MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 428  Décembre 2021


APPEL DE COTISATION POUR 2022


Si vous êtes en possession de la carte d'adhérent 2022 ou si vous venez d'envoyer votre cotisation 2022, cet appel ne vous concerne pas.

Le M.I.L, pour l'année 2021, c'est 17 journaux (13 en 2020, 15 en 2019, 19 en 2018, 20 en 2017 et 15 en 2016), 55 communications (66 en 2020, 64 en 2019, 67 en 2018, 61 en 2017 et 81 en 2016), 13 campagnes militantes (36 en 2020, 23 en 2019, 24 en 2018, 55 en 2017 et 18 en 2016). Tout cela n'est possible que grâce à votre adhésion, à votre renouvellement d'adhésion et à vos dons chaque année. 

Nous avons besoin de vous, de votre soutien et de votre engagement pour défendre les valeurs gaullistes, civiques et patriotiques.

Vous n'êtes pas sans savoir que le M.I.L n'existe que par ses adhérents et ses donateurs. Nous ne recevons pas de subventions, ni aucune aide de nos amis depuis le 3 mars 2012, début de l'expression des débordements. C'est uniquement votre cotisation qui permet l'organisation de campagnes militantes ainsi que des campagnes d'E-publipostage. Naturellement, vous pouvez penser que vous n'allez pas renouveler votre cotisation, alors il faut nous l'indiquer car nous ferons des économies dans nos envois.


Christian Labrousse, président du MIL

le Bureau national du MIL

et le Centre national du MIL


vous souhaitent, ainsi qu'à tous ceux qui vous entourent une bonne santé, de bonnes fêtes dans la mesure du possible, vous assurent de leurs sentiments dévoués, espèrent que 2022 sera pour vous et les vôtres une excellente année et qu'elle soit marquée par le renouveau de nos idées et de nos valeurs civiques et gaullistes et par une véritable mobilisation de toutes les énergies contre la gauche sous toutes ses formes et appellations ainsi que par une défaite de la gauche 


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


OUI À L'EUROPE DES NATIONS, NON À L'EUROPE FÉDÉRALE


Communication du MIL du 13 décembre 2021


Repère : Valérie Pécresse s'est déclarée «pour l'Europe des nations unies et contre l'Europe fédérale». «Je veux en finir avec une Europe passoire pour bâtir une Europe qui contrôle ses frontières». (Discours du 11 décembre 2021).


Macron vient de présenter son programme pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE) qui se tiendra durant le premier semestre 2022. Ce programme rempli de formules attrape-tout comme «relance», «puissance et appartenance» est en fait une opération de communication pour la campagne électorale française. En dehors de thèmes consensuels comme le développement d'acteurs européens du numérique, il propose des objectifs qui relèvent actuellement de la pure fiction et pourrait, tout au plus, conduire à la création de commissions qui n'occuperaient le terrain médiatique que pendant quelques mois.


Fédéraliste : Macron incarne les ambitions d'un projet d'Europe fédérale que l'on doit combattre, quand bien même nous savons cette idéologie est condamnée par les rapports de force entre États ou groupes d'État. Macron souhaite «une Europe puissante dans le monde, pleinement souveraine». Il oublie que l'Union européenne n'est en aucun cas une nation et que la notion de souveraineté ne s'applique pas à elle.


Défense commune : Macron souhaite avancer vers une «politique de défense commune en matière opérationnelle». Cette formule ne tient pas compte de la différence de vue des nations membres de l'Union. La France est seule puissance nucléaire de l'Union, la seule à avoir une présence internationale, la seule qui a mené et mène encore des opérations militaires extérieures (Opex), la seule à avoir des accords militaires avec des pays étranger. Cette réalité nationale ne peut en aucun cas être partagée.


Élargissement de l'Union : Macron appelle à un réengagement de l'UE dans les Balkans auprès de l'Albanie, de la Bosnie, de la Serbie, du Monténégro, de la Macédoine du Nord et du Kosovo. Il semble ignorer la situation explosive qui existe dans cette région. Au même moment, la république serbe de Bosnie avance vers son indépendance avec la création d'une armée pour assurer son indépendance.


Migrants : Macron parle d'une Europe qui «sache protéger ses frontières» face à l'arrivée de migrants. Cette volonté est totalement irréaliste tant «l'harmonisation de nos règles, en particulier en matière d'asile, d'accompagnement des réfugiés ou des migrants qui sont sur notre sol» qu'il souhaite mettre en œuvre est un échec durable au sein de l'Union européenne. La «mise en place d'un pilotage politique de Schengen» à travers des réunions régulières des ministres européens chargés de ces questions est vouée à l'échec. Aucune avancée n'aura lieu sur le dossier de l'immigration faute d'accord entre les Vingt-Sept sur les flux migratoires. La question ne pourra être traitée qu'au niveau national.


