VIGILANCE & ACTION - N° 425 OCTOBRE 2021
LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L
IMMIGRATION TROP C’EST TOUJOURS TROP
Communication du MIL du 14 octobre 2021
Le niveau de l’immigration est un thème de préoccupation prioritaire pour une majorité des français. Il s’agit d’un point de clivage politique majeur entre la droite et la gauche. Beaucoup de propositions dans le cadre de la précampagne présidentielle de 2022 ont été faites à propos du contrôle de l’immigration. Il importe de bien resituer les choses, sans mélanger : immigration, islamisme politique radical, terrorisme ou sécurité. La migration de population étrangère vers la France est un sujet en lui-même.
Des mouvements de migrations de population se poursuivent dans le monde vers les Etats-Unis comme vers l’Europe. Ces mouvements vont s’intensifier pour de multiples raisons. Une attitude déterminée doit être adoptée aux frontières de l’Union européenne et de la France. Au-delà des passeurs qui organisent et se nourrissent financièrement de ces migrations, des pays instrumentalisent ces mouvements contre nos pays. C’est le cas de la Turquie (vis-à-vis de la Grèce), de la Biélorussie (vis-à-vis de la Lituanie et de la Pologne), du Maroc (vis à vis de l’Espagne) et de la Libye vis-à-vis de l’Italie. Ces migrants sont d’origine asiatique (afghans, pakistanais, etc.), du Moyen-Orient (syriens et irakiens, etc.) ou africains (éthiopiens, érythréens, etc.). Ils sont issus de pays qui ont connus ou connaissent des conflits, mais leur installation en Europe occidentale doit être rejeté sans nuance. Ils ont vocation à rester à proximité de leur pays d’origine et à y retourner à terme. Ce schéma doit être encouragé y compris par des moyens matériels et financiers.
Les considérations qui suivent ne concernent pas les ressortissants des pays l’Union européenne.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France doit perdre toute attractivité vis-à-vis de migrants (et des organisations criminelles qui vendent la prestation de passage dans notre pays), en mobilisant tous les moyens utiles, existants ou à mettre en œuvre. Macron, au-delà de quelques bons mots, n’a pas mis en œuvre la politique nécessaire compte tenu du courant de gauche social-démocrate qui le soutient.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la priorité consiste à appliquer l’ensemble des lois existantes en France qui ne le sont pas pleinement aujourd’hui. Pour cela, il faut rappeler les règles, donner des instructions précises, changer tous les responsables concernés, car il existe des problèmes de personnes, et offrir les moyens nécessaires pour disposer des effectifs de terrain. Il s’agit de faire la politique que Macron a choisi de ne pas conduire. La loi asile immigration de 2018 a été un échec. Il faut procéder à l’expulsion des déboutés du droit d’asile ou à celle des délinquants étrangers, c’est-à-dire l’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une récente étude de l’Union européenne décrit l’échec des politiques actuelles d’expulsion dans nos pays et en France.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il convient contrôler les frontières et d’empêcher tout accès illégal à notre territoire par terre et par mer. Les étrangers en situation illégale en France, dits «sans-papiers», doivent perdre tout avantage social. Les employeurs de travailleurs étrangers en situation illégale doivent être sanctionnés sérieusement de manière à abandonner ces pratiques de travail illégal ou au noir. Un contrôle strict est nécessaire et il est possible sur la base des données connues des services de l’Etat.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que soit revu les conditions actuelles de l’accès légal des étrangers en France. Par exemple, les étudiants étrangers ne doivent pas débuter en France leurs études supérieures, mais seulement venir les achever. Il convient de mettre un terme au regroupement familial. Pour cela, il faut combattre les réseaux d’ingérence étrangère en France, en particulier algérien, marocain ou turc. Il faut également revoir les conditions d’accès à la nationalité française. En 2020, près de 85.000 personnes ont acquis la nationalité française, selon l’Insee, sans engagement explicite vis-à-vis de nos lois.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engage en faveur d’un contrôle strict des migrations. Pour cela, un combat politique s’impose. Il existe une opposition frontale avec des partis politiques de gauche (LFI, EELV, PCF, PS et LREM), des organisations syndicales, des associations spécialisées sur la question des migrants et toute une mouvance militante d’ultra-gauche. C’est pourquoi nous lançons une campagne militante sur «IMMIGRATION TROP C’EST TOUJOURS TROP».
