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VI­GILANCE & AC­TION - N° 406  AVRIL-MAI 2020    


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


FACE À LA CRISE, REVENIR AU GAULLISME SOCIAL

Communication du MIL du 20 avril 2020


Repère : La crise économique, qui débute, va se traduire par des faillites en série et la crise sociale qui s’engage par une explosion des licenciements donc du chiffre du chômage. La crise sanitaire demeurera présente. Le déficit énorme et non maitrisé conduira à une crise budgétaire. Une crise politique majeure est à l’approche.


La crise sanitaire actuelle donne une occasion de jauger la situation du pays réel. Les institutions fonctionnent globalement, même si l’on peut critiquer certains choix de Macron et de Philippe. L’administration fait globalement son travail. Les médecins, internes, externes, infirmiers, aides-soignants, étudiants, les ambulanciers, les forces de l’ordre et de sécurité, les pompiers, etc. sont mobilisés à l’extrême. La réserve sanitaire est mobilisée. Le secteur médicosocial assume une crise majeure dans les EHPADs. La police et la gendarmerie contribuent à assurer le confinement. La fonction publique pénitentiaire est sous tension. L’armée a été missionnée sur des missions déterminées (hôpital, transport). Des travailleurs assurent le fonctionnement minimal du pays notamment dans le domaine de la production alimentaire, du transport, de l’énergie, des livraisons, de la vente. Les élus locaux, chacun à leur niveau, jouent un rôle déterminant pour répondre aux situations d’urgence. La France dans une situation de crise majeure apporte la preuve que le civisme est bien au rendez-vous. Cette mobilisation du peuple n’est pas le résultat d’une politique à un moment donné, mais le fruit du patriotisme et du civisme ancré au cœur des Français.


Quand Macron passe un long moment à remercier tous les français, il a raison de le faire, sauf que le rôle d’un président de la République n’est pas de remercier, mais d’incarner le pays et cela, il n’est pas capable de le faire ! N’est pas gaulliste qui veut. Macron semble ne plus savoir quel est son rôle, quelle est sa politique, où il va, où il doit aller. La seule chose qui demeure chez Macron est sa volonté d’être réélu en 2022.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) pense qu’il faut développer cinq axes : la reformulation du système de santé ; le retour au fonctionnement normal des institutions (parlement, élections municipales) ; le soutien à l’économie par un Plan de redressement faisant apparaitre une priorité, l’emploi ; une volonté de rétablissement de notre souveraineté (relocalisations) et une politique sociale d’inspiration gaulliste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la recherche de réponses à la crise sociale est la priorité. Le nombre de chômeurs va exploser avec les fins de contrats non renouvelés (intérim et CDD) et les licenciements économiques d’entreprises en faillite ou en difficulté (tourisme, événementiel, commerces). Faute d’offres d’emploi, peu de jeunes, diplômés ou non, auront accès à un premier emploi au 2nd semestre 2020. Les salariés en contrats courts trouveront rarement des emplois, tout comme les personnes de retour en activité. La crise s’annonce terrible, son ampleur dépendra de la durée de l’arrêt des activités.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron, après avoir mis en place un amortisseur temporaire (avec plus de 9 millions de salariés du privé au chômage partiel), va se trouver en grande difficulté pour faire face à la période qui va suivre, avec les sorties progressives du chômage partiel.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il est inconcevable de suivre la proposition de  Macron de constituer un «gouvernement de concorde». En dehors du débauchage possible d’opportunistes sans conviction, ce vœu n’a pas d’avenir. Par contre, la formulation de propositions et d’amendements à l’Assemblée nationale et au Sénat constitue un enjeu central pour le pays et pour la Droite républicaine. Il faut défendre des positions nouvelles, dès le mois de mai. Pour être tout à fait clair, la situation exceptionnelle de la France ne permet plus de conserver des éléments de programme d’avant la crise (par exemple, «la lutte contre l’assistanat» ou la priorité aux actifs en emploi). Le programme de la droite doit être social et s’adresser à toutes les victimes de la crise : des jeunes aux retraités, en passant par tous les actifs sans emploi. Il doit savoir convaincre les catégories populaires que la Droite républicaine détient les bonnes réponses.


«DU TRAVAIL POUR TOUS», LA LECTURE SOCIALE DU GAULLISME

Communication du MIL du 20 mai 2020


La crise actuelle donne lieu à beaucoup de débats, de déclarations, de tribunes, de pétitions. L’ensemble tend à occulter la réalité. Elle peut se résumer en cinq points : 


1-Une crise sanitaire en cours marqué par un manque de prévision, de réactions, d’organisations et de moyens. Demain, cela engagera, pour certains, leur responsabilité politique, voir pénal. À ce jour, tout cela n'a pas débouché sur un projet politique sérieux en matière de santé de la part de Macron et Philippe.