Impôts : Macron souhaite «repenser le cadre budgétaire» de l'Union européenne, afin d'«acter le besoin d'investissements nouveaux». L'augmentation du budget de l'UE signifie la hausse de la contribution française, c'est-à-dire concrètement une nouvelle hausse des impôts des Français.


Histoire d'Europe : Macron veut lancer «un grand travail sur l'histoire de l'Europe» pour l'adapter à son idéologie. Son idée de «forger une histoire et une historiographie de notre Europe» est destinée à gommer les histoires nationales réelles avec en premier lieu celle de la France. S'il existe bien une identité de l'Europe, elle est avant tout culturelle et civilisationnelle et ne se substitue pas à nos identités nationales.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le projet fédéraliste de Macron, car il repose sur une vision purement idéologique d'un «État européen fantôme», sans rapport avec les réalités actuelles de l'Union européenne. Il risque de mettre la France dans une situation difficile vis-à-vis de ses partenaires durant le début de l'année 2022. Macron aura de plus en plus des difficultés à faire avancer les dossiers importants en cours comme la mise en place d'une taxe carbone aux frontières ou la régulation des plates-formes numériques (GAFAM).


MACRON, L'ADVERSAIRE DE LA DROITE


Communication du MIL du 5 décembre 2021


À l'issue de la consultation de leurs adhérents, les Républicains ont désigné Valérie Pécresse comme leur candidate à l'élection présidentielle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) félicite Valérie Pécresse pour cette victoire, ainsi que son challenger Éric Ciotti. Elle connait bien notre mouvement car elle est intervenue lors des quatre dernières conventions nationales que nous avons organisées.


Le travail réalisé, sous la présidence de Christian Jacob, pour parvenir à la désignation d'un candidat unique des Républicains à la présidentielle a été couronné de succès.


L'ouverture de la primaire aux seuls adhérents a été une bonne chose. Les militants ont afflué pour adhérer ou ré-adhérer permettant d'atteindre le chiffre 140.000 membres. Les Républicains apparaissent aujourd'hui comme le premier parti de France. La forte participation au 1er et 2nd tour du scrutin a confirmé l'engagement des adhérents à l'égard de leur parti. La présence de candidats de qualité a permis de faire apparaître des priorités partagées, même si des débats de détails demeurent.


Les cinq responsables politiques affichent leur souhait de travailler ensemble après la désignation du candidat. Le résultat du scrutin a traduit le choix des adhérents à la suite de la diffusion des programmes et des quatre soirées d'échanges. Ce résultat reflète bien les opinions des adhérents de LR qui n'ont pas vraiment changé depuis la primaire de 2016. La Droite républicaine assume un projet politique sur des questions majeures laissées en suspens depuis 10 ans.


 «La droite républicaine est de retour» avec «un projet de franche rupture» a déclaré Valérie Pécresse. «Une droite claire, forte, sans compromission» a ajouté Éric Ciotti.


Éric Ciotti (39%) et Valérie Pécresse (61%) ont déroulé des programmes de rupture propre à la Droite, avec des engagements notamment en matière de renforcement de la sécurité, de contrôle de l'immigration, de baisse de la fiscalité, de qualité des services publics, de développement économique national, de plein emploi, d'une politique familiale pour tous, d'identité nationale, de lutte contre l'islamisme radical.


Le retour aux priorités de droite était souhaité par les adhérents de LR. Les thèmes évoqués lors de débats répondent à une demande de rupture avec la politique menée par Macron depuis 2017 et par Hollande de 2012 à 2017. Les Républicains, victorieux aux élections locales successives, mairies, départements et régions, peuvent désormais s'appuyer sur un socle solide. Au terme de la désignation de sa candidate, la Droite a la chance de sortir unie de ces primaires, contrairement à ce qui s'était passé en 2016. Les conditions pour mener une campagne électorale dynamique et attractive sont désormais réunies pour l'élection présidentielle puis pour les élections législatives.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) mènera campagne en 2022 pour défendre ses valeurs de droite gaulliste, civique et patriote mais aussi pour dénoncer le bilan de Macron et combattre les propositions de Macron ainsi que celles de tous les autres représentants de la gauche (Jadot, Melenchon…).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fait sienne la déclaration d'Éric Ciotti quand il appelle à «une campagne de clarté absolue contre le macronisme». Macron et ses amis vont essayer de brouiller les cartes politiques pour tenter de récupérer une part de l'électorat de Droite. Des journalistes, missionnés par leur direction, vont participer à ces opérations. À cela se rajoutent d'anciennes personnalités de premier plan qui pourraient jouer ce rôle par intérêt personnel.


Le récent hommage appuyé de Macron à Valéry Giscard d'Estaing illustre bien les manœuvres auxquelles nous allons assister de sa part.