Une frange de la gauche d’ailleurs commence à reconnaitre le problème de l’immigration, compte tenu des faits, de l’opinion publique et de l’enjeu politique du sujet. Les lignes ont commencé à bouger.
LE MIL ET L’AVANT 2022
Communication du MIL du 10 octobre 2021
Dans une période politiquement instable et à l’issue incertaine, quelques rappels apparaissent opportuns quant à l’analyse de la situation, les objectifs et les méthodes du Mouvement Initiative et Liberté (MIL).
Au niveau de l’information, trop d’importance est accordée aux sondages. Les médias et les journalistes saturent le traitement de l’actualité par la publication de sondages presque quotidiens, accompagnés de commentaires des uns et des autres. Or ces chiffres sont fluctuants. Ils ne traduisent généralement qu’une moitié des opinions (l’autre moitié des personnes interrogées ne sait pas ou ne vote pas). Sur plus de 6 mois, ils changent complètement, comme cela a pu être constaté par le passé. Il faut considérer les sondages avec beaucoup de recul même si on les consulte par curiosité, comme les pronostics d’une course hippique. Il faut se souvenir de notre campagne et de nos actions pour l’élection de Jacques Chirac en 1995, il était au plus bas dans les sondages et nous avons gagné en nous engageant totalement.
Les programmes, comme la liste des candidats ayant recueillis les signatures pour se présenter, ne sont pas connus, même si des déclarations ont été faites sur un sujet ou un autre, lors d’un débat ou une réunion publique. Les sujets évoqués par les candidats, déclarés ou non, doivent présenter à la fois une vision à moyen terme et à long terme de la France, des priorités et en conséquence des propositions concrètes avec un calendrier d’application. Les valeurs qu’ils défendent doivent être réaffirmées en clair.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite resituer son action et ses positions traditionnelles dans le contexte actuel de 2021 et de 2022. Nous nous revendiquons comme des représentants de la droite civique, gaulliste et patriote. Nos origines prennent leurs sources dans le gaullisme et la résistance, dans l’action civique et l’anticommunisme.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fera campagne pour une forte participation à l’élection présidentielle de tous les citoyens car seul un taux de participation élevé légitime la Vème République. C’est la base même de l’esprit gaulliste.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fera aussi campagne sur ses thèmes de priorité auprès des candidats de droite et de l’opinion en général. Cela portera sur certains points, dont notamment la sécurité, l’islamisme politique radical, le terrorisme, l'immigration illégale, l'identité nationale, la défense nationale, les forces de sécurité (police, gendarmerie, police municipale), l’indépendance nationale, la croissance économique et le plein emploi pour assurer la solidarité et le niveau de vie des Français, la famille, l'éducation et la formation, la santé, la défense de l’environnement et des traditions.
D’autres thèmes croisent de fait ceux-ci comme l’évolution de l’Union européenne ou le contexte international. Nous voulons que les candidats de droite en lice prennent des engagements clairs sur chacun de ces thèmes. Nos campagnes devraient prendre la forme d’affiches imprimées, de communications, de journaux, voire de tracts.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’est toujours revendiqué au carrefour des droites. C’était le thème de notre première convention nationale en 1990 en présence notamment de Jacques Foccart, de l’Amiral Philippe de Gaulle et du Général Alain de Boissieu. Nous avons toujours regroupé des adhérents et des sympathisants qui se reconnaissent dans notre définition : la droite civique, gaulliste et patriote. Il s’agit de la véritable définition du carrefour des droites, c’est-à-dire des gaullistes civiques et patriotes qui sont susceptible d’avoir un engagement divers sans renier leurs valeurs et leur famille politique. Nous ne sommes pas des nationalistes, nous sommes des gaullistes patriotes. Nous souhaitons une victoire de la droite mais nous n’oublions pas que plus les candidats se marquent à droite, plus ils mettent de l’eau dans leur vin après.
