MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

www.lemil.org


Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page

*****


VI­GILANCE & AC­TION - N° 386  JANVIER 2019


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


UN DEVOIR EN 2019, DÉNONCER MACRON ET DÉFENDRE LES INSTITUTIONS


Communication du MIL du 9 janvier 2019


La contestation des «gilets jaunes» est partie d'une mise en cause de la hausse des taxes sur l'essence pour les années à venir. C'était une revendication simple de rassemblement et de bon sens. L'abandon d'une nouvelle hausse de la taxe carbone ayant été obtenu tardivement, le mouvement de protestation s'est transformé pour aboutir à la formation d'une nébuleuse de multiples groupes de «gilets jaunes».


Certains sont passés à la pratique systématique de la violence mobilisant des activistes extrémistes, des voleurs et des contestataires attirés par la violence contre les biens et les personnes.


D'autres prônent des propositions diverses et contradictoires qui débouchent, en particulier, sur une mise en cause d'institutions (notamment élection à la proportionnelle de parlementaires, prise en compte du vote blanc, réduction du nombre des parlementaires). Parmi les thèmes évoqués, des journalistes ont choisi de promouvoir le concept du «Référendum d'initiative citoyenne (RIC)» : un objet politique mal identifié tant les versions proposées différent sur le choix des questions posées, les modalités de saisine, le mode de mise en œuvre des décisions suite à la tenue du scrutin.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son plein soutien aux institutions de la Ve République, c'est-à-dire une démocratie représentative avec un président élu au suffrage universel direct, un parlement actif et la possibilité de recours au référendum à l'initiative du président ou des parlementaires (il faut peut-être revoir les conditions d'un tel recours pour en simplifier l'usage).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est totalement opposé au fantasme de la démocratie directe dite «participative» illustrée par la pratique d'«assemblée générale» comme il s'en réunit, en cas de crise, dans des universités ou des entreprises. Ce modèle porte les prémices de la manipulation politique par des minorités organisées vers un État totalitaire, c'est-à-dire la manière pratique «soviets».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se prononce donc clairement contre le principe du «Référendum national d'initiative citoyenne» au niveau national, tel qu'il a été présenté avec un rôle de sanction (défaire les lois et décrets, révoqués des élus). Celui-ci conduirait à la paralysie de l'action publique au travers de votes contradictoires. Par exemple un vote viserait à «baisser les impôts» et un autre à «augmenter les dépenses publiques». Sur des questions locales, des consultations référendaires peuvent être menées dans un cadre bien défini et contrôlé. Par exemple, un référendum peut décider s'il convient de choisir un aménagement ou un autre, un regroupement de communes, une installation industrielle, etc.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) regrette l'abandon du recours au référendum depuis trop longtemps. Cela conduit à des blocages dans les réformes dont notre pays a besoin. Il appelle l'exécutif et les parlementaires à recourir au référendum sur les grands sujets économiques, sociaux, de société, de manière plus fréquente comme cela est possible dans le cadre de la Constitution.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la crise politique actuelle n'est pas liée aux institutions, mais à la très faible qualité des responsables politiques en charge de l'exécutif et de l'échec patent de leur programme politique : croissance insuffisante, chômage de masse, montée du déficit, dépenses non contrôlées.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la tentative de Macron de faire adopter son projet de réforme constitutionnelle, en suspens suite au vote du Sénat, en s'appuyant sur un pseudo «grand débat spectacle» totalement biaisé pour réussir son rétablissement politique, en s'appuyant sur la contestation des «gilets jaunes». Tout doit être mis en œuvre pour que cette manœuvre perverse échoue. Notons encore, à cette occasion, que la convergence entre Macron et les partis extrêmes apparaît, au détriment de la Droite républicaine, comme cela a été le cas lors de son élection en 2017.


NON À LA CONSULTATION BIDON DE MACRON


Communication du MIL du 17 janvier 2019


Le «grand débat» lancé par Macron apparaît comme une grosse opération de communication, largement financée par l'État et soutenue, de fait, par les journalistes pour répondre à la communication publique des «gilets jaunes» (évènements hebdomadaires, aux finalités «surprises» avec une attente du comptage des manifestants). Il faut bien comprendre, qu'on le veuille ou non, que l'enjeu ne se situe pas au niveau des idées, mais porte uniquement sur la forme pour les «gilets jaunes», comme pour le gouvernement avec un enjeu «contre Macron» ou «pour Macron». Cette consultation gouvernementale a pour objet d'occuper l'espace médiatique en exploitant la bonne volonté de citoyens prêts à exprimer des avis. Pour Macron, le message de cette communication se résume à quatre affirmations primaires : «je vous écoute», «je vous comprends», «je ferais ce que je sais être raisonnable  et donc «je suis le patron légitime».


