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VI­GILANCE & AC­TION - N° 419  MAI 2021            


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L



RÉGIONALES, DÉPARTEMENTALES : UNE NÉCESSITÉ, BATTRE TOUTES LES GAUCHES


Communication du MIL du 11 mai 2021


Repère : Les élections régionales et départementales doivent avoir lieu les 20 et 27 juin. Macron a tenté de reculer cette échéance, par tous les moyens, et a dû se résoudre à l’accepter face à une opposition quasi unanime. Les listes devraient être connues à partir du 17 mai. La campagne se déroulera donc sur un mois. L’état d’urgence sanitaire doit prendre fin au 1er juin 2021. Mais un nouveau projet de loi prévoit de donner au gouvernement une liberté de manœuvre jusqu’à l’automne.


La gauche sociale-démocrate de Macron poursuit sa démarche. La gauche de la gauche tente de coller l’étiquette de droite sur la gauche sociale-démocrate de Macron. Et ceci avec l’aide directe ou indirecte de certains journalistes, mais c’est totalement faux. Les partis de la majorité de Macron (LREM, MoDem, Agir)  présente des listes dans toutes les régions. Leurs têtes de liste sont peu connues et ces listes ne disposent pas de partis militants et implantés pour mener leur campagne. Les pronostics portent sur un résultat moyen à 16%. Aucune de ces listes ne parait en mesure d’arriver en tête et de conquérir une région.


Cette situation des macronistes explique la récente manœuvre de Castex annonçant publiquement une prétendue alliance LR/LREM en région Paca, avant de devoir annoncer l’échec de sa manipulation et le maintien, au final, d’une liste LREM sur la Région. D’autres manœuvres de Macron devraient apparaître pour le second tour.


La gauche de la gauche (Parti socialiste (PS), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Génération.s, le PCF, La France Insoumise (LFI) et extrême gauche) reste divisée et se présente, au premier tour du scrutin, différemment selon les régions. Trois listes se concurrencent dans la plupart des régions : une liste socialiste (PS, radicaux et divers clubs socialiste ou écolo), une liste écolo socialiste (EELV, Génération.s, etc.) et une liste de La France insoumise (LFI et extrême gauche). Le but de ces trois forces politiques de gauche est identique, arriver en première position pour se trouver à la tête d’une fusion des trois listes au second tour. Des cas particuliers, celui du Sud, une liste regroupe radicaux, socialistes, Génération.s, communistes et écolo-socialistes mais sans LFI et dans les Hauts de France, une liste d’union de la gauche doit regrouper toutes les gauches.


Radicaux, Parti socialiste (PS), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Génération.s, le PCF, La France Insoumise (LFI) et l’extrême gauche ont vocation à fusionner au second tour, même si cette logique peut être remise en cause dans certaines régions en fonction de la liste qui arrivera en tête des trois pôles. A priori les fusions entre liste PS et liste EELV semblent acquises dans toutes les régions, mais le ralliement de LFI dépendra du rapport de force. En moyenne, la gauche de la gauche semble en mesure de réunir un peu plus du tiers des suffrages, une liste d’Union peut l’emporter, selon le nombre de listes en présence au second tour.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’enjeu, pour la droite républicaine et le centre, est en priorité de conserver les 7 régions qu’elle gère. Aujourd’hui les sondages prédissent une reconduction d’une grande partie des sortants, mais, dans les faits, il faudra un sérieux combat contre les listes de gauche pour y parvenir. Par ailleurs, il faut tenter de s’emparer de régions socialistes (Bretagne, Bourgogne Franche-Comté, Centre Val-de-Loire, Nouvelle Aquitaine et Occitanie). Ceci ne s’annonce pas évident, mais le nombre des listes au second tour peut néanmoins offrir des opportunités dans certaines régions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il ne faut pas se tromper d’adversaires. L’objectif est de battre toutes les listes de gauche aux élections régionales et départementales ainsi que pour les autres scrutins à venir. Les résultats des élections de 2021 constituent un élément important de la préparation des élections nationales de 2022.

Par exemple, la conquête d’une seule région par un candidat d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) mettrait en orbite un candidat écolo radical pour l’élection présidentielle de 2022, avec le risque du soutien d’une potentielle «union de la gauche» dès le premier tour de la présidentielle.



CÉLÉBRONS LA MÉMOIRE DU PATRIOTE GAULLISTE PIERRE-FRANÇOIS DEBIZET, DÉCÉDÉ IL Y A 25 ANS


Communication du MIL du 10 mai 2021


Pierre-François Debizet a été un homme politique français qui a marqué l’histoire du XXème siècle. Ces  qualités sont à la source de l’action éminente qu’il a menée au service de la France et des attachements indéfectibles qui se sont portés sur lui, tout autant que des haines qu’il a suscitées et des tourmentes qui ont marqué son existence.


