VIGILANCE & ACTION - N° 427 NOVEMBRE 2021
LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L
MACRON CONTRE LES NATIONS ET POUR L'EUROPE FÉDÉRALE
Communication du MIL du 6 novembre 2021
Repère : «Le principe de la primauté des constitutions nationales est le principe de la primauté de la démocratie des États sur les institutions de l'UE». «Ce sont les États qui sont les «maîtres des traités», et ce sont les tribunaux constitutionnels nationaux qui tranchent en dernier ressort en cas de conflit entre les normes des traités et les normes constitutionnelles» - Mateusz Morawieck, Premier ministre de la Pologne - 29 octobre 2021
Durant la Présidence française de l'Union européenne (PFUE), au premier semestre 2022, Macron veut promouvoir sa conception fédéraliste de l'Union Européenne. Dès le début d'année, il va chercher à se mettre en valeur. La période de réserve liée à la campagne présidentielle devrait l'empêcher de faire la promotion de son action à partir du 12 mars, s'il respecte les règles du jeu et s'il a annoncé sa candidature. Il devrait prononcer un discours devant le Parlement européen et débattre avec les eurodéputés. Il reprendra la trame des discours tenus depuis son élection à propos de l'UE.
Macron souhaite se différencier de ses adversaires à l'élection présidentielle en plaidant pour sa vision fédérale de l'Europe en opposition à «l'Europe des nations». Seul devrait se situer pleinement dans son camp le candidat écolo socialiste d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Jadot. Les projets de Macron, durant sa présidence, concerneront l'environnement (pour obtenir un accord sur un mécanisme de taxe carbone aux frontières de l'UE), le numérique (avec la régulation des Gafam -Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), et le social (avec l'instauration d'un salaire minimum européen).
Restent en suspens les questions politiques, en particulier deux d'entre elles. L'obtention d'un consensus entre les Vingt-Sept sur un «pacte migratoire» (répartition des migrants entre pays membres) pour lequel les pays sont très divisés à ce jour, et le débat ouvert sur une prétendue primauté du droit européen par rapport aux droits nationaux.
Cette dernière question apparait comme fondamentale car elle illustre bien le clivage entre les partisans de l'Europe fédérale et ceux de l'Europe des Nations. Les discours de Macron mettent souvent en avant une prétendue «souveraineté européenne» devant la souveraineté nationale de la France. Hors l'Union européenne, issue de multiples traités successifs, est une communauté de pays, mais n'est en aucun cas un Etat fédéral. La primauté du droit européen sur le droit national existe dans la limite des compétences transférées à l'UE dans le cadre des traités. La plupart des sujets abordés par l'UE n'en font évidemment pas partie.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à rétablir les conditions de la souveraineté nationale dans tous les domaines, cela d'une manière progressive mais déterminée et dans un délai court. La crise récente a mis en évidence la faiblesse de notre système de production dans tous les domaines : construction (pénuries de matériaux) et industries (dont les pénuries de médicaments, de composants électroniques, etc.). Cette démarche n'exclut pas la collaboration avec des pays voisins sur des objectifs précis et hors du cadre de l'UE. La souveraineté nationale est l'objectif qui peut permettre d'exercer une réelle solidarité avec des pays amis.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend la primauté des constitutions nationales sur les règles européennes. En France, le Conseil d'État reconnaît qu'il est possible de faire valoir «l'identité constitutionnelle» pour s'opposer au droit européen. Les États sont les maîtres des traités, et les autorités constitutionnelles nationales doivent trancher en dernier ressort en cas de conflit entre les normes des traités et les constitutions. Un exemple pour illustrer les excès inacceptables de Bruxelles : la Cour de Justice de l'UE (CJUE) a mis en cause la France pour le temps de travail des militaires. Bruxelles exprime une volonté d'élargissement de ses compétences au-delà des traités qui ont été signés. L'abandon de cette logique d'élargissement des compétences devient un objectif clair. La souveraineté des États membres prime et ses mises en cause portent atteinte aux intérêts de l'Union dans son ensemble.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à combattre la vision fédéraliste de Macron. Il faut dénoncer ses positions et pour cela, il faut utiliser la campagne présidentielle de 2022 pour mener campagne. Il faut, aussi, mener campagne pour refuser tout accord sur une éventuelle répartition des migrants sur l'ensemble des pays membres, dont la France.