Les spectacles du «Grand débat» doivent durer deux mois (mi-janvier à mi-mars) pour déboucher sur des «conclusions» en avril. La réussite de cette «tournée», à laquelle vont participer les membres du gouvernement, n'est pas acquise dans la mesure où, elle vise à substituer aux groupes de «gilets jaunes» un autre débat, et, donc que ceux-ci vont comprendre qu'ils sont écartés. Une rupture du processus engagé avant son terme est possible. Les partis politiques d'opposition sont tous critiques sur la démarche à divers degrés ainsi que les organisations syndicales et la plupart des réseaux associatifs. Les médias, après avoir assuré la promotion des spectacles (réunions publiques, cahiers de doléances et site Internet dédié), vont se centrer sur les réactions et les incidents qui vont se produire dans les semaines qui viennent. En bref, ils devraient passer à la rubrique «critique» du spectacle en cours.


Dans cette situation, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) choisit de n'apporter aucune réponse à la consultation bidon de Macron. Nous condamnons une méthode qui constitue une manœuvre politique vis-à-vis de l'opinion, consistant à poser à des personnes quelques questions très larges par exemple : «quelle politique sociale ?» dont rien ne peut sortir d'autre que quelques avis personnels. Une grande majorité des citoyens restera en retrait.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) conseille aux citoyens, qui souhaitent répondre à titre personnel, de cibler certaines questions, en particulier pour «défendre les institutions de la Ve République» et demander «une politique de l'immigration plus stricte et limitative». 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) attend les «conclusions» que Macron tirera de la synthèse du Débat. Il est à craindre que des décisions très nocives soient adoptées au prétexte de «sauver l'exécutif» (par exemple, un référendum modifiant les institutions). L'élection européenne qui suivra le 26 mai 2019 viendra sanctionner les résultats de la consultation même si le sujet de la ligne politique européenne n'est bizarrement pas à l'ordre du jour du «Grand débat».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la persistance dans le temps d'une mouvance «antisystème» floue met en cause la République et joue en faveur des partis ultras de droite comme de gauche. Elle apparaît désormais politiquement dangereuse pour la République.

 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère, qu'au point auquel est arrivé la nébuleuse des «gilets jaunes», il serait souhaitable que ce mouvement se constitue en force politique avec un programme politique, des responsables nationaux et des candidats aux échéances électorales. Seule une telle perspective permettrait de sortir de l'impasse actuelle, de passer à une phase nouvelle et de parvenir à un retour au calme. Les déçus du «Parti Jaune» rejoindront les partis existants. Des profils de «jaunes récupérés» par divers partis extrêmes commencent d'ailleurs à être connus.


MACRON A DIT OUI À L'IMMIGRATION DE MASSE


Communication du MIL du 21 janvier 2019


Repère : «Si rien n'est fait et si rien ne change, la France accueillera un million d'immigrés en plus sur le quinquennat d'Emmanuel Macron» - Laurent Wauquiez


Dans le cadre du «Grand débat», un cinquième thème avait initialement été annoncé par Macron et devait concerner l'immigration. Puis il a été supprimé et, pour finir, seules deux questions ont trait à l'immigration. Ajoutons que trois autres questions sont consacrées à l'intégration des nouvelles populations étrangères dont l'arrivée est destinée à se poursuivre dans l'esprit de Macron.


La première question concernant l'immigration est assez fermée : «En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?». Cette question fait référence aux «acquis» de la récente loi «asile et immigration», puis évoque, a priori, la possibilité de proposer des quotas annuels de migrants. Cette possibilité n'a pas été retenue lors du débat de ce texte.


La seconde question posée sur l'immigration, «Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?», est détachée de la précédente. Elle est ouverte et permet au citoyen d'exprimer son point de vue. Mais elle concerne le futur, au-delà du quinquennat en cours, donc après 2022 !