Né le 20 décembre 1922 à Nantua, il est décédé le 11 mai 1996. Il se retrouve orphelin à 12 ans après que son père décède des conséquences des blessures qu’il a eues en 1914-1918. Sa mère fut aidée grâce aux activités sociales des croix-de-feu en faveur des familles des combattants de la grande guerre.


Trop jeune pour être militaire, il entre dans la résistance à 17 ans. Sa spécialité était d’éliminer individuellement des officiers allemands. Très vite, il se fait remarquer par le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) (créé dès juillet 1940 par le général de Gaulle sous la direction du colonel Passy (André Dewavrin)) et rejoindra Jacques Foccart dans l’action. Il changera de spécialisation en s’occupant de la récupération de pilotes américains des forteresses volantes abattues au-dessus de la France avec mission de les faire passer en Angleterre.


A la Libération, il est décoré de la Croix de Guerre avec citations et de la médaille de la Résistance.


Après la guerre, il entreprend une carrière professionnelle de chef d'entreprise dans le secteur privé.


En 1947, sous le parrainage de Jacques Foccart, est créé, de fait, le Service d’Ordre du RPF par Dominique Ponchardier et son adjoint Pierre-François Debizet (il a 25 ans), ainsi que Paul Comiti. Le RPF ayant cessé toute activité en 1954-1955, Pierre-François Debizet a continué à militer pour le retour du Général de Gaulle. En 1956, il sera responsable du SO des «Volontaires de l’Union française», en 1957, responsable du SO du «Parti patriote révolutionnaire» de Jean-Baptiste Biaggi. Il fit même imprimer, sur ses deniers personnels, des affiches pour appeler au retour du général de Gaulle. Il assurera seul, un temps, sa protection rapprochée allant jusqu’à coucher devant la porte de sa chambre à l’hôtel Raphaël. En 1958, il était derrière lui le jour du «je vous ai compris» sur le balcon du gouvernement général à Alger.


Puis le SO du RPF se transformera en association de fait en 1958 sous l’appellation Service Anti Communiste (SAC). Cette association sera créée officiellement le 15 décembre 1959 puis déclarée à la préfecture de Paris le 4 janvier 1960. Très vite, à la demande du général de Gaulle, le nom sera changé en Service d’Action Civique. Pierre-François Debizet a été le premier président de 1959 à 1960 et  démissionnera à cause de la politique algérienne. Ensuite, Paul Comiti en fut le président d’avril 1960 à 1969. Son grand déchirement est certainement celui qui l’a obligé à choisir entre son engagement pour l’Algérie française et son engagement gaulliste à la tête du service. Il a choisi de s’éloigner et de reprendre des activités privées. Il prendra position pour l’Algérie française, il appréciera le docteur Jean-Claude Pérez (ce qui sera réciproque) et il fera des choses avec lui.


En 1965, Jacques Foccart, avec l’accord du général, lui demande d’être conseiller de François Tombalbaye, président de la République du Tchad. Mais la cause pour laquelle il éprouvait une véritable dévotion qui l’emportait sur toutes autres considérations, c’était celle de la France. Aussi, lorsque le général de Gaulle, en 1968, lui demanda de «reprendre du service», Pierre Debizet n’hésita-t-il pas à répondre présent, sans toutefois rien renier de ses convictions et de ses chagrins passés : la cravate noire qu’il n’a jamais quittée était devenue quasi légendaire.


Il rentra en France pour être durant les évènements auprès du ministre de l’intérieur, son ami Christian Fouchet. Il fera partie des organisateurs principaux de la manifestation du 30 mai 1968 sur les Champs-Élysées.

Avec l’élection de Georges Pompidou à la présidence de la république, il lui est demandé de reprendre du service afin de nettoyer l’association qui avait accepté tout le monde, ce qu’il acceptera le 3 octobre 1969. Ainsi, Charles Pasqua qui avait rejoint l’association fin 1962 (Vice-président début 1965 et membre du Bureau national en 1967) la quittera à l’automne 1969.


Il revient comme secrétaire général du Service d’Action Civique, la fonction de président étant abandonné dans les statuts. Il le restera jusqu’en 1982 tout en étant un conseiller d’Omar Bongo au Gabon.