2-Une récession économique, dont personne ne veut admettre l'ampleur exceptionnelle, car rien de tel n’a jamais été vécu. Cette crise économique a été amortie par diverses mesures, mais va se produire automatiquement pour une durée qui se comptera en années.


3-Une crise sociale majeure avec des millions de chômeurs supplémentaires, dont un grand nombre de jeunes en fin d’études qui auront des difficultés à trouver un premier emploi.


4-Le renforcement de la pauvreté pour une part de la population, suite à l’enchainement des conséquences croisées de la crise sociale et de la crise économique.


5-Une crise politique liée à la perte de confiance vis-à-vis de Macron et Philippe de la part d’une majorité des français. Cette défiance dépasse la seule équipe de Macron et menace les institutions même de la Vème République. Elle est nourrie et encouragée par tous les partisans de la VIème République.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la France est entrée dans une période de crise majeure. Comme en 1940 ou en 1958, les gaullistes ont vocation à porter une solution politique de résistance à la crise avec du courage et une vocation de rassemblement.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que Macron et Philippe ne parviendront pas à juguler la crise sociale, car leur approche molle et hésitante restera la même que celle adoptée depuis le début de la crise sanitaire. Ce problème de forme se conjugue à des problèmes de fond (dérive budgétaire incontrôlée, non anticipation des priorités, perte de confiance).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce toutes les forces politiques extrémistes qui cherchent à tirer partie de la crise en prônant la politique du pire (par exemple blocage de la reprise des entreprises par divers moyens par la CGT et Solidaires !) pour atteindre une situation prérévolutionnaire. Cela peut être résumé par la phrase de  Franz-Olivier Giesbert (7 mai 2020) : «Des forces obscures travaillent déjà à s’accaparer la détresse qui ne manquera pas de s’emparer de beaucoup de Français quand leur tomberont dessus les faillites et les trains de licenciements».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la droite républicaine a un rôle majeur à jouer dans ce contexte. Il convient de construire une alternative politique de gouvernement avec de nouvelles propositions correspondantes à l’évolution de la France. Il faut appréhender et aussi comprendre le changement complexe de la situation du pays, tout en redonnant sa place à l’Homme. Par exemple, il faut, non pas gérer que le temps de travail, mais «du travail pour tous» pour relancer le pays.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la lecture sociale du gaullisme vise à assurer, autant que possible, la dignité pour tous les français, c'est à dire un emploi décent pour tous les actifs et une solidarité par les régimes sociaux à tous les autres, en donnant sa chance à chacun et en reconnaissant le mérite. Cette vision universelle se trouve en conflit ouvert avec l’approche d’une grande part de la haute administration sur les problèmes économiques et d’emplois, comme avec les propos de certains responsables syndicaux et patronaux (pas tous). Il y a donc un vrai combat à mener pour défendre la France et les Français en tentant de formuler des solutions pour tous.


«En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer». Charles de Gaulle - 25 Mars 1959.


D’UNE CRISE SANITAIRE MAL GÉRÉE VERS UNE CRISE GÉNÉRALISÉE ?

Communication du MIL du 27 avril 2020


Une situation proche de «zéro recrutement» se profile aux mois de mai et juin. En mars 2020, la diminution du nombre d’offres d’emploi, moins 70%, a été spectaculaire. La chute du nombre de dépôts d’offres d’emploi, constaté par les acteurs de l’emploi, se poursuit en avril.


Plus de 66% des salariés, du secteur privé, seront au chômage partiel au 1er mai 2020, soit plus de 13 millions de salariés, travaillant dans plus d’un million d’entreprises. L’état indemnise leurs employeurs pour le versement aux salariés de l’ordre de 84% de leur salaire net. Cette dépense publique va culminer autour de 65 milliards pour une durée de trois mois, mais la durée du chômage partiel peut atteindre 12 mois. Cet amortisseur social est utile, mais les abus proviennent du fait que son application n’est pas contrôlée dans le temps ni son caractère légitime assuré. Des fraudes sont facilitées par le choix d’un système déclaratif.


Le nombre des chômeurs va exploser d’ici fin 2020. Dans un premier temps, le nombre d’inscrits à Pôle emploi va croître avec, d’un côté, des arrivées de salariés en fin de contrat (intérimaires, CDD, contrats courts) et, de l’autre, une absence de retour à l’emploi, fautes d’embauches des entreprises. Puis, dans un second temps, une vague de licenciements économiques de salariés aux chômages partiels interviendra, suite à la certaine multiplication des cessations d’activités. Enfin, en troisième lieu, le licenciement de salariés, actuellement en chômage partiel, se concrétisera, dans un contexte de réduction d’activités, au second semestre 2020.


