VIGILANCE & ACTION - N° 415 JANVIER 2021
LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L
CHINE-UE : REFUSONS L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE
Communication du MIL du 14 janvier 2021
Repère : Le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne sont parvenus à un accord de principe avec le président chinois, clôturant des négociations engagées depuis 2013. Le texte de cet accord n’a pas été rendu public. Le but de cet accord serait destiné à permettre un meilleur accès des investissements européens au marché chinois.
Cet accord n’est pas définitif. Sa signature et son éventuelle ratification restent en suspens. Il sera soumis au vote du Parlement européen. Le souhait des dirigeants de l’Union européenne de se situer en dehors des contentieux entre la Chine et les Etats-Unis apparait clairement dans cette démarche. Mais ils n’en mesurent pas les conséquences. L’Union européenne recherche une politique commerciale qui garantisse une concurrence équitable (meilleur accès au marché chinois, transparence des subventions publiques chinoises dans le domaine des services, interdiction des transferts de technologie forcés dans les secteurs concernés, etc.). Mais cet accord, d’après tous les experts, ne le garantit pas.
La question du respect des droits de l’homme aurait bien été évoquée. La Chine aurait accepté de faire «des efforts continus et soutenus en vue de la ratification» des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cette mention qui vise la fermeture des camps de travail forcés, existant en Chine, n’a aucune raison de se concrétiser. C’est un vœu sans obligation. Or, les eurodéputés ont adopté en décembre une résolution condamnant le travail forcé en Chine de membres des minorités ouïgoure, kazakhe et kirghize.
Le président chinois, Xi Jinping, juge cet accord «équilibré, de haut niveau et bénéficiaire aux deux parties». La signature de ce texte serait pour lui un grand succès, à la fois national et international, assurant à la Chine une garantie d’ouverture commerciale à une grande partie du marché européen.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la République Populaire de Chine (RPC) est un Etat totalitaire, dirigé par le Parti Communiste Chinois (PCC). Il ne respecte pas les valeurs démocratiques auxquelles la France est attachée. Il suffit de constater la répression générale actuelle à Hong-Kong vis-à-vis des militantes pro-démocraties. Les déclarations chinoises sur le COVID, du départ jusqu’à présent, éclairent le manque total de fiabilité des informations de ce régime (dix fois plus qu’annoncés). La récente éviction du dirigeant de la plateforme Alibaba (entreprise leader de commerce en ligne) illustre le fait que l’Etat continue à exercer un contrôle de fait sur toutes les entreprises chinoises dites «privées» mais non indépendantes.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle au maintien du dialogue avec la Chine mais de manière vigilant et lucide. C’est pourquoi il condamne le projet d’accord de libre-échange validé par Macron (et Merkel). Il faut dénoncer les contradictions de la position de Macron qui, d’un côté, tient un discours en faveur de la relocalisation industrielle en France (sans en offrir la dynamique et les moyens financiers) et de l’autre, accepte une ouverture de nos marchés aux produits chinois. La priorité doit être donnée aux investissements en France dans le cadre d’une réindustrialisation, et non être ciblés sur des implantations d’entreprises européennes (ou mixtes) en Chine.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les réactions à ce projet d’accord de libre-échange traduisent l'affrontement entre, d’une part, les patriotes (attachés à la défense des intérêts français) et, d’autre part, les mondialistes, internationaliste et fédéralistes européens. Nous demandons que la droite républicaine dénonce clairement ce projet d’accord de libre-échange déséquilibré tant qu’il est encore temps.
QUELLES PERSPECTIVES POLITIQUES POUR 2021
Communication du MIL du 4 janvier 2021
2021 va être une année très politique. Les élections régionales et départementales, reportées au mois de juin, vont dresser le paysage dans lequel vont s’inscrire les scrutins nationaux du premier semestre 2022.
La décision du Bureau Politique des Républicains de reporter la désignation du candidat de la droite républicaine à l’automne 2021 apparait raisonnable dans la mesure où la France se trouve dans une période instable en raison de la persistance de la crise sanitaire et des conséquences économiques et sociales qui vont être très importantes en 2021. Personne ne veut imaginer la situation qui sera la nôtre à l’été prochain. Les élections municipales puis départementales ont été globalement des succès pour la droite. Les résultats des élections départementales et surtout des élections régionales vont conditionner étroitement la suite. La droite doit conserver l’ensemble des régions qu’elle administre et peut en conquérir plusieurs autres. Nous devons contribuer à ce résultat.
Pour la présidentielle, la droite républicaine et le centre doivent positionner un candidat, ou une candidate, en première ou en seconde place. Les législatives suivront. C’est un objectif atteignable dans la mesure où le programme politique qui sera défendu portera un discours de rupture avec des objectifs clairs et une détermination propre à convaincre.
