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VI­GILANCE & AC­TION - N° 360  JUILLET - AOUT 2017          


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

LE MIL VEUT INFLUENCER LE CHOIX DU FUTUR PRÉSIDENT LR

Communication du MIL du 20 juin 2017

Repères : La rentrée de septembre 2017 va être marquée par la campagne des sénatoriales, qui ne concerne que les grands électeurs. Son résultat va être déterminant pour le rapport politique gauche / droite. La droite doit tout faire pour garder la majorité au Sénat. Après, selon les statuts de LR, il y aura l’élection de son président.

Si les statuts s’appliquent, les Républicains vont devoir désigner leur nouveau Président en novembre 2017 au terme d’une consultation de l’ensemble des adhérents du parti. Ceux qui ont été ou sont membre des LR peuvent influencer la ligne en participant à ce scrutin. Pour cela, il faut être à jour de cotisation au 30 juin 2017 chez les LR.

Les Républicains constituent la première force d’opposition au nouveau parti de gauche créé par Emmanuel Macron. Le vote pour la désignation, pour plusieurs années, du prochain président de la droite républicaine est un enjeu politique majeur.

En effet, c’est ce dirigeant politique qui devra mener le renouveau indispensable de notre famille politique dans tous les domaines, tous les secteurs et tous les territoires pour préparer les futures échéances.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est une «personne morale associée» des Républicains, comme il l’a été précédemment de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) ou du Rassemblement Pour la République (RPR). Nous défendons les valeurs gaullistes. Notre emblème est une croix de lorraine et notre devise est la reprise de la phrase du Général Charles de Gaulle : «Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se tenir de­bout et qui se cou­chent pour mourir. Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et ex­ternes de destruc­tion.»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se veut être la droite civique, gaulliste et patriote. Un de nos combats est la sauvegarde d’une action politique gaulliste contre tous ceux qui veulent ou ont enterré le gaullisme, contre ceux qui ne veulent privilégier qu’un côté commémoratif ou ceux, à gauche ou à la droite extrême, veulent le récupérer pour des raisons politiciennes opportunistes. Tout cela a lieu car notre famille politique s’éloigne du gaullisme d’origine. À nous de mener ce combat et de faire redécouvrir nos valeurs comme valeurs actuelles. Nous voulons maintenir un gaullisme politique d’action.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite contribuer au bon développement du parti de la droite républicaine qu’il souhaite voir marquer :

-par un mode d’organisation permettant de mobiliser côte à côte toutes les bonnes volontés dans une logique civique de rassemblement ; il s’agit, non pas d’être une secte hégémonique comme nous avons pu le constater parfois, mais d’additionner toutes les tendances, valeurs et bonnes volontés comme avait si bien réussi à le faire Jacques Chirac avec le RPR et l’UMP ;

-par une ligne politique empreinte des valeurs de la droite gaulliste et patriote, l’abandon du mot patriote est une erreur politique fondamentale aberrante ;

-par un retour à une action militante et à une pratique politique de terrain allant de l’affichage aux tractages jusqu’à la présence active dans les entreprises et les grands secteurs d’activité jusqu’à l’action sur les réseaux sociaux mais sans que cela soit non productif d’adhésion et de militantisme. Pour gagner demain, il faut disposer du plus grand nombre d’adhérents convaincus et aussi de militants actifs.

C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engagera pleinement pour participer à la réussite de la campagne électorale interne aux Républicains pour désigner l’un des candidats qui brigueront les suffrages des adhérents. Nous aurons l’occasion de revenir prochainement sur ce sujet.


LA MACHINE MACRON EST DE GAUCHE

Communication du MIL du 26 juin 2017

GOUVERNEMENT

La composition du gouvernement du Président Macron laisse apparaitre le poids politique majeur de responsables de gauche dans les ministères clés :

Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, est l’ancien sénateur maire socialiste de Lyon.

La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est l’ancienne adjointe au maire PS de Toulouse puis vice-présidente du Conseil régional PS de Midi-Pyrénées.

Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est l’ancien président PS de la région Bretagne et l’ancien ministre de l’Intérieur de François Hollande.

La ministre des Armées, Florence Parly, est une ancienne ministre du gouvernement socialiste de Lionel Jospin.

Le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, est un ancien sénateur radical de gauche.

Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Stéphane Travers, est un ancien député socialiste.

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est une ancienne conseillère de Martine Aubry.

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, est une ex-députée radicale de gauche (PRG).

Le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, est un ancien député socialiste.

Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Benjamin Griveaux, a été un élu PS du Conseil général de Saône-et-Loire et de l'agglomération de Châlon-sur-Saône. Il a été conseiller auprès de Marisol Touraine, et durant cinq ans conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

Cette liste n’est pas exhaustive mais cette distribution gouvernementale apparait bien marquée à gauche et ne traduit pas un renouvellement politique.


CABINET DU PRÉSIDENT

Le cabinet du Président de la République réunit des collaborateurs politiques ayant fait leurs armes dans les cabinets des responsables politiques du Parti socialiste ces dernières années. Citons :

Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a été directeur adjoint de cabinet de Pierre Moscovici au ministère des Finances, avant de diriger le cabinet de M. Macron à Bercy.

Le conseiller politique, Stéphane Séjourné, a été conseiller parlementaire de Macron et précédemment conseiller spécial au cabinet de Jean-Paul Huchon (président PS de région).

Le conseiller spécial, M. Ismaël Emelien, est un ancien membre de l'équipe Strauss-Kahn.

Le Conseiller prospective, Quentin Lafay, a été conseiller au cabinet de Marisol Touraine avant de rejoindre celui de Macron à Bercy.

La conseillère presse et communication, Mme Sibeth Ndiaye, a été conseillère des cabinets d'Arnaud Montebourg, puis d'Emmanuel Macron à Bercy.

Le Conseiller social, M. Pierre-André Imbert, n’est autre que l’ancien directeur de cabinet de Myriam El Khomri, alors Ministre du travail. Il est donné pour avoir été le rédacteur de la loi «travail» sous le précédent quinquennat. 


GROUPE PARLEMENTAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Le président du groupe parlementaire des députés du parti «La République En Marche», Richard Ferrand, est un ancien député socialiste.

Richard Ferrand a été désigné par Macron à ce poste suite à son départ du gouvernement compte tenu des enquêtes en cours sur les affaires dans lesquelles il semble impliqué. Puis pour confirmer ce choix, il a été élu par les députés La République En Marche, lors d’un vote à main levée, avec un score de plus de 99% ! Cette procédure démontre bien que la notion de renouvellement des méthodes politiques par LREM est une pure illusion.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les postes clés de la majorité présidentielle sont occupés par d’anciens élus socialistes ou d’anciens membres de cabinets socialistes, tous politiques confirmés, que la présence des «nouveaux» élus LREM au gouvernement est négligeable, que le MoDem, suite aux départs du gouvernement de François Bayrou, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez, ne dispose plus que de deux postes subalternes au sein du gouvernement (ministre auprès du ministre de l'Intérieur et secrétaire d’État auprès du ministre des Armées). Il a donc été mis hors-jeu, que diverses personnalités marquées à gauche, même si celles-ci n’ont pas forcément eu de carte au PS, disposent de ministères techniques. Il s’agit de hauts fonctionnaires, d’une universitaire, d’un associatif, d’une sportive, etc.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les membres des Républicains qui ont rejoint la majorité présidentielle de Macron en entrant au gouvernement se trouvent désormais dans une situation difficile pour plusieurs raisons, notamment, ils semblent ne pas avoir négocié des modifications du programme de Macron alors qu’ils s’étaient, initialement, prononcés contre ; ils apparaissent isolés au sein d’un gouvernement de gauche et ils ne pourront avoir aucun poids sur le groupe parlementaire de La République En Marche (LREM) conduite par Richard Ferrand car sur les 308 députés LREM, 126 viennent de la gauche, 117 de nulle part, 17 du centre et 48 de la droite.

Seront-ils comme les personnages du roman «Le Pont de la rivière Kwaï» (de Pierre Boulle) ou bien arriveront-ils à empêcher les mesures de gauche ? L’avenir le dira mais nous n’y croyons pas car la dépénalisation de la drogue qui est une mesure de gauche, réclamée par la gauche depuis longtemps, promise par la gauche au pouvoir sera mise en place par la nouvelle gauche au pouvoir.



LE DEVOIR D’OPPOSITION

Communication du MIL du 27 juin 2017

Repères : Le président de la République a été élu en mai 2017 sur un programme politique comprenant de multiples mesures. Son parti politique La République En Marche (LREM) a obtenu une majorité absolue lors des législatives de juin 2017. Il vient de renouveler son Premier ministre et de nommer un gouvernement pour appliquer ses projets.

Les propositions politiques, contenues dans le programme de l’Union de la Droite et du Centre (Les Républicains et l’Union des indépendants), sont bien différentes de celles du programme de Macron. Les députés élus sur le programme de l’union de la droite et du centre ont donc un devoir d’opposition.