La plus terrible des épreuves s’abattit sur lui en 1981 lorsqu’on a voulu le mêler à une affaire abominable. Il est clair que la gauche, alors triomphante, a voulu détruire à cette occasion l’un des hommes les plus solides de la droite. Elle n’a pas reculé devant les moyens les plus sordides. Pierre-François Debizet, soutenu par sa force personnelle et par son innocence, a tenu bon. Le gouvernement de Pierre Mauroy a profité du terrible drame (la «tuerie d'Auriol») issus d’un conflit de personnes impliquant des membres de l’association pour dissoudre le SAC (3 août 1982). Il s’agit d’un acte politique du gouvernement socialo-communiste, fortement contestés par la droite et le centre, dans la mesure où le SAC est un acteur important, et reconnu par tous, du combat des valeurs et des principes gaullistes, et aussi des campagnes électorales de la droite sur le terrain. Accusé d'être l'un des instigateurs de ce drame, il fera un mois de préventive puis il sera libéré, il bénéficiera d'un non-lieu. Il n’empêche que ses adversaires - nos adversaires - ont cassé en lui un ressort vital, et on ne saura jamais quel effet cette blessure profonde aura eu sur le développement de la maladie qui l’a emporté.

Pierre-François Debizet fut, de 1985 au 5 novembre 1987, le délégué général du Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) en charge de l’organisation, de la structuration et de l’animation de celle-ci. Il n’exercera plus, ensuite, d’autres activités publiques. Association de fait dès février 1981, les statuts furent signés le 17 novembre 1981 et déposés à la préfecture de Paris le 16 décembre 1981. Elle a été créée en réaction au possible risque puis à l’arrivée au pouvoir de la gauche socialo-communiste.


Cet homme apparemment rugueux était un passionné, un sentimental, un grand patriote gaulliste et anticommuniste. Il reste l’une des grandes figures du gaullisme. Il était un homme d’honneur, un chevalier des temps modernes, à la fois à la pointe de l’action et hors de son époque, n’ayant jamais pu s’habituer aux petitesses, considérant tout compromis comme une compromission indigne.


Il convient de célébrer la mémoire de Pierre-François Debizet ainsi que sa vie au service de la France, d’entretenir son souvenir et d’en faire un modèle pour les générations à venir.



INTOX ET MANIP : L’OPÉRATION DE MACRON CONTRE LES RÉPUBLICAINS


Communication du MIL du 18 mai 2021


Macron organise une opération d’intox contre Les Républicains, c’est pour lui une étape préalable aux échéances de 2022. Une série d’articles paraissent en ce sens, dans la presse, depuis quelques jours. Il dispose, dans l’immédiat, d’une influence réelle sur certains patrons de presse, de médias et de journalistes. Il a fait commander des sondages orientés qui sont commentés par ses «serviteurs» experts. Pendant que ses ministres plaident en faveur de son bilan à nos frais. La campagne a déjà commencé.


Les analyses de pseudos experts s’additionnent :


1-Le parti Républicains «n’a pas d’avenir» ;

2- Il n’a pas de programme («un réservoir à idées qui est vide») ;

3- Il est déconnecté de l’électorat ;

4- Il est fracturé entre tendances antagonistes ;

5- Les Républicains sont un «réduit d’irréductibles» qui refusent de rejoindre Macron. (On sourit en notant le parallèle avec le réduit d’irréductibles gaulois avec Astérix et Obélix).


Pour illustrer la différence, notons qu’aucun média n’a commandé un sondage pour savoir si LREM avait un avenir.


-Le premier objectif de Macron est d’organiser la répétition du duel de 2017 entre Marine Le Pen et lui. Il est convaincu de décrocher ainsi un second mandat (en passant par une répétition du débat d’entre deux tours lui assurant la victoire).


-Le second sera de mobiliser contre le risque sérieux que la candidate du RN l’emporte et ainsi faire voter en sa faveur au second tour dans une logique de pseudo «front républicain».


Macron sait que face à un candidat LR, il perdra mécaniquement la présidentielle. C’est pourquoi le résultat du premier tour est son enjeu principal.


Aujourd’hui quatre candidats sont potentiellement susceptibles de se positionner sérieusement et de faire un score en vue de la présidentielle : Macron, Marine Le Pen, un candidat de la Droite républicaine et un possible candidat d’une «union de la gauche» (radicaux, PS, EELV, Génération.s, PCF). La composition de cette distribution sera connue à l’automne. Elle conditionnera l’équilibre entre les quatre candidats susceptibles de s’approcher et ou de dépasser le seuil des 20% au premier tour. Dans l’immédiat, aucun sondage ne vaut tant que tous les candidats ne sont pas déclarés.


Les Républicains sont très actifs et se trouvent en position de force au plan national et régional.