L’annonce d’une rupture avec la communication politique de gauche social-démocrate de Macron apparait comme la clé de la mobilisation des militants, des adhérents, des sympathisants et plus généralement des citoyens. Il ne doit plus être question d’ajustements mais d’une nouvelle politique. L’enjeu est simple : il faut rétablir la confiance des français dans leurs élus, en échappant à la personnalisation à outrance.
Les républicains et le centre ont la surface politique pour y parvenir à condition d’en avoir la volonté. La valorisation du bilan de nos groupes parlementaires, à l’Assemblée nationale, au Sénat et au Parlement européen, est sans doute la première marche de ce parcours. Un travail de grande qualité est mené par des parlementaires connus de l’opinion (et des médias) et par beaucoup d’autres qui méritent d’être connus ! C’est un projet collectif, qui dépasse celui des micro-partis, laboratoires d’idées ou groupes d’affinités (utiles par ailleurs), qu’il importe de conduire. Dans la tradition gaulliste, on parle de rassemblement.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que deux types d’adversaires politiques se trouvent face à nous.
D’une part, la gauche présidentielle autour de Macron (LREM, MoDem et Agir) qui va devoir défendre son bilan. Dans le contexte présent, le jeu sera difficile, mais cette gauche modérée bénéficie toujours de soutiens médiatiques, technocratiques et économiques. Cette gauche dispose de moyens financiers. Elle est dangereuse pour la droite car Macron fait de nombreux efforts pour séduire les électeurs traditionnels de la droite grâce à certains opportunistes (Castex, Darmanin, Lemaire ou Philippe) et grâce à des discours reprenant certaines des valeurs de la droite. Mais derrière les mots utilisés (sécurité, emploi, immigration, relocalisation industrielle, souveraineté, frontières, famille, etc.), il n’y a rien de concret. De la loi sur la «sécurité globale» ou celle sur la «lutte contre le séparatisme», il ne restera, au final, que peu de choses. Macron ne peut pas appliquer une politique de droite contraire à ses idées. Il convient de dénoncer cette escroquerie politique, sans discontinuer, car nous sommes conscients qu’elle connait quelques succès auprès d’électeurs abusés par les mots.
D’autre part, la gauche de la gauche aujourd’hui divisés entre un pôle socialiste (avec Hollande), un pôle écolo radical (Jadot et Hamon), la nébuleuse des «Insoumis» (Mélenchon) et quelques autres. Une candidature unique entre ces trois forces semble actuellement exclue, mais la situation peut évoluer en 2021. Ce risque est réel, car la crise sociale engendrée par les fermetures d’entreprises, la montée du chômage et la pauvreté pourrait déboucher sur une tension sociale extrême, encouragée par la non-gestion de ces questions par Macron. La gauche de la gauche récupèrerait alors, au final, les fruits de cette tension.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a la volonté de contribuer à la mobilisation des gaullistes au sein de la droite républicaine en 2021, à travers des analyses, des actions de terrain et par l’action civique. Tout cela afin de gagner les élections de 2022.
LE PARLEMENT SERAIT-IL MOINS LÉGITIME QUE 35 CITOYENS TIRÉS AU SORT
Communication du MIL du 9 janvier 2021
Pour surmonter les difficultés que rencontre sa politique, Macron tente de brouiller le jeu et emprunte diverses voies, pour contourner les parlementaires et les représentants des corps intermédiaires.
L’une d’entre elle consiste à recourir à des opérations de pseudo « démocratie participative » mises en scène à des fins de pure communication et réalisées avec le concours de prestataires privés. Après la «Convention Citoyenne sur le Climat» qui apparait aujourd’hui comme une comédie pitoyable de «150 citoyens», Macron mobilise un «collectif de 35 citoyens» prétendument tirés au sort pour débattre sur la vaccination.
Dans une tribune parue dans le journal «L’Opinion» du 5 Janvier 2021, Bernard Accoyer, ancien Président de l’Assemblée nationale et brillant intervenant dans le passé lors des conventions nationales du MIL, analyse avec une grande pertinence cette nouvelle initiative de Macron et nous appelle à défendre les institutions de la 5ème République et rendre la parole au Parlement.
Voici son texte :
Le Parlement, Assemblée nationale et Sénat, ne doit pas être contourné, il dispose constitutionnellement du pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale, d’élus responsables et de moyens humains et matériels performants.
Dans la tempête, il n’y a guère d’issue sans la confiance dans ceux qui conduisent le navire.
Alors que la pandémie érode la situation et le moral des Français, ne serait-il pas plus rassurant de consulter les élus choisis démocratiquement plutôt que de créer un nième comité de 35 citoyens, sans légitimité ni compétence, si ce n’est celles suggérées par un tirage au sort obscur et une «formation» accélérée nécessairement restreinte et «orientée». La Convention citoyenne sur le climat a démontré cela, comme les impasses dans lesquelles il a acculé l’exécutif.