On a pu entendre, ou lire, des déclarations de quelques responsables politiques de la droite et du centre selon lesquelles il faudrait être «constructif», c’est-à-dire, en fait, soutenir le gouvernement. Selon eux, il pourrait sembler que l’opposition serait en quelque sorte interdite, car, par nature, elle serait «frontale», «brutale» ou de «blocage».

D’une part, quand on se trouve en désaccord avec les propositions politiques de la majorité, il est naturel de se ranger dans les rangs de l’Opposition.

D’autre part, devant un parti disposant d’une majorité absolue, même sans l’appui du groupe du MoDem, il n’existe pas de possibilité de blocage, donc aucun risque de ce côté.

Enfin, l’opposition de droite a prouvé qu’elle savait voter des textes consensuels dans l’intérêt de la France sous le quinquennat socialiste de François Hollande (loi antiterroriste, état d’urgence, etc.) ; elle pourra continuer à le faire si de tels textes viennent à se présenter.

Les reproches qui sont faits à un positionnement dans l’Opposition ne sont en aucun cas justifiés.

Cela apparait surprenant que quelques députés de droite et du centre appellent à «voter la confiance au gouvernement» sans même connaitre le contenu du discours de politique générale du 4 juillet 2017 !

Vont-ils approuver l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, alors qu’ils ont fait campagne contre ? Le recours aux ordonnances, annoncé par Macron sur les premiers textes de loi, ne permettra pas de débats parlementaires ni une approche constructive d’amélioration des projets.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les élus, y compris ceux qui connaissent des doutes, à serrer les rangs et à s’inscrire dans une opposition tranquille et déterminée à la politique défendue par Emmanuel Macron.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constatant un réel flottement de l’opinion des électeurs traditionnels de la droite et du centre, appelle les députés et les sénateurs, de droite et du centre, à lever tous les doutes existants en confirmant leur engagement dans l’Opposition d’une manière bien compréhensible pour les citoyens qui sont déboussolés. L’une des solutions consiste à formuler des critiques précises contre des mesures données ; par exemple, en dénonçant le projet d’augmentation de la CSG, dès à présent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a fait campagne contre les principales propositions du programme d’Emmanuel Macron, puis a participé aux campagnes législatives contre les candidats de La République En Marche (LREM). Il a donc déclaré très clairement son entrée dans l’opposition (voir «Le MIL dans l'opposition à Macron» - 16 mai 2017) et son souhait de contribuer à l’organisation de l’opposition de la droite républicaine.


LÉGISLATIVES, VICTOIRE ÉCRASANTE DE LA GALAXIE GAUCHE

Communication du MIL du 22 juin 2017

Repères : Les résultats officiels des partis de gauche aux législatives sont les suivants : 308 pour La République en Marche (LREM), 42 pour le Mouvement des Démocrates (MoDem), 29 pour le Parti socialiste (PS), 17 pour La France insoumise (LFI), 12 «divers gauche», 10 élus pour le Parti communiste français (PCF), 3 pour le Parti radical de gauche (PRG) et 1 écologiste.

Parmi les élus de La République en Marche (LREM) figurent des personnes issues des rangs socialistes, radicaux de gauche ou divers gauches. Le paysage est encore quelque peu brouillé en attente de l’organisation du parti et du groupe LREM. La gauche est largement majoritaire à l’assemblée où elle disposera de 4 groupes parlementaires : LREM, MoDem, Parti socialiste et Gauche radicale.

Les propos des responsables politiques de la majorité présidentielle «macroniste» et les commentaires des journalistes de la plupart des médias participent à entretenir une confusion sur l’émergence d’un «nouveau» parti politique ayant réussi à obtenir une majorité absolue. Or, le parti politique, «La République En Marche», qui vient d’accéder au pouvoir, a un programme précis, des ministres bien connus et une communication propre.

Au terme des élections, il apparaît que La République En Marche (REM) prend la place du Parti socialiste (PS) sur l'échiquier politique, comme grand parti de centre gauche. 

Ce parti a adopté une ligne politique sociale-démocrate, c’est-à-dire «socialiste non marxiste». Il rejoint ainsi la ligne de la majorité des partis européens de l’internationale socialiste (IS). La présence marginale de quelques responsables issus de la droite dans ses rangs ne change rien à cette ligne générique et génétique.

La rénovation attendue de la gauche française s'est faite à l'extérieur du PS et non par une voie interne à celui-ci au travers d’une réorientation politique suite à un Congrès. Une centaine d’anciens du Parti socialiste sont ainsi devenus des députés la République En Marche. S’y ajoutent des élus radicaux de gauche ou divers gauche en délicatesse avec le PS (comme à Montpellier ou Grenoble).

