste), de Daniel Cohn-Bendit (écolo libertaire). Et de Christophe Caresche, député socialiste de Paris et chef de file des réformateurs au Parti socialiste.

Macron ne peut plus sérieusement se positionner comme n’étant ni de droite ni de gauche ! Il défend le bilan de François Hollande presque dans son ensemble. Il s’affiche comme l’héritier du quinquennat qui se termine. Ses propositions s’inscrivent dans la continuité de la politique menée par Hollande, avec seulement quelques ajustements à la marge. En particulier, il affiche plus clairement une tendance favorable au mondialisme et à la finance internationale.

Le mouvement des socialistes en faveur de la candidature d'Emmanuel Macron s’amplifie. Les personnalités socialistes se rallient chaque jour. Après notamment, Richard Ferrand, député socialiste du Finistère, Gérard Collomb, sénateur et maire PS de Lyon, Florent Boudié, député PS de Gironde, Jean-Pierre Masseret, ancien président socialiste de la région Lorraine, François Patriat, sénateur PS de Côte-d’Or, Claude Bartolone, député socialiste et président de l'Assemblée nationale, envisage de le rejoindre, tout comme le Ministre Jean-Marie Le Guen. Les membres du gouvernement attendent le dernier moment pour annoncer leur intention de vote. Certains mettent en avant l’argument du «vote utile» afin que la gauche soit présente au second tour de la présidentielle.

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, n’exclut pas du PS les parlementaires qui parrainent Macron, comme il s’y était engagé. En effet, il est conscient de l’écart de 10 points existant dans les sondages en faveur de Macron par rapport à Hamon. Le candidat socialiste «non officiel» semble devoir l’emporter sur l’«officiel» issu de la primaire socialiste. Le PS se prépare à suivre le vainqueur du premier tour de la présidentiel qui devrait être Macron.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Macron se découvre de plus en plus nettement comme le candidat socialiste de tendance social-démocrate progressiste. Le flou de son programme et la confusion dans ses propos servent à créer un nuage de fumée entretenu pour des raisons électoralistes afin de recueillir un maximum de voix.


LE SOCIALISTE MACRON VEUT FAIRE TABLE RASE DU PASSÉ

Communication du MIL du 16 février 2017

Repère : Lors de sa visite en Algérie, Emmanuel MACRON a accordé une interview à la chaîne privée algérienne Echourouk News ; elle a été mise en ligne le mardi 14 février. Il y déclare entre autres : « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »

La déclaration d’Emmanuel Macron, concernant l’Algérie et la période coloniale, est révélatrice de la personnalité du candidat socialiste à la présidentielle. Ce candidat «pseudo tout neuf» joue, de manière continue, sur le flou et la confusion de ces propos dans la plupart de ses discours. Mais, il ne s’agit pas seulement d’un problème de forme, mais bien d’un problème de fond.

Au travers de ses propos très tranchés sur la colonisation française de l’Algérie, on constate plusieurs points.

Emmanuel Macron ne sait pas ce qu’est un «crime contre l’humanité» (notion remontant à 1945).

Emmanuel Macron est imprégné par une culture socialiste de repentance, vis-à-vis de tout ce que la France a pu conduire dans son passé même lointain. 

Emmanuel Macron préfère aborder le passé que les problèmes actuels de l’Algérie. En effet, les politiques menées en Algérie depuis l’indépendance ont mené à des échecs économiques et sociaux, qui ont été amplement décrits et critiqués, alors que ce pays dispose de nombreux atouts économiques qui n’ont pu être exploités en raison de sa culture socialiste. Cette donne explique l’immigration de millions d'Algériens vers l’Europe et, en particulier, vers la France.

Emmanuel Macron n’apparait pas avoir de compétences suffisantes dans le domaine des relations internationales, des affaires étrangères, de la géopolitique… pour assumer la responsabilité présidentielle à laquelle il aspire.

Emmanuel Macron s’inspire du chant « L’internationale » dont un des paragraphes est : « Du passé faisons table rase. Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout ! ». Parallèlement, il se recueille sur la tombe de Roger Hanin afin de tenter de capter un héritage Mitterrand.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne avec force les déclarations d’Emmanuel Macron considérant la colonisation comme un «crime contre l’humanité». Il insulte l’action de la France ainsi que tous les Français ayant vécu dans ces pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la déclaration d’Emmanuel Macron intervient évidemment dans le contexte de la campagne présidentielle en cours. Le sujet interpelle, d’une part, plusieurs millions de Français rapatriés suite à l’indépendance de ces pays ainsi que leurs descendants, les anciens combattants d’AFN, les harkis et leurs familles. Ses propos condamnent le candidat pour incompétence.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, enfin, qu’Emmanuel Macron n’aborde pas la question centrale de la fin attendue des relations «spéciales» entre la France et l’Algérie et le passage à des relations ordinaires, comme celles liant la France avec le Maroc ou la Tunisie, 65 ans après la décolonisation.