Le Parlement, Assemblée nationale et Sénat, ne doit pas être contourné, il dispose constitutionnellement du pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale, d’élus responsables et de moyens humains et matériels performants. Ses moyens d’expertises, notamment l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) mais aussi de commissions permanentes et à l’Assemblée nationale du Comité d’évaluation et de contrôle (CEC).
Décrochage. Ses capacités de travail approfondies sont considérables. Elles sont trop souvent ignorées ou contournées par l’exécutif, en particulier les travaux remarquables par leur qualité de l’OPECST. L’absence de commissions permanentes chargées des sciences, de la recherche et de l’innovation dans nos assemblées explique, en partie, le décrochage scientifique, technologique et industriel de la France ; et probablement aujourd’hui la défiance envers des technologies pourtant éprouvées telle que la vaccination.
Afin de rétablir la confiance et rechercher les meilleures solutions face à la crise sanitaire, économique et morale, rendons au Parlement la place qui doit être la sienne, avant que cette crise ne devienne démocratique.
Bernard Accoyer, ancien Président de l’Assemblée nationale
BREXIT, VERS UN ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS
Communication du MIL du 14 décembre 2020
La fin de la période transitoire de départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne le 31 décembre 2020 devrait a priori se finir sans accord sur les futures relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Les positions des deux parties sont trop éloignées. Du côté britannique, la volonté est d’avoir une souveraineté totale et du coté de l’Union, il y a la recherche de la protection du marché intérieur, dont celui de la France. La définition des relations commerciales de long terme entre des partenaires économiques de premier plan était un enjeu majeur. Il s’agit d’ériger des barrières douanières (ou réglementaires), là où il n’y en avait plus. Les Britanniques n’ont pas choisi de prolonger la période de transition et les discussions jusqu’à fin 2022. Rien n’empêche d’ailleurs que des négociations sur un accord de libre-échange ne reprennent dans l’avenir, mais cela sera dans quelques années (en fonction de l’évolution politique en Grande-Bretagne lors des prochaines échéances électorales).
Trois points bloquent la conclusion d’un accord. La Grande Bretagne refuse :
1-La proposition de l’UE en matière de concurrence,
2-La fixation de règles permettant de régler des différends
3-L’accès des pêcheurs européens, et donc Français, aux eaux territoriales britanniques.
La pêche a constitué un sujet symbolique de désaccord lors de ces négociations commerciales. Le sujet a un poids économique faible, mais il est jugé crucial par la France comme par plusieurs autres états membres (Espagne, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Irlande), dont les pêcheurs veulent garder l’accès actuel aux eaux britanniques. La France a dû évoquer son possible veto à un accord sacrifiant la pêche.
Les règles de concurrence sont un sujet économiquement majeur, car le risque réel est de voir la Grande-Bretagne tenter de se transformer en paradis fiscal et d’apporter des aides d’État massives à ses productions. Une telle évolution n’est pas assurée, mais elle constitue une menace possible.
La gouvernance, par un tribunal d'arbitrage en cas de violation de l'accord, est indispensable.
Faute d’un accord au 1er janvier 2021, le Royaume-Uni et les pays de l'UE échangeront selon les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), c’est-à-dire il y aura fixation de droits de douane et/ou de quotas des deux côtés pour les biens transitant par la Manche (dont les produits agricoles ou les voitures).
Un nouveau choc économique se produira donc en 2021 pour la France. Il viendra s’additionner à l’impact économique des mesures prises durant la crise sanitaire. L’absence d’accord constituera un échec pour le Premier ministre britannique et pour la Présidente de la Commission européenne.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à rappeler que la Grande-Bretagne est et restera un pays ami et un allié militaire de premier plan pour la France. Les aléas des choix politiques et économiques de ce pays ne remettent pas en cause cette relation durable et fraternelle.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le gouvernement britannique souhaite actuellement une rupture dans la circulation des biens et des personnes avec les pays voisins. C’est son choix et on doit le considérer comme tel. Par exemple, la Grande-Bretagne a déjà annoncé le rétablissement des passeports pour entrer sur son territoire à partir d’octobre 2021 et la mobilisation de la Royal Navy pour interdire l’accès de nos pécheurs à ses eaux. Ces déclarations illustrent bien ses intentions. Il convient à la France de se préparer à une absence d’accord, ce que ne fait pas assez le pouvoir actuel.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne souhaite pas d’un accord de libre échange qui serait fondé sur une relation économique déséquilibrée pour la période à venir. Lors de la dernière phase des négociations, la crainte que des représentants de l’Union européenne accordent trop de concessions aux britanniques apparait fondée, car tous les membres n’ont pas les mêmes intérêts. Cette crainte est partagée notamment par la France, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie. Tandis que l’Allemagne cherche l’adoption d’un compromis à tout prix. Au pire, la France reste susceptible de faire usage de son droit de veto si une proposition d’accord, contraire aux intérêts de notre pays voyait le jour en dernière heure. Une bonne rupture vaudra sans doute mieux qu’un mauvais compromis.