Ce nouveau parti de gauche a choisi une stratégie d'alliances avec le centre gauche (le MoDem puis les radicaux de gauche) en tournant le dos à la traditionnelle stratégie d’ «Union de la gauche». La République En Marche tente également de rallier des élus et/ou responsables de centre droit appartenant aux Républicains ou à l'UDI.

La République En Marche (REM) dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Elle n’a donc pas forcément besoin des voix du Mouvement des Démocrates (MoDem).

Une très faible participation au second tour du scrutin à niveau de 42% a donné la majorité absolue à une force politique LREM désignée par seulement 16,6% des inscrits sur les listes électorales... Ce résultat sera un élément de contexte des contestations sociales (lycéennes, étudiantes, syndicales, professionnelles, locales, etc.) à venir, car cela mettra en avant le manque de légitimité de la majorité présidentielle.

Le MoDem renait comme parti politique avec 42 députés, après une longue période d’effacement. Bayrou a gagné son pari et tire, à ce stade, un bénéfice parlementaire de son alliance négociée adroitement avec Macron. La suite des choix politiques du MoDem, parti politique de centre gauche, attaché à son identité, seront à suivre en fonction des projets de loi. Le soutien du MoDem au gouvernement ne sera sans doute pas automatique à termes.

La majorité présidentielle estime disposer de députés prêts à voter le soutien au gouvernement de Philippe. Il s’agit :

-D’une part, de quelques députés issus du centre droit au sein des Républicains ou de l’UDI auxquels la République En Marche n’a pas désigné d’adversaires aux législatives. Ceux-ci doivent naturellement un remerciement au Président de la République.

-D’autre part, de quelques députés investis par le Parti Socialiste (PS), qui ont fait le choix de se présenter sous l’étiquette de la «majorité présidentielle», mais ils sont peu nombreux.

L’apport en voix de ces supplétifs n’apparait pas nécessaire à la majorité, leur prise en compte par l’alliance majoritaire LREM/MoDem dépendra des occasions. Leurs voix pourraient éventuellement être mobilisées par Macron pour obtenir une majorité de 3/5 au parlement afin de faire adopter des modifications constitutionnelles.

Le Parti socialiste est laminé avec 29 députés, mais le PS devrait conserver sans aucun doute une existence. Il se positionnera sur une critique «de gauche» de l’action du gouvernement. Il jouera également dans quelques mois un rôle stratégique vis-à-vis de ses anciens élus siégeant dans les rangs de LREM. Les relations entre la bonne centaine de députés LREM, anciens membres du PS, et les sections locales du parti socialiste vont évoluer différemment selon les circonscriptions.

Il est probable que les responsables du PS se répartiront entre quelques partisans d’un rapprochement avec Macron, de nombreux partisans d’une ligne autonome propre au Parti (Aubry, Hidalgo, Le Foll, Taubira…) et de rares élus favorables au retour à la tradition d’«Union de la gauche» avec la gauche radicale (LFI-PCF). Le courant des frondeurs socialistes du dernier quinquennat semble écarté, dans l’immédiat, avec la défaite de ses candidats aux législatives (Hamon, Faure, Gallut…). La ligne autonome d’un «nouveau PS», bien marquée à gauche, devrait probablement l’emporter.

Pour le Parti Radical de Gauche (PRG), ses élus l’ont été, selon les circonscriptions, soit sous étiquette PRG (3 députés), soit avec une investiture LREM. Il semble néanmoins peu probable que le Parti Radical de Gauche disparaisse, compte tenu de sa longue histoire, des relations entre ses membres et des perspectives à venir.

La gauche radicale connait un réel succès en obtenant 29 élus, c’est-à-dire davantage que dans la précédente assemblée. Elle sera représentée par deux groupes.

La France Insoumise (LFI) constitue un groupe parlementaire avec ses 17 élus.

Parallèlement, le PCF a réussi tout juste à constituer un groupe parlementaire avec ses 11 députés et 4 députés ultra marins. Mélenchon n’a pas réussi à «réduire au silence» le PCF.

Comme dans le cas du PS, la rénovation politique de la gauche radicale se réalise en marge du PCF. Le Parti Communiste, il est vrai, avait été marqué par de nombreux départs d’élus et de militants, trouve son aboutissement aujourd’hui.

Les écologistes d'Europe Écologie-Les Verts, quant à eux, disparaissent du paysage parlementaire, même si de rares personnalités sauvent leur mandat au sein de LREM. Il n’y aura plus de groupe parlementaire écologiste à l’Assemblée nationale.

  

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