MACRON, UN HOMME FRAGILE
Communication du MIL du 25 octobre 2021
Macron reste au mois d'octobre 2021 en tête des sondages, autour de 25% des intentions de vote, du moins pour ceux qui savent pour qui voter. Ce résultat est encore celui du «Président» et pas encore celui du «candidat», puisqu'il n'a pas déclaré sa candidature et encore moins présenté son programme. Paradoxalement, les mêmes sondages lui donnent une cote de popularité assez basse. La question qui se pose est évidemment l'identification de son ou de ses adversaires majeurs.
L'action de Macron est jugée décevante par la majorité des Français.
C'est notamment le cas en ce qui concerne sa politique en matière d'immigration, la très forte montée des dépenses publiques (déficit et dette publique), l'absence d'une politique efficace contre la délinquance, la baisse du pouvoir d'achat (en particulier aujourd'hui en matière des prix de d'énergie et des carburants), la faiblesse d'une lutte efficace contre l'islamisme politique radical. Les jugements les plus sévères portent sur la politique régalienne : police, justice, armée, pénitentiaire.
L'insuffisance de sa politique sur de nombreux points est flagrante.
L'absence de réalisation d'une bonne partie de ses promesses est largement reconnue. Il conserve néanmoins un noyau sociologique composé de cadres, de retraités et de fonctionnaires qui lui semble acquis, mais qui peut fondre pour diverses raisons. Certes, il mobilise outrageusement l'appareil d'Etat en sa faveur. Il conserve des soutiens de personnalités économiques, même si l'enthousiasme de 2015/2017 n'y est plus, faute des résultats attendus. Des médias l'applaudissent encore et cela durera tant qu'il restera en tête de la campagne. Dès l'instant où il se trouvera menacé, le château de cartes s'effondrera. Par conséquent, son renouvellement pour un second mandat est considéré comme probable pour une petite majorité des personnes ayant répondu à cette question.
La personnalité de Macron fait l'objet de nombreuses critiques, notamment il lui est reproché son isolement (il décide seul, après une écoute fictive), son arrogance (diverses déclarations le montrent), sa déconnexion de la vie quotidienne et son manque d'écoute des Français. Le choix de Macron de ne pas tenir compte des structures intermédiaires a impacté beaucoup de décideurs. Cela a été le cas des partis (LREM, MoDem), des organisations syndicales voire patronales, des réseaux associatifs nationaux. Ce malaise a même touché les élus de sa majorité d'où le départ de 15% des parlementaires de LREM.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la réélection de Macron n'a rien d'automatique. La meilleure preuve en est que ses soutiens politiques (groupes politiques et parlementaires) sont en pleine activité de refondation. D'un côté, ils affirment leur soutien à Macron et, de l'autre, ils préparent leur avenir sans Macron. Le cas type est celui de la création d'un nouveau parti politique par Édouard Philippe, dénommé «Horizons», dont le projet se situe très clairement dans l'après Macron en 2022 (s'il est battu) ou 2027 (s'il est réélu).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite faire comprendre aux citoyens que Macron est un homme faible. Il est isolé. Sur de nombreux plans, il a changé de discours prouvant son absence de ligne directrice. En 2017, il avait proposé «une transformation complète, radicale. Un changement de logiciel sur beaucoup de sujets».
Le compte n'y est pas. La transformation de la situation de la France est jugée réelle par moins de 10% des citoyens. Son bilan diplomatique apparait chaque jour plus catastrophique pour la France, faute de connaissance géopolitique, en privilégiant un fédéralisme européen d'opéra ne tenant pas compte de la réalité. Pour preuve, il a été jusqu'à se brouiller avec la Suisse.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la campagne présidentielle est largement ouverte et n'est pas déjà pliée comme certains voudraient nous le faire croire. La situation de Macron reste tout à fait instable et les accidents possibles. Tous les candidats à l'élection présidentielle ne sont pas connus. Certains ne sont pas déclarés et d'autres ne se maintiendront probablement pas jusqu'au bout. Et surtout la campagne électorale commence juste avec le travail de terrain (affiches, tracts, réseaux sociaux), les réunions, les débats, de nouvelles initiatives à découvrir. En 6 mois, les opinions peuvent évoluer et Macron devrait, peut-être, passer au final sous la barre critique des 20%.