Nous n’avons pas pour objet de soutenir un candidat en vue de l’élection présidentielle, mais nous nous engageons quand l’avenir du pays le réclame pour défendre nos valeurs fondamentales et gaullistes. Si cela se présente, il faudra, le moment venu, soutenir un candidat, qui soit issu de notre famille de pensée et qui se revendique en grande partie des valeurs que nous défendons. En plus, il faudra qu’il soit en capacité de pouvoir rassembler une majorité de Français pour être présent au second tour de la présidentielle. Il faudra qu’il fasse tout pour l'emporter sur Macron, le candidat de la gauche social-démocrate.
Comme lors des autres élections dans le passé, ce candidat, ou cette candidate, attirera plus ou moins la sympathie de chacun d'entre nous, pour des raisons personnelles, diverses, parfois irrationnelles ou autres. Il faut que chacun ait la sagesse de garder pour lui certaines réflexions car l’enjeu supérieur, c’est la France.
Notre mouvement est une personne morale associée aux LR et dispose, à ce titre, d’un représentant au Bureau politique des Républicains pour s’exprimer. Il faut noter que nous n’avons plus de subvention de leur part depuis le 3 mars 2012.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se fixe comme priorité de lutter contre les deux gauches. D’une part, il s’agit de mener campagne contre le renouvellement de Macron, en marge des discours des divers candidats, en menant une critique argumentée de son bilan et son projet (dès que l’on connaitra son programme). Macron est un candidat fragile contrairement à ce qui se dit. D’autre part, il faut combattre le candidat des écolo-socialistes, Yannick Jadot, qui peut prétendre être présent au second tour, s’il phagocyte Hidalgo et s’il regroupe toutes les gauches de la gauche.
Le risque de trouver deux candidats de gauche au second tour de la présidentielle existe. Les autres candidats, comme Jean-Luc Mélenchon, ne sont pas en mesure d’être présent au second tour.
La campagne de la présidentielle de 2022 commence donc dès aujourd’hui.
FRANCE – ALGÉRIE, «IL» NE COMPREND RIEN !
Communication du MIL du 21 octobre 2021
Macron a souhaité améliorer les relations entre l'Algérie et la France. Ce qui, en soit, apparait normal. Au-delà des contacts diplomatiques, il a commandé une analyse historique en choisissant comme auteur une personnalité d’extrême gauche. Suite à ce rapport, il s'est fixé une ligne de conduite basée sur un chemin parsemé de condamnations des événements historiques de la France. Il n’a obtenu qu’une détérioration diplomatique des relations entre les deux pays.
LE MAUVAIS TÉMOIN. Macron a chargé, en juillet 2020, un historien, Benjamin Stora, trotskyste lambertiste, de lui remettre un rapport afin de «dresser un état des lieux juste et précis sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie». Rappelons que de 1968 à 1984, cet historien a été militant du groupe trotskiste AJS (Alliance des jeunes pour le socialisme) l'organisation de jeunesse de l'OCI (organisation communiste internationaliste) (dirigée par Pierre Boussel dit Lambert). Il a été permanent de l'OCI de 1976 à 1981 et fit partie du Comité directeur de l'OCI de 1977 à 1984. Puis, Benjamin Stora (comme Jean-Christophe Cambadélis et Marc Rozenblat) a rejoint le Parti socialiste (PS) en 1985. Il a soutenu les candidats du PS ; Lionel Jospin, ancien OCI, en 2002, Ségolène Royal en 2007, puis François Hollande en 2012.
LES MAUVAIS MOTS. Les déclarations de Macron à l’occasion de la «commémoration» du 17 octobre 1961 ont donné lieu à un délire médiatique. En 2012, Hollande avait déjà évoqué une «sanglante répression», Macron vient de déclarer que «Les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République». Il faut revenir aux faits. Le 17 octobre 1961, la fédération de France du Front de libération nationale (FLN) avait appelé à des manifestations en faveur de l’indépendance des départements algériens. Son objectif était d’investir Paris. La police parisienne, appuyée par des harkis et des Algériens pro-Français, intervint pour interdire l’accès des différents lieux. 12.000 manifestants «auraient été arrêtés». Il y aurait eu des morts par balle ou noyade. Un rapport, commandé à l’époque par Lionel Jospin, évoque des dizaines de morts mais pas des centaines, ni d’un «massacre» organisé. Ces faits sont regrettables, mais ils s’expliquent par le contexte insurrectionnel de l’époque et la gestion des insurrections d’origine extérieure. La gauche de la gauche, PCF, pro-FLN, islamo gauchistes et autres, souhaitent la reconnaissance d’un «crime d’État» et non pas d’un «crime inexcusable» version Macron. La formulation de Macron a été centrée sur la responsabilité d’une unique personne, le préfet Maurice Papon, dont le titre et la fonction ne sont pas même cités.