La France se trouve dans une situation critique au niveau de l'immigration légale, avec plus de 255.000 titres de séjours délivrés en 2018, et d'une immigration illégale incontrôlée. Macron n'a pas mené une politique contre la croissance de l'immigration. Sa loi n'a visé que des ajustements administratifs (voir les CP du MIL). Les demandes d'asile acceptées continuent à augmenter (+22% en 2018). Près de 9 déboutés du droit d'asile sur 10 ne sont pas reconduits dans leur pays. La proportion d'immigrés sur notre sol aurait dépassé le seuil des 10% de la population.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que tous les moyens soient mobilisés pour mettre un terme à l'immigration de masse en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient les propositions de la Droite républicaine. Il s'agit notamment de refuser l'accueil des bateaux de migrants, bloquer la régularisation des migrants illégaux, restreindre l'immigration familiale, supprimer le droit du sol pour les immigrants illégaux, limiter les naturalisations par décret, expulser les clandestins de manière effective dont les déboutés du droit d'asile, renforcer la lutte contre le travail illégal des étrangers, restreindre les prestations sociales aux étrangers, expulser les délinquants étrangers comme les personnes incitant à la haine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que soit instauré un plafond quantitatif annuel d'immigration. Il serait inscrit dans la Constitution et les quotas seraient votés par le Parlement en fonction de nos besoins et nos capacités d'accueil. Il s'appuierait sur une sélection des dossiers sur des principes transparents. Ce chiffre devra être très réduit, dans l'immédiat, compte tenu des flux récents.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère, qu'au-delà de ces mesures, une communication internationale doit être menée pour faire connaître à l'étranger, aux passeurs comme aux candidats migrants, la politique menée par la France pour réduire l'accueil illégal de migrants.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le contrôle migratoire doit constituer une facette importante de la politique étrangère de la France. À ce titre, nous dénonçons le dernier accord international (Pacte de Marrakech sous l'égide de l'ONU), ratifié sans aucun débat par Macron. Celui-ci n'apporte pas une bonne base pour répondre aux risques de migrations auxquels tous les pays, dont la France, sont confrontés. Ce texte, tel que rédigé, peut même légitimer les migrations et servir d'appui à de futures actions internationales en justice contre les Nations.


EUROPE DES NATIONS CONTRE EUROPE FÉDÉRALE DE MACRON


Communication du MIL du 25 janvier 2019


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme sa totale hostilité à une «construction européenne» ayant pour but de créer un «État fédéral» dont nos pays ne seraient que de simples régions.


Mais le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend l'Union européenne et souhaite la progressive évolution des traités internationaux vers une «Europe des Nations», c'est-à-dire une nouvelle ligne politique. Nous souhaitons que l'Union européenne demeure un espace d'échanges, de culture, et de paix, destiné à être le cadre des projets communs partagés. Elle doit notamment participer à faire face à un environnement international plus dangereux qu'hier à cause de la pression migratoire, des ingérences étrangères de pays ou de multinationales, des conflits commerciaux internationaux, des menaces militaires concrètes (cyber sécurité, l'espace).


Au sein de l'UE, la France doit avant tout défendre les intérêts français. Elle doit continuer de mener une diplomatie indépendante (illustrée, par exemple, par ses opérations extérieures). Parallèlement, elle doit échanger davantage avec ses partenaires. L'urgence est de nouer avec la Grande-Bretagne, qui demeure un grand pays ami, des relations bilatérales après la concrétisation du Brexit le 26 mars prochain. Pour les relations entre la France et l'Allemagne, le traité «d'Aix-la-Chapelle» vient actualiser le traité de l'Élysée de 1963 signé par le général de Gaulle. Sans entrer dans le détail de cet accord, il suffit de le lire pour constater qu'il ne contient rien de notable, même si l'on doit regretter tel ou tel point. Il s'agit d'un accord de principe prônant la recherche d'une convergence entre les deux pays au travers d'échanges en matière de défense, de relations internationales et économiques. Il ne contient en réalité aucun engagement nouveau. La question qui se pose est de savoir pourquoi Macron a caché ce traité et pourquoi il n'a pas engagé le même processus pour que la France agisse en synergie avec tous ses autres voisins : Belgique, Espagne, Italie, et Suisse. Le Luxembourg pose un problème particulier sur le plan financier.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le rapport de force au sein des pays membres de l'Union européenne a évolué au cours de ces dernières années. Les partisans de la construction d'une Europe fédérale demeurent bien présents à la Commission de Bruxelles mais ils ne sont plus en phase avec la majorité des gouvernements des pays membres. Il faut admettre que l'Union européenne ne se trouve plus en situation d'imposer à l'un de ses membres des obligations, même si des déclarations de commissaires européens le proposent. Et quel que soit le résultat de l'élection européenne, rien ne reviendra mettre en cause le rapport de force existant.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le seul chef d'État partisan affiché d'une «Europe fédérale» reste Macron. Après des discours sans fin (dont le discours de la Sorbonne) et une tournée de visite des capitales européennes, il a perdu sa nouveauté et son statut de leader européen. La contestation civique et sociale, à laquelle il doit faire face en France, a fini de dégrader durablement son image de «jeune premier». Macron reste néanmoins l'un des premiers adversaires de l'Europe des nations.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que des forces politiques en France défendent toujours le principe d'une Europe fédérale dans laquelle la France devrait à terme se dissoudre voire disparaître. Il s'agit en premier lieu de La République en Marche (LREM) et du MoDem ; du Parti socialiste (membre du Parti Socialiste Européen fédéraliste), puis d'Europe Écologie Les Verts (EELV) et, enfin, de l'UDI dont le slogan est désormais «Pour une Europe fédérale et fédérée».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que des responsables politiques, se prétendant souverainistes, ou autres, n'ont pas pris la mesure du nouveau rapport de force politique en Europe. Nous dénonçons les campagnes constituées de fausses nouvelles pour générer du scandale et tenter de mobiliser l'opinion dans le cadre d'opérations de politique intérieure pour préparer l'élection européenne.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est bien connu pour les combats qu'il a menés contre la construction de l'Europe fédérale et contre Maastricht et il continuera à le faire autant que de besoin. Mais nous considérons que le recours aux mensonges et aux fausses informations constitue des tentatives de manipulations des Français, et c'est regrettable, voire inadmissible.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, tout en poursuivant un combat permanent contre les partisans du fédéralisme européen, le combat prioritaire devient celui de la construction de l'«Europe des Nations» qui va nécessiter la mobilisation de tous nos efforts.