HAMON, UN CANDIDAT SOCIALO ECOLO MARXISTE

Communication du MIL du 22 février 2017

Repère : Yannick Jadot d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), a annoncé qu'il retirait sa candidature au profit du candidat socialiste, monnayant des avancées en matière d'écologie et un accord sur les législatives.

Benoit Hamon, candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle de 2017, vise parallèlement trois objectifs, en s’efforçant de le faire de manière convergente :

 1-Obtenir un bon résultat au premier tour de la présidentielle pour confirmer sa dynamique et son projet politique,

2-Préparer une stratégie d’«Union de la gauche» ou «gauche plurielle» pour les législatives de juin 2017 avec des candidats communs socialo-écolo-communistes soutenus par le PS, EELV, le Parti communiste, le Parti de gauche, «La France insoumise» (de Jean Luc MELENCHON), etc.

3-S’assurer le contrôle du Parti Socialiste au Congrès de l’automne 2017 pour assurer la suite de sa carrière politique.

Dans l’immédiat, Benoit HAMON défend un programme d’extrême-gauche qui comprend, parmi de nombreuses mesures, notamment certaines mesures symboliques  :

Sortir de la Vème république avec une élection des députés à la proportionnelle (l’appel à une VIème république est au cœur de ses discours) ; mettre en place un revenu universel et inconditionnel (c’est-à-dire l’assistanat généralisé et un revenu communiste venant de l’État) ; abroger la loi travail ; encourager la réduction du temps de travail sous les 35 heures (la revendication des 32 heures de la CGT) ; accueillir davantage de réfugiés et de clandestins-migrants ; autoriser les demandeurs d’asile à travailler en France plus rapidement ; ouvrir le droit de vote aux étrangers pour les élections locales et nationales ; favoriser les «alternatives à la prison» ; autoriser le recours à l’euthanasie pour qui en fait la demande ; légaliser et organiser la distribution du cannabis ; ouvrir la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de femmes ; abandonner le projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ; sortir du diesel à l’horizon 2025 ; réduire la dépendance au nucléaire à 50 % en 2025.

Par ailleurs, Hamon reprend quelques volets de la politique menée par Hollande notamment sur le recrutement de nouveaux enseignants (40.000).

 Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne vigoureusement les propositions d’extrême gauche que le candidat socialo écolo marxiste Hamon développe pour l’élection présidentielle de 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne militante contre Hamon sur le thème : «HAMON SOCIALO MARXISTE».


LE SOCIALISTE MACRON ATTIRE LES RECALÉS DE LA POLITIQUE FRANÇAISE

Communication du MIL du 24 février 2017

Repères : Les ralliements des recalés de la politique française se succèdent vers le socialiste Macron, notamment : François Bayrou, Renaud Dutreil, Bernard Kouchner, Corinne Lepage, Serge Lepeltier, François de Rugy, en attendant le soutien probable de Daniel Cohn-Bendit.

Bayrou ne se présentera pas à la présidentielle de 2017. Il rallie dès maintenant le candidat de l'héritage de Hollande : Macron. Il tente de sauver la face en évoquant une «alliance politique». Dans les faits, Bayrou n'avait d'ailleurs pas anticipé son éventuelle candidature faute d'équipes, d'élus locaux, de réseaux, de financement et de programme. Il est devenu le capitaine d'un bateau fantôme : le MODEM (Mouvement des Démocrates) ‎que tout le monde a quitté progressivement depuis 2012 et dont ne reste qu'un grand siège social acheté en période d'abondance. Bayrou dispose d'une notoriété acquise à l’occasion de trois campagnes présidentielles sans être pénalisé par les résultats de sa politique de gestion, puisqu'il n'a jamais gouverné ! Bayrou apparaît ainsi comme un homme seul revendiquant la place d’un grand donneur de leçons et ce, sans aucune légitimité.

Bayrou a contribué à la victoire de Hollande à la présidentielle de 2012.