Une crise budgétaire monumentale s’annonce pour la France. Le cout de la crise pour l’État se situe bien au-delà des chiffres annoncés. Les prévisions du second projet de loi de finances rectificatif 2020 semblent approximatif. Le cumul de la baisse des recettes (l’absence d’activités baisse les recettes : impôts et les taxes) et de la hausse des dépenses (110 milliards d’euros affichés, mais déjà dépassés) devraient pouvoir être chiffrable. Le déficit va se traduire par une augmentation exceptionnelle de la dette du pays.


L’avenir de la remonté du nombre des embauches dépend de l'ampleur et de la rapidité de la reprise des activités. Pendant ce temps, le gouvernement, après n’avoir eu comme principale préoccupation que d’éviter l’engorgement des services hospitaliers d’urgence (ce qui était important), ne s’occupe maintenant prioritairement que du volet sanitaire et des écoles. Ils auraient dû s’engager dans une démarche volontariste de relance des activités de production, avant la période des vacances, comme il aurait dû généraliser, au moins, la prise de température dans tous les lieux afin de détecter les personnes à risque. Cela a existé dans de très nombreux pays dès le début de la crise.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) alerte les Français sur la gravité et l’ampleur des conséquences de la crise sanitaire. A la mauvaise gestion reconnue de la crise, vient s’ajouter, aujourd’hui, une impréparation de la reprise des activités du pays. Les mesures prises par le gouvernement sont passives et pas à la hauteur des enjeux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les mots d’ordre de freinage de la reprise des activités des entreprises notamment par la CGT, Solidaires, FSU. Leur objectif est révolutionnaire, il s’agit d’amplifier le chaos pour «changer de société». Le travail doit reprendre avec les conditions de prévention indispensables sur le lieu de travail. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la tension sociale va se traduire par une très grave crise politique. Les partis politiques et les syndicats risquent d’être largement dépassés par la rue à l’automne. Les émeutes qui surviennent dans des quartiers sont un indicateur, même si les conditions sont spécifiques : pauvreté, communautarismes, trafics, islamistes. Les manifestations des gilets jaunes devraient reprendre surement sur un profil plus révolutionnaire de gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la Droite républicaine à défendre tous les Français et, en particulier, les catégories populaires et les classes moyennes, dans l’esprit du gaullisme social. Des propositions novatrices et bien compréhensibles par tous les citoyens doivent être mise en avant, diffusées auprès des citoyens (tracts, affiches, réseaux sociaux), puis soutenues au Parlement.


LE POUVOIR NE FAIT RIEN CONTRE LES CASSEURS DES QUARTIERS

Communication du MIL du 2 mai 2020


Des violences ont eu lieu ces dernières semaines dans des quartiers d’une quinzaine de villes. Le prétexte a été un accident de moto non homologuée d’un homme de trente ans, délinquant et multirécidiviste, qui s’est cassé la jambe en heurtant la portière droite ouverte d’une voiture de police à l’arrêt. Plusieurs leçons s’imposent. Une mobilisation de bandes a eu lieu sur la base d’informations inexactes, diffusées sciemment par des agitateurs. Des actions de violence urbaine (mobilier urbain, voitures, poubelles) se sont développées sur un site puis dans plusieurs quartiers. Ces groupes ont délibérément cherchés l’affrontement avec les forces de l’ordre avec une montée en puissance des projectiles utilisés. Il n’y a pas eu de «bavure». Ce ne sont pas «LES jeunes» qui se livrent à ce désordre, mais quelques jeunes. Il ne s’agit pas d’émeutes. Il n’y a pas eu de mobilisation populaire de soutien.


C’est pourquoi il est urgent d’agir pour neutraliser quelques centaines de personnes (interpellations, condamnations, éloignement des agitateurs) avant que la situation ne dégénère. Ces actions inacceptables sont l’objet de groupes locaux organisés comprenant des mineurs, des jeunes et des adultes plus âgés qui cherchent à contrôler des territoires en interdisant la présence des forces de l’ordre pour des raisons diverses : délinquance ordinaire, trafiquants de drogue et d’armes, militants islamistes. Se joignent à eux des individus violents qui trouvent l’occasion de s’exprimer. Ces bandes tentent de soumettre, de fait, l’ensemble de la population dans ce qu’ils considèrent comme «leurs» territoires.