ISLAMISTE ET TERRORISME, UNE MENACE DE TOUS LES JOURS


Communication du MIL du 31 janvier 2019


Repère : le gouvernement français veut rapatrier 130 hommes et femmes détenus en Syrie par la Force démocratique syrienne (FDS) et qui ont été engagés dans les rangs djihadistes. Ils seraient rapatriés en France par avion pour y être jugés. Cela constituerait un premier rapatriement collectif de jihadistes français depuis la Syrie.


L'argument utilisé pour justifier cette opération d'importation des islamistes «français» ayant appartenu ou appartenant encore au Groupe Etat Islamique serait de ne pas perdre la trace de ces combattants islamistes.


Au nord de la Syrie, les alliés locaux de la France sont menacés par une offensive terrestre turque et souhaitent poursuivre le combat pour la survie de la communauté kurde. Dans ce contexte, la garde des prisonniers européens capturés lors de la guerre contre l'État islamique ne leur apparaît naturellement plus comme une priorité.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète du retour organisé en France de combattants islamistes entrainés. En effet, si la voie judiciaire est effectivement bien suivie, il est difficile de prévoir les décisions qui pourront être prises. Quels seraient les éléments concrets disponibles pour connaître les activités exactes de ces «Français» en Syrie ou en Irak ? Quels seraient les éléments  effectivement retenus ? Certains de ces islamistes sont probablement connus par les services de renseignement français, mais pas tous. Donc, une partie d'entre eux ne seront pas poursuivis ou seront libérés après une courte peine, par défaut de preuve. Les procédures judiciaires seront lourdes et leur résultats incertains. Sans mettre en cause l'efficacité de nos services, on se trouve dans la réalité. Il va rester beaucoup d'incertitudes sur l'action d'une part de ces activistes islamistes. Plus de 500 personnes sont déjà incarcérées en France, en détention provisoire, ou condamnées. Certes des dispositifs pénitentiaires plus adaptés ont été mis en place ou sont en cours de formalisation. Mais la réalité apparaît plus mitigée : les conditions d'application des peines qui conduiront à des libérations sont encore plus inquiétante.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la lutte contre le terrorisme islamique n'a pas été retenue, en dépit de son importance, dans le cadre du «grand débat», alors que ce sujet inquiète légitimement les Français. Le terrorisme en France a assassiné plus de 250 personnes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les islamistes demeurent une menace permanente pour la France, qu'ils agissent en groupe organisé, ou sous la forme d'individus fanatisés prétendument isolés. La défaite territoriale du groupe État islamique en Irak, puis en Syrie, ne gomme pas la menace terroriste islamiste. Le terrorisme islamiste s'illustre par des massacres, comme tout récemment aux Philippines, dans une cathédrale, ou au Kenya, dans un hôtel de luxe.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la passivité de Macron face à la menace islamiste. Il semble indispensable de mieux se prémunir contre le terrorisme islamiste. Cela suppose de changer notre droit pour faire face à cette nouvelle forme de menace.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la Droite républicaine à proposer une nouvelle loi de prévention de la menace islamiste. Il faudrait pouvoir fermer un grand nombre de mosquées salafistes ; placer en rétention de sûreté les détenus islamistes devant prochainement être libérés de prison ; interner administrativement les islamistes considérés comme potentiellement dangereux ; expulser les islamistes de nationalité étrangère et interdire le retour en France des combattants islamistes partis se battre à l'étranger ; déchoir de la nationalité française lorsque c'est possible. Si c'est notre droit qui l'interdit, alors il faut l'adapter pour répondre à la menace islamique actuelle. C'est le devoir du politique de le faire pour répondre à l'attente des citoyens.