Le bilan de Macron va être dépecé par tous les candidats concernant tous les points clés : des erreurs et retards sur la prévention du Covid-19 (affaire Buzyn) jusqu'à l'insuffisance de la croissance économique et la permanence du chômage de masse de 2017 à 2021, en passant par un échec sur tous les dossiers concernant l'Union européenne en dépit de tous ses discours.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) organisera des campagnes militantes contre la politique menée par Macron.
CONTRE LA FRANCE, MACRON SERA CANDIDAT
Communication du MIL du 10 novembre 2021
Lors de son discours du 9 novembre 2021, Macron a démarré sa campagne électorale pour la présidentielle de 2022. Il s'exprimait en sa qualité de Président de la République et en a profité pour faire sa promotion personnelle.
Il s'auto-satisfait en présentant un bilan mensonger.
Après l'exposé de quelques mesures d'actualisation sur la prévention sanitaire, Macron a dressé un bilan de son action. Ce fut une série d'affirmations fausses et de nouvelles inexactes sur la qualité de sa gestion de la crise sanitaire, sur une prétendue croissance exceptionnelle, sur une fausse baisse du chômage, sur de faux progrès en matière de sécurité. Il a repris les informations floues et tronquées utilisées par de nombreux ministères dans le cadre d'un grand plan de propagande. Ce plan général de communication, coordonné depuis l'Élysée, a pour objectif de vanter les pseudo-résultats obtenus. De plus, tous les réseaux proches du pouvoir (dont des médias et des journaux) se chargent de rabâcher ces contre-vérités.
Il fait des promesses sur tout ce qu'il n'a pas fait.
Il fait des propositions de réformes qu'il n'a pas faites depuis son élection alors qu'elles étaient dans son programme électoral de 2017. C'est le cas, notamment, de la réforme des retraites, du plan d'investissement 2022-2030 pour une relance industrielle, de la relance d'un programme nucléaire, du régime social pour personnes âgées. Tout cela aurait dû être engagé dès son élection en 2017. La confiance des Français en Macron ne peut pas être au rendez-vous.
Sa seule vision politique : la construction d'une Europe fédérale.
Macron a mis en avant l'importance du rôle qu'il doit jouer dès janvier 2022 en prenant la présidence française de l'Union européenne. Ses projets ne sont, d'une part, pas réalisables faute d'un accord unanime possible et, d'autre part, pas souhaitables. Chacun sait qu'en dehors d'éventuelles mesures techniques, Macron n'obtiendra pas un accord des Nations sur la question d'une politique migratoire commune ou sur les limites constitutionnelles affirmées, à juste titre, par les États. Macron n'est pas capable de relancer l'Union sur un nouveau modèle qui prendrait mieux en compte les Nations.
Il oublie la France et son histoire, il oublie de Gaulle.
Ce 9 novembre 2021, Macron n'a même pas cru bon d'évoquer, même par une simple phrase, l'anniversaire du décès du Général de Gaulle. En effet, il y a 51 ans, le général de Gaulle nous quittait.
Or, pour tous les patriotes gaullistes et les amoureux de la France, le 9 novembre est une journée du souvenir.
À travers ses discours et ses actes, Macron ne respecte ni la France ni son histoire.
Macron se situe à l'opposé de l'esprit du gaullisme et de la résistance que Charles Pasqua résumait de manière pertinente par la formule : «L'essentiel, c'est la capacité de refuser ce qui apparaît au plus grand nombre inévitable» (France Info - 5 juin 2015).
11 NOVEMBRE 2021, HOMMAGE AUX PATRIOTES FRANÇAIS QUI ONT DÉFENDU LA PATRIE
Communication du MIL du 11 novembre 2021
L'armistice de 1918 a été signé le 11 novembre 1918. Elle marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre, sera signé seulement le 28 juin 1919, à Versailles.