Il n'a pas été récompensé (maintien d'un candidat socialiste contre lui aux législatives de 2012 et absence de proposition de poste ministériel). Ses partisans se sont dispersés dans la nature et se sont présentés localement avec la droite ou la gauche prouvant leur absence de conviction politique. Bayrou reste le seul à croire à l'existence d'un centre entre la droite et la gauche alors qu’il ne concerne qu’un électorat fluctuant au gré des circonstances. Son ralliement au socialiste Macron ‎apparaît comme un choix. Son soutien va venir alimenter le flou des idées présentées par le candidat Macron.

Le socialisme hollandais veut survivre à travers et grâce à Macron.

La confusion entretenue ‎par Macron n'est pas le fruit du hasard. Il représente, sans vouloir le dire, la continuité de la politique menée durant le quinquennat Hollande. ‎Macron pratique ainsi la langue de bois avec un discours vide et creux, sans ambition pour la France.

L'absence de soutien visible de Hollande et de sa majorité socialiste à Hamon a pour raison principale le soutien de fait à la candidature de Macron. Ce soutien ne peut être exprimé devant l'opinion, puisqu'il constituerait le «baiser qui tue» pour le candidat socialiste Macron.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la candidature de Macron, le «bébé-Hollande», héritier direct du quinquennat calamiteux des socialistes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le climat de confusion entretenu par Macron et des journalistes. Ces derniers lui apportent implicitement et explicitement leur concours afin de faire passer pour une nouveauté la poursuite de la politique socialiste menée depuis 5 ans.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) continue sa campagne militante sur le thème : « MACRON BÉBÉ HOLLANDE »


BENOIT, EMMANUEL, JEAN-LUC, LA GAUCHE VEUT DÉTRUIRE LA FAMILLE

Communication du MIL du 3 mars 2017

Repères : «Sur le «mariage pour tous», Macron revendique l’héritage du quinquennat. Le candidat d’ «En marche !», (…) veut ouvrir la PMA, ... » (LE MONDE du 02.03.2017). La plupart des autres quotidiens titrent sur le même thème.

Macron consacre, dans son programme, un chapitre à «Familles et société» dans lequel il confirme son attachement au mariage homosexuel : «Nous défendrons le mariage pour tous, qui est un acquis fondamental du quinquennat en cours.»

Macron soutient explicitement un des bilans du quinquennat. Il reprend, par ailleurs, la promesse faite par Hollande aux associations LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), lors de la campagne présidentielle de 2012, de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes (homoparentalité). «Nous sommes favorables à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes». (Macron). Mais Hollande a renoncé à cette mesure, après le vote de la loi sur le mariage en mai 2013, compte tenu de l’ampleur de la mobilisation populaire organisée par la «Manif pour tous». Il a renvoyé le débat devant une commission.

Macron reprend la promesse de Hollande sur le «droits à l’enfant pour les couples de lesbiennes». Il rejoint sur cette position les deux autres candidats de gauche : Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, favorables tous deux à l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels de femmes.

Quand Macron traite de la «Famille», il confirme son soutien à la politique antifamiliale d’Hollande (allocations familiales, parts fiscales, ciblage des aides, aides maternelles, réduction du congé parental). Politique, qu’il a inspirée, formalisée et soutenue. Il confirme qu’il continuera à taper sur les familles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron confirme sa volonté de poursuivre la politique anti-famille de Hollande.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce une certaine gauche, dont Benoît Hamon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon,  qui veut détruire la famille.


BENOIT, EMMANUEL, JEAN-LUC, LA GAUCHE, C’EST PLUS D’IMMIGRATION, C’EST PLUS DE CLANDESTINS

Communication du MIL du 6 mars 2017

Macron a déclaré que l’«arrivée de réfugiés est une opportunité économique», que «la France doit prendre sa juste part dans l’accueil des réfugiés» et qu’il était confiant sur les capacités de la France à absorber l'arrivée de milliers de «réfugiés». Il a récemment félicité Angela MERCKEL, lors de sa visite en Allemagne, pour avoir accueilli plus d’un million de réfugiés en quelques mois.

Macron indique dans son programme, au chapitre «Immigration et asile», que le rythme actuel de l’immigration doit être considéré comme un phénomène inéluctable dont l’État doit juste se contenter d’aménager les conditions. Il affirme que sa priorité est linguistique : «L’intégration en France passe avant tout par la maîtrise de la langue, qui conditionne l’emploi et l’insertion, et par la connaissance des valeurs de la République». Il demande la mise en place d’une procédure plus rapide et complètement ouverte du droit d’asile. Il veut un meilleur accueil et une prise en charge plus qualitative des centaines de milliers de migrants clandestins chaque année.