Les Républicains avec 250 parlementaires constituent le second parti au Parlement. Et le premier parti en ce qui concerne les récents résultats aux élections municipales. Dans l’immédiat, il existe certes un défaut de visibilité et de communication, dans l’attente de la désignation du candidat à la Présidentielle, dans la mesure où les Républicains ont décidé d’attendre septembre pour choisir leur candidat. Pour LR, qui est un parti d’élus locaux, le préalable des élections régionales et départementales est très important, alors que pour LREM, parti fantôme de Macron, n’a pas de perspective aux élections locales. Donc Il a, déjà sauté cette échéance, faute d’avoir pu reculer le scrutin sine die comme il l’a tenté. Les Républicains ont mené régulièrement des travaux sur leur programme, les groupes politiques affiliés au parti ont également menés des réflexions fructueuses dont, en particulier, la Direction des études du MIL. Les candidats de la droite républicaine et du centre aux élections locales développent des programmes fournis. Enfin, le programme de la présidentielle sera celui du candidat, ou de la candidate, comme c’est l’usage, et chacun s’y prépare. Il n’y a aucune réelle fracture au sein du parti. Différents points de vue s’expriment, comme dans un parti républicain, dans l’attente du positionnement pour 2022. Si tel n’était pas le cas, on en ferait grief aux Républicains.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la campagne «d’intox et de Manip» menée contre Les Républicains par les «hommes de Macron». Cette manœuvre indique que Macron estime que la montée en audience d’un candidat issu de la droite républicaine et du centre constitue son seul risque de ne pas obtenir un second mandat.



SÉCURITÉ, IMMIGRATION ET IDENTITÉ FRANÇAISE, DES QUESTIONS MAJEURES


Communication du MIL du 18 mai 2021


Repère : L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, nous livre une analyse dont il faut relever la pertinence en citant «les impasses de la gauche actuelle : l'identité républicaine, l'immigration, les questions de sécurité».


L’ancien trotskiste Lambertiste confirme les constats du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) puisqu’il reconnait ce que nous reprochons autant à la gauche social-démocrate macronistes qu’à la gauche de la gauche. La sécurité, l’immigration et l’identité française sont les trois questions majeures auxquelles les gouvernements de Macron, Philippe, puis Castex, n’ont pas su apporter les réponses qu’attendent les Français.


Les partis de la gauche de la gauche dans leur diversité (PS, PCF, Génération.s, LFI, EELV) n’ont pas de solutions à proposer sur ces sujets, tout au contraire, pour des raisons idéologiques (le bon sans-papiers, le gentil délinquant récidiviste, le communautariste, l’islamiste, etc.). Les «bonnes intentions» de dernière minute de Macron, incarné par des projets de loi, sonnent faux au bout de quatre ans de mandats. Elles ne déboucheront pas sur des résultats réels. Ces enjeux ne seront pas tranchés avant 2022.


Bien sûr d’autres priorités n’ont pas été traitées, notamment comme le manque d’emplois et la pauvreté, la famille et la natalité, la qualité de l’éducation et la reconnaissance du mérite, l’avenir de la jeunesse et des seniors, la souveraineté et l’indépendance nationale.


Sur toutes ces questions, le bilan de Macron s’avère négatif à un an de la présidentielle. Pour essayer de contrebalancer cela, sa campagne de communication politique a déjà commencé. Il dispose de médias acquis et de journalistes très compréhensifs. Les argumentaires pleins de fausses nouvelles (ou «fakes news», pour paraitre à la mode) apparaissent à travers la communication des différents ministres. Le gouvernement mobilise l’argent du contribuable pour parvenir à la réélection de Macron. Les campagnes des élections présidentielle et législative de 2022 ont débutées.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il faut mettre en évidence, d’une part, les échecs de Macron (par exemple : la non construction de places de prison promises dans son programme ou la libération des détenus sous prétexte de Covid) et, d’autre part, les impasses de Macron, c’est-à-dire les sujets non traités (par exemple l’abandon de la politique familiale et la chute des naissances).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron poursuit le projet de capter les suffrages des électeurs de droite. Il s’appuie depuis le début sur des opportunistes ou des carriéristes (Philippe, Darmanin, Lemaire et Castex). Notre priorité consiste à expliquer combien la politique menée par Macron n’a rien à voir avec une politique de droite.


Il faut reconnaitre qu’elle n’a pas été une politique marxiste mais une politique socialiste à coloration sociale-démocrate qui allie un progressisme très avancé qui passe du sociétale à l’économie. Cette confusion est alimentée par les attaques de la gauche de la gauche qui dénonce le pseudo glissement de Macron vers la droite «ultra-libérale». Cette analyse politico-économique est totalement inexacte. Macron affirme d’ailleurs lui-même volontiers qu’il n’est pas de droite.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la Droite républicaine et le Centre ne doivent en aucun cas tomber dans le piège d’une alliance avec En Marche. Il vaut mieux perdre en ayant ouvert un chemin que perdre dans la confusion. 


Qui peut croire sérieusement, en effet, que Macron traitera demain notamment, comme il convient de le faire, les questions de sécurité et de délinquance, de contrôle de l’immigration et de défense de l’identité française, du redressement économique de la France, de la défense nationale ?