La guerre de 1914 à 1918 est un événement majeur de l'Histoire de France par sa durée, son ampleur et ses conséquences : 8.300.000 Français sont partis au front. 1.300.000 ont été tués et 2.300.000 blessés, pour une grande part grièvement. Près de 4.000.000 marqués pour la vie.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite rendre hommage aux patriotes français qui se sont mobilisés pour défendre la patrie et le territoire national, qui se sont battus, qui sont morts ou qui sont revenus marqués pour la vie, comme à l'ensemble des Français qui les ont soutenus et qui tous ont subi les conséquences de ce conflit mondial.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) célèbre aussi la mémoire des centaines de milliers de soldats venus des colonies de l'empire français : notamment du Maghreb, de l'Afrique sub-saharienne (comme les tirailleurs algériens, malgaches, indochinois, etc.).
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) veut également rendre pleinement hommage à nos alliés et leurs troupes qui se sont battus aux côtés de la France venant de l'empire britannique (Australie, Canada, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande), puis, à la fin du conflit, les États-Unis d'Amérique, comme de nos alliés russes, italiens, serbes sur les autres fronts.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle en conséquence tous les Français à se recueillir à titre personnel devant les 150.000 monuments aux morts de France et à les fleurir, mais aussi à participer aux commémorations collectives qui seront organisées sur tout le territoire. Il ne s'agit pas là de «célébrer la guerre», mais le patriotisme et le sacrifice de nos ancêtres.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reste profondément attaché au lien entre la Nation et les Armées.
JADOT, ÉCOLO-SOCIALISTE, UN VRAI DANGER
Communication du MIL du 25 novembre 2021
Les médias ont accordé une place disproportionnée à la COP26. Les débats de cette conférence internationale ont été riches, mais les engagements assez limités pour les pays présents, sans compter les grands pays absents (Chine, Russie, Turquie). La traduction nationale sera ce qu'en feront les gouvernements actuels ou à venir.
Le candidat d'Europe Ecologie les Verts (EELV), Yannick Jadot, développe un programme écolo-socialiste dont les dangers apparaissent assez clairement, au-delà de tous les discours pro-écolos dont nous abreuvent quotidiennement certains journalistes. Jadot a remporté la primaire d'EELV de justesse et face à une candidate extrémiste. Il a une ambition de gouvernement, voire plus. Les sondages le donnent à 8% des intentions de vote. C'est pourquoi, il invite ses adversaires à gauche à le rejoindre. C'est son unique chance de se positionner vers le deuxième tour. Il développe un programme écolo-socialiste de gouvernement qui mérite d'être analysé pour comprendre son caractère dangereux pour la France. Il est présenté ci-dessous dans l'ordre alphabétique :
Animaux. Il souhaite la création d'un «ministère du bien-être animal» avec la sortie de l'élevage industriel.
Chasse. Jadot veut interdire la pratique de la chasse les week-ends, les mercredis et lors des vacances scolaires.
Drogue. Il défend une légalisation du cannabis pour pouvoir «traiter les personnes en addiction».
Entreprises : Il souhaite une présence accrue des salariés dans les instances de décision (jusqu'à 50%), cela constituerait selon lui une «nouvelle gouvernance sociale des entreprises».
Étrangers. Droit de vote de tous les étrangers aux élections locales.
Euthanasie. Renforcement du «droit à mourir dans la dignité» afin de réduire le nombre de personnes âgées.
Immigration. Il prône l'accueil de tous les migrants anciens, actuels ou futurs. Il demande la régularisation de tous les clandestins.
Impôts. Il veut de nouveaux impôts (dont un impôt sur le patrimoine à base très large).
Institutions. Il prône la sortie de la Vème République. Il veut une «Assemblée nationale de 400 députés, élus à la proportionnelle, dont 20% de moins de 30 ans» avec une parité totale et la mise en place de référendums d'initiative locale. Il souhaite «dé-présidentialiser» avec un septennat «non renouvelable» et une réduction drastique des missions du Président qui devra «être le garant de l'État de droit, des libertés fondamentales et de la protection du climat». Il rêve d'un couple exécutif «formé par le président de la République et la présidente de l'Assemblée nationale, un binôme paritaire dans l'équilibre des pouvoirs».
Nucléaire. Il prône la sortie complète du nucléaire et la réduction de la production d'énergie aux seules «énergies renouvelables». Il projette la fermeture rapide de l'ensemble du parc nucléaire français.