MACRON PRESTIDIGITATEUR OU COMMENT IL TENTE DE FAIRE OUBLIER LA CRISE
Communication du MIL du 22 janvier 2021
Repère : L’exécutif Macron-Castex-Le Maire, à la mi-janvier 2021, n’envisage même plus une «date de sortie» de la crise sanitaire. Cet abandon du volant politique conduit à s’interroger sur la suite des évènements. Car, de fait, le gouvernement ne maitrise plus la situation économique et sociale de la France. Le Maire laisse filer les dépenses pour amortir les effets de la crise, mais sans préparer la suite.
Concrètement, la crise économique (interdiction ou limitation des activités par le gouvernement, chute des commandes…) conduit à une destruction massive des emplois du secteur privé. Elle s’est engagée en 2020 et va se poursuivre en 2021 et en 2022. Elle se traduit par des suppressions de postes, des licenciements économiques, des retraites anticipées et la chute du nombre des embauches des jeunes jusqu’aux seniors. Aujourd’hui, la situation est duale.
1-D’un côté, il se trouve une majorité de salariés (CDI ou fonctionnaires) qui conservent leur emploi (hors plan sociaux et licenciement collectifs) même si parfois c’est avec le secours du chômage partiel. Ils se trouvent stabilisé et ces travailleurs sont globalement rassurés.
2-De l’autre, des catégories entières d’actifs sont entrées, ou sont guettés, par la précarité, le chômage et la pauvreté en 2021 et 2022. Les victimes de la crise économique sont à la fois des indépendants et des salariés : restaurateurs, hôteliers, commerçants, intérimaires, saisonniers, professionnels du tourisme et de l’événementiel, jeunes décrocheurs sans aucune perspective, étudiants sans cours ni ressources, jeunes diplômés, intermittents du spectacle, professionnels du sport et de la culture, etc. Ces catégories d’actifs sont dans la plupart des cas peu représentées socialement. Le nombre des victimes de la crise va s’accroitre progressivement.
Macron tente de tromper l’opinion en voulant faire oublier la crise sanitaire, économique et sociale, dans la mesure où il apparait qu’il ne contrôle plus rien. Il tente donc de mettre sur le devant de la scène tous les sujets politiques possibles comme le bouclage de la réforme de l’assurance-chômage, la phase un de la réforme des retraites, la loi de «sécurité globale», le projet de loi contre le «séparatisme», le projet de référendum pour inscrire une phrase sur l’écologie dans la Constitution, le projet de loi permettant d’instituer la proportionnelle aux législatives, etc.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) alerte sur la gravité exceptionnelle de la crise économique et sociale, qui a démarrée depuis près d’un an. Son caractère de longue durée est désormais admis par tous. Elle va avoir des conséquences en 2021 et 2022 (voire probablement en 2023). Les échéances électorales nationales de 2022, présidentielle et législatives, s’inscriront dans ce contexte de crise sociale.
Par conséquent, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde tous les responsables politiques contre les risques de forte tension sociale et de possibles violences à l’encontre des biens et des personnes. Cela peut présenter des risques pour les Institutions et la République. Les protestations des victimes de la crise sont susceptibles d’être récupérées par la gauche de la gauche et l’ultra-gauche violente. Cette dernière ne dispose pas, pour le moment, des relais nécessaires dans les milieux concernés comme cela a été le cas pour les «gilets jaunes».
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la droite républicaine à incarner le social et à parler au peuple de France. C’est-à-dire se mobiliser pour proposer des solutions en ciblant particulièrement les victimes sociales des mesures de prévention de la crise, mesures mises en œuvre par Macron. La droite républicaine doit incarner la réponse aux vraies préoccupations des Français contre un gouvernement incapable d’apporter les bonnes réponses. Elle doit défendre, notamment, les jeunes, les étudiants, les sans-emplois, les chômeurs en fin de droits, les actifs qui sortent du champ de la vie sociale, dont les seniors, les bénéficiaires du RSA, les retraités, les petits agriculteurs. Car Macron va se replier sur les actifs en emploi (salariés en CDI stables ou fonctionnaires).
La droite doit incarner le social. Pour cela, elle doit défendre, notamment, les entreprises menacées, soutenir les relocalisations industrielles, encourager la création d’emplois dans de nouvelles activités ou entreprise.