Macron dénonce «l’idée de retour aux frontières nationales» pour appeler à un «renforcement de l’action européenne» avec un corps de police des frontières européenne de «5.000 hommes», alors qu’actuellement, les frontières nationales existent toujours, même avec les traités européens actuels.

Macron prône de continuer la pratique, les principes et l’action initiée durant le quinquennat Hollande, notamment : absence de contrôles suffisants aux frontières, durée interminable d’examen de situations, défaut d’expulsion des déboutés du droit d’asile, absence de réaction face aux campements de clandestins comme à Calais ou à Paris.

Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon souhaitent notamment accueillir davantage de réfugiés et autoriser les demandeurs d’asile à travailler en France plus rapidement. Ils affichent des positions pro-immigration. Benoît Hamon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon se retrouvent sur la même ligne de gauche en faveur de l’immigration et en faveur des clandestins, à quelques nuances près.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le programme de Macron, et des autres candidats de la gauche en matière d’immigration, qui apparait comme la simple prolongation de celui de Hollande avec quelques rares ajustements.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à une nouvelle politique de contrôle de l’immigration en France comportant des règles plus strictes d’entrées sur le territoire et une pratique plus automatique des départs volontaires et des expulsions des clandestins. Il s’agit de refuser l’installation d’une immigration non souhaitée. Il faut rejeter une «acceptation de fait» d’une migration progressive de populations d’Afrique et d’Asie en France.


BENOIT, EMMANUEL, JEAN-LUC, LA GAUCHE, C’EST LE CHÔMAGE POUR TOUS

Communication du MIL du 8 mars 2017

Repères : Entre mai 2012 et janvier 2017, le nombre total des inscrits à Pôle emploi a augmenté de +25%, soit plus de 1.300.000 demandeurs d’emploi supplémentaires. En 2016, le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés a augmenté de +2,1% pour atteindre 3.190.000. Le bilan «emploi» du quinquennat Hollande s’avère catastrophique.

Dans son programme, Macron annonce un objectif emploi peu ambitieux. Il vise seulement une baisse du taux de chômage à 7% en 2022, contre 10% actuellement. Il se limite à une baisse de 30% du taux de chômage sur 5 ans. Macron n’accorde aucune priorité à une politique de l’emploi.

Il évoque la réforme du marché du travail dans la lignée de la loi travail, dont le nom initial était la «loi Macron 2», loi qui n’a rien apporté à ce jour en matière d’emplois. Il s’agit pour lui d’«adapter notre droit du travail aux mutations en cours». Difficile d’être plus vague et flou.

Il annonce une «remise à plat de tout le système de formation professionnelle» sans en donner le détail. Le budget évoqué, d’un montant de 3 milliards par an, n’est pas même suffisant pour proposer des formations aux seuls demandeurs d’emploi actuellement inscrits à Pôle Emploi. Cette approche ignore l’enjeu de l’indispensable mobilisation de la formation professionnelle en faveur du maintien dans l’emploi des salariés.


Le seul élément concret évoqué dans le programme d’Emmanuel Macron pour réduire les chiffres du chômage apparait être son projet de radiation massive des inscrits à Pôle Emploi basé sur «un contrôle drastique». Rien ne vaut de casser le thermomètre pour faire baisser la température !

Macron vise donc la poursuite de la politique de l’emploi initié par Hollande depuis 5 ans avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Il n’apporte aucune solution nouvelle, ni aucune analyse.

Benoit Hamon accepte l’hypothèse d’un «cycle de décroissance» avec la diminution progressive du volume du travail en France. Après avoir abrogé la loi travail, il compte encourager la «réduction du temps de travail sous les 35 heures» (revendication CGT de la semaine de 32 heures) et la mise en place d’«un revenu universel et inconditionnel» (c’est-à-dire l’assistanat généralisé et un revenu communiste venant de l’État). Il n’est pas question pour lui d’afficher un objectif en matière de baisse du chômage, mais de développer l’assistanat pour un nombre croissant de sans-emploi.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) acte que ni Benoit Hamon ni Emmanuel Macron ne visent le retour au plein emploi en France. Ils considèrent la catastrophique situation actuelle du manque d’emplois en France comme inéluctable.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les projets présidentiels des candidats socialistes à la présidentielle, dont Emmanuel Macron, font semblant d’ignorer que des millions d’emplois manquent en France par rapport au nombre des actifs, d’où un nombre important de demandeurs d’emploi. Cette situation est le résultat des politiques économiques menées en France, par les ministres de l’Économie (Montebourg, Macron…), dans une période de conjoncture économique internationale assez favorable dont ont su profiter les pays voisins.

  

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