Port du voile islamique. Il est pour le port du voile car «personne ne peut vous forcer à vous habiller contre votre volonté».
Voitures. Il veut interdire la vente de toutes les voitures diesel ou thermiques à partir de 2030 avec, dès à présent, une forte hausse du prix des carburants.
Enfin, il propose des mesures notamment concernant la rénovation des logements et leur isolation thermique, la qualité des services publics. Mesures assez consensuelles qui ne portent pas beaucoup à débat.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le programme écolo-socialiste de Jadot (et des verts-rouges d'EELV) et appelle ses sympathisants et ses adhérents à faire comprendre à tous la nature pernicieuse de son programme, camouflée sous le flou de la nature et des petites fleurs.
LA DROITE N'A JAMAIS EU SA PLACE CHEZ MACRON
Communication du MIL du 2 décembre 2021
Quelques élus (LR ou divers droite) ont choisi de rejoindre Macron et sa majorité présidentielle depuis 2017, et encore très récemment. Leur nombre est limité, on compte tout au plus une vingtaine de personnalités. Leurs motivations sont toujours basées sur l'ambition et la recherche de postes ministériels (Jean Castex, Roselyne Bachelot, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Bruno Le Maire), des décorations, une carrière ou des avantages présents ou futurs.
Ces anciens LR apparaissent juste comme de simples figurants dans le film produit par Macron et son équipe de gauche. Le rôle qui leur a été attribué est d'organiser les attaques contre Les Républicains et la droite mais aussi de faire croire aux électeurs que la droite est représentée au sein du gouvernement. Et ainsi tenter de récupérer une part de l'électorat de droite en 2022 comme cela avait été fait en 2017.
Ainsi, Lecornu et Solère sont parvenus à faire signer à une vingtaine de maires de villes importantes un appel intitulé «Nous voulons un second quinquennat de Macron» avec comme premier objectif de faire élire le candidat centriste à la présidence de l'Association des maires de France (AMF). Mais heureusement le candidat LR de Cannes, David Lisnard, a été élu.
Ce qui est choquant est que des femmes et des hommes élus sous une étiquette politique «Les Républicains» décident de trahir les électeurs qui les avaient choisis pour leur personnalité mais aussi pour leur appartenance à ce parti. Citons par exemple Thierry Solère, élu député LR ; Jean Castex, élu maire LR de Prades ; Arnaud Robinet, élu maire LR de Reims, Christian Estrosi, élu maire LR de Nice ou Renaud Muselier, élu président de région LR.
L'ancien Premier ministre de Macron, Édouard Philippe, vient de constituer un parti politique classique pour rassembler ceux qui n'ont pas rejoint LREM et combattre la droite sans le dire. Son nom, «Horizons», ne vise pas un horizon mais plusieurs à la fois afin d'anticiper les échéances électorales. C'est le plan de carrière de tous ces gens.
Parallèlement, Édouard Philippe participe à la direction de l'association «Ensemble citoyens !» créée fin octobre entre les groupes macronistes (LREM, MoDem, Horizons, Agir, Territoires de progrès et En commun !) pour préparer la prochaine élection présidentielle. Ce n'est ni un parti ni un mouvement ni une fédération politique. Il n'y aura aucun adhérent direct, juste un fichier de sympathisants. Cela devrait être l'étiquette politique de leurs candidats aux élections législatives de 2022. Ce montage ne fonctionnera sans doute pas sur le terrain. La discorde entre ces groupes existe déjà et elle sera exacerbée par les doutes sur l'obtention d'une majorité macroniste en 2022 à l'Assemblée Nationale.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les élus qui ont rejoint Macron et trahit la droite devront être sanctionnés dans les urnes lors des prochaines échéances quel que soit le résultat de l'élection présidentielle.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme que la politique menée par Macron n'a jamais été une politique de droite. Aucune réforme importante n'a été menée à terme. Son gouvernement n'a pas défendu les intérêts de la France. Plus grave encore, les sujets majeurs n'ont pas été abordés comme il aurait fallu le faire, à commencer par la sécurité, l'immigration, le développement économique national, l'emploi, la famille, l'éducation, la Nation et l'identité nationale.