UN MACRON INSTABLE, SANS LIGNE IDÉOLOGIQUE ET FRAGILE. En 2017, Macron avait déclaré que la colonisation de l’Algérie avait été un «crime contre l’humanité». Récemment, il s’est demandé s’il y avait eu «une nation algérienne avant la colonisation». Quelle pensée incarne-t-il au final ? S’agit-il d’une inculture ou d’un aveuglement contre l’histoire de la France ou bien contre la France tout simplement ?
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne toutes les déclarations politiques dites de «repentance» tenus par les présidents de la République, Hollande et Macron. Ces déclarations isolent une circonstance particulière qui ne traduit pas la situation de l’époque en Algérie, comme aussi celle en métropole. La situation fut marquée par des milliers d’attentats organisés par le FLN à l’encontre des civils français, harkis et algériens pro-Français, des policiers et des militaires Français. Par exemple, pour l’année 1961, vingt-deux policiers français ont perdu la vie dans des attentats du FLN. Aucun fait, ne peut être considéré indépendamment.
La France doit avoir une logique simple : celle d’honorer ses morts, quelle que soit la période. Il faut célébrer l’honneur de tous les combattants Français par le sang ou par le sang versé, dont les harkis. Il faut se souvenir de tous les Français assassinés par les terroristes du FLN, y compris après la fin de la guerre. Il faut se souvenir de ceux qui ont dû quitter les départements Français d’Algérie en 1962 dans des conditions dramatiques. Il faut garder en mémoire tous les algériens, partisans de la France, qui ont été les victimes du terrorisme du FLN et qui ont subi, après, pendant longtemps, des mesures discriminatoires et qui sont devenu Français pour ceux qui l’ont voulu. Et ceci même si la France ne pouvait pas assimiler toute la population, non Française, vivante en Algérie, comme certains l’ont espéré.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge la stratégie diplomatique de Macron, à l’égard de l’Algérie, catastrophique et déplorable. Il fait acte de repentance alors qu’il a tenu, aussi, des propos hostiles, a juste titre, au gouvernement algérien actuel. Macron a, ainsi, déclaré qu'après l'indépendance de l'Algérie en 1962, le pays s'était construit sur «une rente mémorielle entretenue par le système politico-militaire». Certes, cette analyse est vraie, mais de tels propos conduisent à une vive tension diplomatique. À cela s’ajoute la décision de diminuer de moitié le nombre des visas accordés aux algériens pour protester contre le refus de l’Algérie d’accueillir les délinquants algériens que la France doit expulser depuis longtemps. L’approche des élections de 2022 montre l’arrière-pensée de Macron qui, après quatre ans d’inaction, décide d’aborder ce problème. Macron a provoqué des mesures de rétorsion de l’Algérie dont l’interdiction du survol de leur pays par l’aviation Française alors qu’elle est engagée au Sahel contre le terrorisme islamiste. Il s’agit de la voie la plus pratique pour l’approvisionnement de nos troupes. La France a vocation à avoir de bonnes relations avec l’Algérie sur des bases saines. Macron a encore échoué.
MACRON, UN HOMME FRAGILE
Communication du MIL du 25 octobre 2021
Macron reste au mois d’octobre 2021 en tête des sondages, autour de 25% des intentions de vote, du moins pour ceux qui savent pour qui voter. Ce résultat est encore celui du «Président» et pas encore celui du «candidat», puisqu’il n’a pas déclaré sa candidature et encore moins présenté son programme. Paradoxalement, les mêmes sondages lui donnent une cote de popularité assez basse. La question qui se pose est évidemment l’identification de son ou de ses adversaires majeurs.