La libération de milliers de détenus et la suspension des mises en détention de milliers d’autres, depuis la mi-mars, décidée par la ministre de la Justice à l’occasion de la crise sanitaire, a sans doute contribué à fournir des troupes et/ou en tous cas à confirmer une sorte d’impunité pour les casseurs.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son total soutien aux forces de l’ordre pour leurs actions menées contre ces bandes. Nous dénonçons les campagnes contre les «violences policières» menées par des associations et partis d’extrême-gauche, des intellectuels et des journalistes qui contribuent à déformer la réalité pour «faire du scandale et du buzz» ou simplement pour exprimer leur idéologie antirépublicaine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il revient à l’exécutif de mener une politique nationale s’appliquant aux populations de certains quartiers. Macron, comme certains de ses prédécesseurs, a choisi d’abandonner toute la politique de la ville (avec son rejet global du rapport Borloo de 2018). Cela constitue une grave faute. L’approche interministérielle qui sépare les initiatives par ministère (social, sécurité, travail, éducation) apparait avoir été très peu efficace.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la politique diffère selon les villes : dans certain cas, une bonne intégration urbaine a réussi à gommer les problèmes, dans d’autres, il y a un abandon de fait des quartiers, et, enfin, parfois, un jeu délétère de certains maires qui s’appuient grandement sur les communautarismes. Ces derniers élus ont échangé le contrôle de population à des personnalités, des islamistes ou des délinquants, contre une apparence de calme et de paix. Ceci explique combien les situations sont différentes selon les territoires et un constat général inapproprié.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le rôle de l’État doit rester prédominant, car les sujets en cause sont du ressort national (sécurité, éducation, travail, santé) et qu’il convient de combattre le clientélisme communautarisme qui est un ennemi de la République.


C’est pourquoi nous condamnons les propos du ministre de l’Intérieur tendant à justifier les violences urbaines, par des causes sociales (pauvreté, inégalités) et par la période de confinement.


De plus, des consignes de retrait auraient été données aux forces de l’ordre pour qu’elles abandonnent le terrain. Ce ministre reprend le discours classique de la gauche et admet la «haine du flic». La question du contrôle de la République sur ces territoires urbains est désormais posée. Certains quartiers évoluent vers des sortes de Zones à défendre (ZAD), à l’image de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.


NE PAS OUBLIER LA VICTOIRE DU 8 MAI 1945

Communication du MIL du 6 mai 2020


Le 8 mai 1945 est la date de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie. Elle marque la fin de la seconde guerre mondiale en Europe. Hitler s’est suicidé le 30 avril à Berlin. Son successeur, l'amiral Dönitz, soutenu par l’Etat-major allemand, demande la cessation des combats aux puissances alliées : les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique.


La ratification finale de la capitulation allemande a eu lieu à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01. Le gouvernement du général de Gaulle était représenté par le général Jean de Lattre de Tassigny, général, commandant en chef de la première armée française. Le général de Gaulle et les chefs d'État et de gouvernement alliés annoncent simultanément à la radio la cessation officielle de la guerre en Europe. Le général de Gaulle est parvenu, par la participation active de la France libre à la guerre (Forces armées et Résistance), à ce que la France figure parmi les signataires des actes de capitulation du Troisième Reich le 8 mai 1945, à ce qu’elle soit une puissance occupante de l'Allemagne vaincue, et qu’elle participe au tribunal de Nuremberg (destiné à juger et condamner les responsables allemands coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) attache une grande importance à la commémoration du 75ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne et ses alliés. Il est un devoir d’honorer tous ceux qui ont combattu pour la libération de la France, pour que nous puissions vivre libres : les 600.000 morts français comme les combattants ainsi que les déportés, victimes du nazisme. C’est le début du renouveau de la France grâce au Général de Gaulle qui a donné une véritable place à la table des vainqueurs.


Dans le contexte de la crise sanitaire, il parait normal que les manifestations commémoratives ne donnent pas lieu aux rassemblements de foule habituels, pour prévenir la propagation du Covid-19. Pour nous, gaullistes, l’essentiel est que tout soit fait pour que ce 8 mai échappe à l’oubli, car cet anniversaire constitue un moment majeur de la vie de notre nation, surtout au moment où beaucoup de générations ne connaissent pas l’histoire de France et qu’ils ne l’apprennent plus dans l’enseignement en France. Pour cela, il y a les textes, les communications de l’État, les moyens de communications (TV, radio, réseaux sociaux). Obligeons chaque de télévision de parler de cet évènement historique, comme le sera les 80 ans de l’appel du général de Gaulle a l’occasion du 18 juin 2020.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’inquiète du risque réel de l’oubli, comme pour l’appel à la résistance du général de Gaulle, le 18 juin 1940. Les témoins viennent à disparaitre avec le temps. Nos héros disparaissent les uns après les autres : des compagnons de la Libération, aux soldats jusqu’à tous les anonymes engagés dans la résistance. Les générations qui ont entendu les témoignages sur cette époque de leurs parents vieillissent. Beaucoup de jeunes ne peuvent pas répondre spontanément à la question de savoir ce qui s’est passé «le 8 mai 1945». Les classes dirigeantes ne le savent pas toujours. C’est pourquoi, il faut expliquer que ce jour est un moment symbolique fort pour la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que le président Valérie Giscard d'Estaing avait supprimé en 1975 la commémoration du 8 mai 1945 par antigaullisme primaire. Son successeur a heureusement rétabli cette commémoration et le jour férié qui s’y attache en octobre 1981.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que la commémoration du 75ème anniversaire de la reddition de l’Allemagne permette, à chacun, de prendre ou de reprendre conscience de l’importance de l’existence de la paix depuis 1945. Au-delà de la célébration officielle par le Président de la République, elle doit donner lieu à de multiples échos par la publication d’articles ou d’entretiens dans les médias, par des débats sur les réseaux sociaux, par la diffusion de souvenirs de ce jour dans les familles et auprès des proches, par des cours ou des lectures proposées aux collégiens et lycéens encore confinés le 8 mai. Profitons des circonstances présentes pour réinventer la commémoration chacun à notre niveau, pour que le souvenir demeure. Nous le devons à ceux qui ont combattu et parfois sont mort pour notre liberté.


LE PLAN VERT DE MACRON POUR ESSAYER DE REBONDIR

Communication du MIL du 14 mai 2020


La gestion de la crise sanitaire et ses conséquences n’empêchent pas les responsables politiques des différentes gauches d’envisager leur stratégie pour la présidentielle de 2022.


Macron constate sa perte de confiance de la part des français (confirmée par tous les sondages). Il risque de perdre sa majorité absolue la République en Marche (LREM) à l’Assemblée nationale après la création d’un groupe parlementaire constitué par d’anciens marcheurs (de 15 à plus de 50 membres). De leur côté, la plupart des députés ex-socialistes se sont organisés au sein de LREM dans deux cercles sociaux-démocrates et attendent leur heure. Macron craint la défection de certains soutiens et de certains réseaux déçus. Il vit une réelle tension avec Philippe suite à plusieurs prises de décision de ce dernier. Enfin, il apprécie peu la remontée de Philippe dans les sondages basée sur un effet comparatif entre lui et Philippe.


Macron songe à relancer son quinquennat en proposant un programme nouveau centré autour d’un «pari écologique». Ce «plan B» a pour objectif de rallier une part des électeurs de gauche, qui lui ont tourné le dos, et de tenter de reconstituer une force électorale centrale, en abandonnent au passage une part de sa politique antérieure (réforme de l’assurance chômage, projet de réforme des retraites, arrêt des baisses d’impôts pour les entreprises). Ce plan ne vise aucune nouvelle alliance, mais juste la survie d’un bloc majoritaire LREM-MoDem. Les supplétifs centristes d’Agir serait largués sans conséquence.


Cette manœuvre a été préparée par la tenue d’une «convention citoyenne pour le climat» réunissant 150 citoyens au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Les conclusions de cette convention pourraient et devraient donner lieu à un référendum, basé sur un écologisme punitif, afin de donner une nouvelle légitimité à Macron pour la fin du quinquennat et pour préparer sa réélection.

Les autres partis de gauche rêvent tous d’une «Union de la gauche» version 2022, chacun à leur manière. Ils savent que pour battre Macron, ils doivent présenter un candidat et se partager les circonscriptions pour les législatives. EELV, Génération.s, LFI, NPA, PS, PCF, etc. n’ont pas évidemment la même vision de cette union, mais la perspective d’un accord des socialistes, des communistes et des écologistes ne peut être écartée, tant elle constitue une condition de survie !


Le «pari vert» de Macron et l’«union de la gauche» des autres partis semblent ignorer la gravité de la crise qui ne fait que débuter. La tension sociale avec l’explosion du chômage, la crise des finances publiques avec des caisses vidées, la nécessité d’une nouvelle politique de santé, les freins au fonctionnement du pays vont freiner ces projets d’avant Covid-19.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les mensonges du gouvernement et de Macron sur la gravité de la situation du pays.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne tous les discours, de gauche ou de droite, qui incitent à dépenser toujours plus. Ils méconnaissent la réalité des dépenses massives déjà engagées qui faut payer ainsi que le déficit budgétaire engendré.

  


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