L’action de Macron est jugée décevante par la majorité des Français. C’est notamment le cas en ce qui concerne sa politique en matière d’immigration, la très forte montée des dépenses publiques (déficit et dette publique), l’absence d’une politique efficace contre la délinquance, la baisse du pouvoir d’achat (en particulier aujourd’hui en matière des prix de d’énergie et des carburants), la faiblesse d’une lutte efficace contre l’islamisme politique radical. Les jugements les plus sévères portent sur la politique régalienne : police, justice, armée, pénitentiaire.
L’insuffisance de sa politique sur de nombreux points est flagrante. L’absence de réalisation d’une bonne partie de ses promesses est largement reconnue. Il conserve néanmoins un noyau sociologique composé de cadres, de retraités et de fonctionnaires qui lui semble acquis, mais qui peut fondre pour diverses raisons. Certes, il mobilise outrageusement l’appareil d’Etat en sa faveur. Il conserve des soutiens de personnalités économiques, même si l’enthousiasme de 2015/2017 n’y est plus, faute des résultats attendus. Des médias l’applaudissent encore et cela durera tant qu’il restera en tête de la campagne. Dès l’instant où il se trouvera menacé, le château de cartes s’effondrera. Par conséquent, son renouvellement pour un second mandat est considéré comme probable pour une petite majorité des personnes ayant répondu à cette question.
La personnalité de Macron fait l’objet de nombreuses critiques, notamment il lui est reproché son isolement (il décide seul, après une écoute fictive), son arrogance (diverses déclarations le montrent), sa déconnexion de la vie quotidienne et son manque d’écoute des Français. Le choix de Macron de ne pas tenir compte des structures intermédiaires a impacté beaucoup de décideurs. Cela a été le cas des partis (LREM, MoDem), des organisations syndicales voire patronales, des réseaux associatifs nationaux. Ce malaise a même touché les élus de sa majorité d’où le départ de 15% des parlementaires de LREM.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la réélection de Macron n’a rien d’automatique. La meilleure preuve en est que ses soutiens politiques (groupes politiques et parlementaires) sont en pleine activité de refondation. D’un côté, ils affirment leur soutien à Macron et, de l’autre, ils préparent leur avenir sans Macron. Le cas type est celui de la création d’un nouveau parti politique par Édouard Philippe, dénommé «Horizons», dont le projet se situe très clairement dans l’après Macron en 2022 (s’il est battu) ou 2027 (s’il est réélu).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite faire comprendre aux citoyens que Macron est un homme faible. Il est isolé. Sur de nombreux plans, il a changé de discours prouvant son absence de ligne directrice. En 2017, il avait proposé «une transformation complète, radicale. Un changement de logiciel sur beaucoup de sujets».
Le compte n’y est pas. La transformation de la situation de la France est jugée réelle par moins de 10% des citoyens. Son bilan diplomatique apparait chaque jour plus catastrophique pour la France, faute de connaissance géopolitique, en privilégiant un fédéralisme européen d’opéra ne tenant pas compte de la réalité. Pour preuve, il a été jusqu’à se brouiller avec la Suisse.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la campagne présidentielle est largement ouverte et n’est pas déjà pliée comme certains voudraient nous le faire croire. La situation de Macron reste tout à fait instable et les accidents possibles. Tous les candidats à l’élection présidentielle ne sont pas connus. Certains ne sont pas déclarés et d’autres ne se maintiendront probablement pas jusqu’au bout. Et surtout la campagne électorale commence juste avec le travail de terrain (affiches, tracts, réseaux sociaux), les réunions, les débats, de nouvelles initiatives à découvrir. En 6 mois, les opinions peuvent évoluer et Macron devrait, peut-être, passer au final sous la barre critique des 20%.
Le bilan de Macron va être dépecé par tous les candidats concernant tous les points clés : des erreurs et retards sur la prévention du Covid-19 (affaire Buzyn) jusqu’à l’insuffisance de la croissance économique et la permanence du chômage de masse de 2017 à 2021, en passant par un échec sur tous les dossiers concernant l’Union européenne en dépit de tous ses discours.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) organisera des campagnes militantes contre la politique menée par Macron.